Actualités de l'Urgence - APM
DENGUE: ASSOUPLISSEMENT AUX ANTILLES DES MESURES DE SÉCURISATION DES DONS DE PRODUITS SANGUINS LABILES
Dans un précédent avis, publié en décembre 2020,, le HCSP avait préconisé plusieurs mesures spécifiques pour les dons de produits sanguins labiles dans un contexte de circulation accrue du virus de la dengue dans les Antilles françaises. Il recommandait notamment de réaliser un dépistage génomique viral (DGV) de la dengue sur tous les dons prélevés en Guadeloupe et en Martinique (comme déjà appliqué à La Réunion) et de déployer un délai d’ajournement de 28 jours pour les donneurs de sang de retour des territoires français d’Amérique.
Il renvoyait aussi à son avis du 14 juin 2019 (cf dépêche du 01/07/2019 à 13:02) pour la question de la qualification des donneurs d’organes, tissus ou cellules ayant voyagé, séjourné ou habitant aux Antilles.
La direction générale de la santé (DGS) a saisi le HCSP le 19 mars pour qu'il actualise les mesures de prévention à appliquer aux produits issus du corps humain dans un contexte de circulation de la dengue dans les Antilles françaises et sur l’île de La Réunion, et pour qu'il définisse des critères permettant la mise en place et l’arrêt des mesures de gestion pour les prochaines alertes épidémiques dans ces territoires.
Dans son avis daté du 3 mai, le Haut conseil note que la situation épidémiologique actuelle est celle d'une "phase inter-épidémique pour les quatre îles principales des Antilles" et d'une "phase épidémique croissante à La Réunion".
Il recommande donc de lever aux Antilles les mesures de prévention spécifiques préconisées dans l'avis de novembre. En revanche, ces mesures doivent être maintenues en l’état, avec notamment un diagnostic du génome viral, sur l'île de La Réunion.
Pour identifier le début et la fin des poussées épidémiques, le HCSP préconise d'avoir recours au dispositif PSAGE (Programme de surveillance d’alerte et de gestion des épidémies) aux Antilles et au dispositif Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) à La Réunion.
Le HCSP recommande en outre de se référer au bulletin quotidien des alertes de Santé publique France (SPF) pour "transmettre les informations qui déclencheront le début ou la fin des mesures préconisées".
S'agissant de la métropole, le HCSP fournit pour rappel une fiche technique opérationnelle relative aux mesures à adopter en cas de foyer isolé de dengue autochtone de moins de 4 cas non hébergés sous le même toit. Il recommande de saisir le groupe de travail Secproch du HCSP pour toutes les autres situations "plus complexes ou atypiques".
Par ailleurs, en ce qui concerne la mise à jour de la liste des pays pour lesquels les donneurs de produits issus du corps humain font l’objet d’une mesure d’ajournement pour la dengue, le Haut conseil préconise de se référer aux données épidémiologiques actualisées par l’European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC).
La Nouvelle-Calédonie est retirée des zones à risque pour la dengue, le virus ayant cessé d'y circuler "sous forme épidémique".
sb/nc/APMnews
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DENGUE: ASSOUPLISSEMENT AUX ANTILLES DES MESURES DE SÉCURISATION DES DONS DE PRODUITS SANGUINS LABILES
Dans un précédent avis, publié en décembre 2020,, le HCSP avait préconisé plusieurs mesures spécifiques pour les dons de produits sanguins labiles dans un contexte de circulation accrue du virus de la dengue dans les Antilles françaises. Il recommandait notamment de réaliser un dépistage génomique viral (DGV) de la dengue sur tous les dons prélevés en Guadeloupe et en Martinique (comme déjà appliqué à La Réunion) et de déployer un délai d’ajournement de 28 jours pour les donneurs de sang de retour des territoires français d’Amérique.
Il renvoyait aussi à son avis du 14 juin 2019 (cf dépêche du 01/07/2019 à 13:02) pour la question de la qualification des donneurs d’organes, tissus ou cellules ayant voyagé, séjourné ou habitant aux Antilles.
La direction générale de la santé (DGS) a saisi le HCSP le 19 mars pour qu'il actualise les mesures de prévention à appliquer aux produits issus du corps humain dans un contexte de circulation de la dengue dans les Antilles françaises et sur l’île de La Réunion, et pour qu'il définisse des critères permettant la mise en place et l’arrêt des mesures de gestion pour les prochaines alertes épidémiques dans ces territoires.
Dans son avis daté du 3 mai, le Haut conseil note que la situation épidémiologique actuelle est celle d'une "phase inter-épidémique pour les quatre îles principales des Antilles" et d'une "phase épidémique croissante à La Réunion".
Il recommande donc de lever aux Antilles les mesures de prévention spécifiques préconisées dans l'avis de novembre. En revanche, ces mesures doivent être maintenues en l’état, avec notamment un diagnostic du génome viral, sur l'île de La Réunion.
Pour identifier le début et la fin des poussées épidémiques, le HCSP préconise d'avoir recours au dispositif PSAGE (Programme de surveillance d’alerte et de gestion des épidémies) aux Antilles et au dispositif Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) à La Réunion.
Le HCSP recommande en outre de se référer au bulletin quotidien des alertes de Santé publique France (SPF) pour "transmettre les informations qui déclencheront le début ou la fin des mesures préconisées".
S'agissant de la métropole, le HCSP fournit pour rappel une fiche technique opérationnelle relative aux mesures à adopter en cas de foyer isolé de dengue autochtone de moins de 4 cas non hébergés sous le même toit. Il recommande de saisir le groupe de travail Secproch du HCSP pour toutes les autres situations "plus complexes ou atypiques".
Par ailleurs, en ce qui concerne la mise à jour de la liste des pays pour lesquels les donneurs de produits issus du corps humain font l’objet d’une mesure d’ajournement pour la dengue, le Haut conseil préconise de se référer aux données épidémiologiques actualisées par l’European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC).
La Nouvelle-Calédonie est retirée des zones à risque pour la dengue, le virus ayant cessé d'y circuler "sous forme épidémique".
sb/nc/APMnews