Actualités de l'Urgence - APM
DEUX AGRESSIONS "MAJEURES" AU CHU DE CLERMONT-FERRAND SUSCITENT DES DEMANDES DES SYNDICATS
Les deux agressions ont eu lieu dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 octobre, a annoncé le CHU dans un communiqué diffusé le 3 octobre.
La première s'est déroulée dans le service de neuro-réanimation le 2 octobre à 20h15.
"Un patient de 27 ans, admis la veille en neuro-réanimation, [s'est] montré très agité et [s'est] extubé en tenant des propos incohérents. Ce dernier, encadré par les personnels soignants et grâce au renfort de plusieurs agents de police sur place, a été transféré dans le service des urgences adultes afin d'être placé en isolement", a relaté le CHU.
La seconde agression s'est déroulée "devant l'accueil du service des urgences adultes", "dans le sas d'accès", à 0h30.
L'incident a impliqué un homme armé de ciseaux et d'un tournevis. Au cours de cette agression, un agent de sécurité et trois fonctionnaires de police [ont été] blessés", a expliqué le CHU.
"La situation a très vite été sous contrôle", a-t-il assuré en indiquant que "les équipes de l'hôpital ont rapidement pris en charge les blessés avec un grand professionnalisme et un véritable sang-froid", en se disant "reconnaissant" face à la réactivité des agents. L'agresseur a "immédiatement" été interpellé par les services de police.
L'établissement a ajouté avoir "mis en place un soutien psychologique et accompagné chacun de ses agents victimes de cette agression dans une démarche de dépôt de plainte".
"Les conditions de survenance de cet événement inhabituel seront étudiées avec les professionnels du site dans le cadre de l'amélioration du plan de sécurité du CHU", a-t-il affirmé dans son communiqué.
A la suite de ces événements, une formation spécialisée santé-sécurité-conditions de travail (F3SCT) (ex-CHSCT) extraordinaire s'est déroulée le 6 octobre.
Dans un communiqué diffusé ensuite, les représentants CGT, FO, SUD et SMPS ont déploré que les mesures prises par la direction se limitent à des formations Dati (dispositif d'alarme du travailleur isolé).
Ils ont regretté qu'il n'y ait rien sur les effectifs des agents de sûreté qui étaient cinq et "restent à cinq". Ils ont aussi déploré l'absence de mesure sur le "filtrage" et le maintien d'un seul agent pour celui-ci.
Faisant part de leur "indignation" de la "non-prise en compte de la situation d'insécurité vécue par les agents et du manque de volonté pour la prévention du risque des violences envers tous les personnels en général", ils ont réclamé:
- "la création d'une équipe de sûreté présente 24h/24h et 7j/7, suffisamment dimensionnée en intégrant, dans le calcul des effectifs, les congés, des formations et l'absentéisme"
- "la prise en charge du filtrage des urgences par des agents de sûreté interne à l'établissement, dimensionnés pour être au nombre de deux, 24h/24h, 7j/7"
- que "l'ensemble des personnels de cette équipe soient formés à la prise de patients pouvant présenter des troubles cognitifs ou psychiatriques".
san/nc/APMnews
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DEUX AGRESSIONS "MAJEURES" AU CHU DE CLERMONT-FERRAND SUSCITENT DES DEMANDES DES SYNDICATS
Les deux agressions ont eu lieu dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 octobre, a annoncé le CHU dans un communiqué diffusé le 3 octobre.
La première s'est déroulée dans le service de neuro-réanimation le 2 octobre à 20h15.
"Un patient de 27 ans, admis la veille en neuro-réanimation, [s'est] montré très agité et [s'est] extubé en tenant des propos incohérents. Ce dernier, encadré par les personnels soignants et grâce au renfort de plusieurs agents de police sur place, a été transféré dans le service des urgences adultes afin d'être placé en isolement", a relaté le CHU.
La seconde agression s'est déroulée "devant l'accueil du service des urgences adultes", "dans le sas d'accès", à 0h30.
L'incident a impliqué un homme armé de ciseaux et d'un tournevis. Au cours de cette agression, un agent de sécurité et trois fonctionnaires de police [ont été] blessés", a expliqué le CHU.
"La situation a très vite été sous contrôle", a-t-il assuré en indiquant que "les équipes de l'hôpital ont rapidement pris en charge les blessés avec un grand professionnalisme et un véritable sang-froid", en se disant "reconnaissant" face à la réactivité des agents. L'agresseur a "immédiatement" été interpellé par les services de police.
L'établissement a ajouté avoir "mis en place un soutien psychologique et accompagné chacun de ses agents victimes de cette agression dans une démarche de dépôt de plainte".
"Les conditions de survenance de cet événement inhabituel seront étudiées avec les professionnels du site dans le cadre de l'amélioration du plan de sécurité du CHU", a-t-il affirmé dans son communiqué.
A la suite de ces événements, une formation spécialisée santé-sécurité-conditions de travail (F3SCT) (ex-CHSCT) extraordinaire s'est déroulée le 6 octobre.
Dans un communiqué diffusé ensuite, les représentants CGT, FO, SUD et SMPS ont déploré que les mesures prises par la direction se limitent à des formations Dati (dispositif d'alarme du travailleur isolé).
Ils ont regretté qu'il n'y ait rien sur les effectifs des agents de sûreté qui étaient cinq et "restent à cinq". Ils ont aussi déploré l'absence de mesure sur le "filtrage" et le maintien d'un seul agent pour celui-ci.
Faisant part de leur "indignation" de la "non-prise en compte de la situation d'insécurité vécue par les agents et du manque de volonté pour la prévention du risque des violences envers tous les personnels en général", ils ont réclamé:
- "la création d'une équipe de sûreté présente 24h/24h et 7j/7, suffisamment dimensionnée en intégrant, dans le calcul des effectifs, les congés, des formations et l'absentéisme"
- "la prise en charge du filtrage des urgences par des agents de sûreté interne à l'établissement, dimensionnés pour être au nombre de deux, 24h/24h, 7j/7"
- que "l'ensemble des personnels de cette équipe soient formés à la prise de patients pouvant présenter des troubles cognitifs ou psychiatriques".
san/nc/APMnews