Actualités de l'Urgence - APM

23/03 2021
Retour

DÉCÈS D'UN ÉTUDIANT EN MÉDECINE QUELQUES JOURS APRÈS L'ADMINISTRATION DU VACCIN ASTRAZENECA (PRESSE)

NANTES, SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis), 23 mars 2021 (APMnews) - Le décès d'un étudiant en médecine, quelques jours après l'administration du vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca, a fait l'objet d'un signalement à la pharmacovigilance française et conduit à l'ouverture d'une enquête judiciaire par le parquet de Nantes, selon des informations révélées par Ouest France lundi soir et confirmées par l'agence régionale de santé (ARS) et l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Selon Ouest France, le jeune homme de 24 ans a été retrouvé mort jeudi 18 mars à son domicile à Nantes. Etudiant en sixième année de médecine, il aurait reçu une dose du vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca le 8 mars, affirme le quotidien régional.

Le procureur de la République a ouvert une enquête en recherche des causes de la mort. Dans ce cadre, "une autopsie a été réalisée et des expertises complémentaires sont en cours afin de déterminer les causes du décès qui à ce stade ne sont pas connues", a indiqué à APMnews l'ARS Pays de la Loire mardi.

Selon Ouest France, le rapport évoquerait une "hémorragie interne causée par une thrombose".

De son côté, l'ANSM dit avoir été informée dans le cadre de sa surveillance renforcée des troubles thromboemboliques, et indique "qu'à ce stade, aucun élément ne permet de conclure en faveur du rôle du vaccin".

Ce cas de décès fait l'objet d’une "investigation clinique approfondie" par les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), ajoute l'agence.

Dans leur rapport hebdomadaire publié vendredi, les CRPV d'Amiens et Lille, chargés d'enquêter sur le vaccin d'AstraZeneca, répertoriaient 13 cas d'événements thromboemboliques dont certains survenus chez des personnes sans facteur de risque, signalés à la pharmacovigilance. Toutes les personnes concernées étaient en cours de rétablissement, rappelle-t-on (cf dépêche du 22/03/2021 à 12:05).

La Haute autorité de santé (HAS) a recommandé jeudi de reprendre la vaccination avec le vaccin d'AstraZeneca, mais en le réservant aux personnes de 55 ans et plus, dans l'attente de données complémentaires sur un possible surrisque de coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et de thrombose veineuse cérébrale (TVC) chez les plus jeunes, rappelle-t-on (cf dépêche du 19/03/2021 à 14:32).

vib/ab/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

23/03 2021
Retour

DÉCÈS D'UN ÉTUDIANT EN MÉDECINE QUELQUES JOURS APRÈS L'ADMINISTRATION DU VACCIN ASTRAZENECA (PRESSE)

NANTES, SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis), 23 mars 2021 (APMnews) - Le décès d'un étudiant en médecine, quelques jours après l'administration du vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca, a fait l'objet d'un signalement à la pharmacovigilance française et conduit à l'ouverture d'une enquête judiciaire par le parquet de Nantes, selon des informations révélées par Ouest France lundi soir et confirmées par l'agence régionale de santé (ARS) et l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Selon Ouest France, le jeune homme de 24 ans a été retrouvé mort jeudi 18 mars à son domicile à Nantes. Etudiant en sixième année de médecine, il aurait reçu une dose du vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca le 8 mars, affirme le quotidien régional.

Le procureur de la République a ouvert une enquête en recherche des causes de la mort. Dans ce cadre, "une autopsie a été réalisée et des expertises complémentaires sont en cours afin de déterminer les causes du décès qui à ce stade ne sont pas connues", a indiqué à APMnews l'ARS Pays de la Loire mardi.

Selon Ouest France, le rapport évoquerait une "hémorragie interne causée par une thrombose".

De son côté, l'ANSM dit avoir été informée dans le cadre de sa surveillance renforcée des troubles thromboemboliques, et indique "qu'à ce stade, aucun élément ne permet de conclure en faveur du rôle du vaccin".

Ce cas de décès fait l'objet d’une "investigation clinique approfondie" par les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), ajoute l'agence.

Dans leur rapport hebdomadaire publié vendredi, les CRPV d'Amiens et Lille, chargés d'enquêter sur le vaccin d'AstraZeneca, répertoriaient 13 cas d'événements thromboemboliques dont certains survenus chez des personnes sans facteur de risque, signalés à la pharmacovigilance. Toutes les personnes concernées étaient en cours de rétablissement, rappelle-t-on (cf dépêche du 22/03/2021 à 12:05).

La Haute autorité de santé (HAS) a recommandé jeudi de reprendre la vaccination avec le vaccin d'AstraZeneca, mais en le réservant aux personnes de 55 ans et plus, dans l'attente de données complémentaires sur un possible surrisque de coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et de thrombose veineuse cérébrale (TVC) chez les plus jeunes, rappelle-t-on (cf dépêche du 19/03/2021 à 14:32).

vib/ab/APMnews