Actualités de l'Urgence - APM

DIFFICULTÉS AUX URGENCES ET EN MCO: FO SANTÉ LANCE UNE GRÈVE D'UN MOIS À PARTIR DU 28 AOÛT
"Combien de souffrances, de pertes de chances de guérison ou de survie faudra-t-il pour que les pouvoirs publics réagissent et se mobilisent pour sauver l'hôpital ? Combien de personnels épuisés, dégoutés ou démissionnaires faudra-t-il encore compter pour que les ARS [agences régionales de santé] et le ministère de la santé, quels qu’ils soient, bougent enfin ?", s'interroge le syndicat.
FO santé-sociaux pointe la "médecine de ville à bout de souffle", le "manque de lits dit d’aval lié à la fermeture de milliers de lits d’hospitalisation", la "pénurie de personnel médical et paramédical".
Le syndicat déplore que "les mêmes problématiques se reproduisent d’année en année, de mois en mois, et s’aggravent aujourd'hui", mentionnant des "journées d’attente interminable sur des brancards dans les couloirs des services des urgences", une multiplication des fermetures des urgences "la nuit sur des longues périodes", "voire des fermetures définitives de services d'urgences ou d'hospitalisations", ou encore "des difficultés à faire décaler des Smur".
Une "cinquantaine" d'hôpitaux sont actuellement en tension, ce qui est "un peu mieux" qu'à l'été 2023, avait observé le ministre délégué démissionnaire chargé de la santé et de la prévention, Frédéric Valletoux, dans une interview au quotidien Ouest-France publiée mardi (cf dépêche du 20/08/2024 à 17:34).
FO santé-sociaux explique déposer ce préavis de grève afin de "de porter les revendications, soutenir les mouvements en cours et de permettre aux personnels avec les syndicats FO d’organiser des actions nécessaires dans les établissements en grandes difficultés qui souhaitent préparer la grève".
Le syndicat "exige que des mesures soient prises immédiatement et que le PLFSS [projet de loi de financement de la sécurité sociale] 2025 attribue les moyens nécessaires à notre système de santé afin d’assurer la qualité des soins et de bonnes conditions de travail à l’ensemble des personnels".
FO santé-sociaux réclament notamment "la réouverture des services d’urgences et des lits fermés", des "recrutements massifs de personnels nécessaires au bon fonctionnement des établissements", "l'effacement de la dette de l'ensemble des structures hospitalières", ou encore "l'arrêt des plans de retour à l’équilibre financier imposés par les ARS aux établissements" ou encore "un plan de financement des dépenses de l’assurance maladie à la hauteur des besoins des établissements" sanitaires, médico-sociaux et sociaux.
Parmi les autres revendications de l'organisation figurent "un vrai plan de formation pour les médecins et les paramédicaux et l’arrêt de Parcoursup pour les métiers du soin", l'"élaboration de ratios soignants-soignés dans tous les services", ainsi que l'"augmentation générale des salaires par l’augmentation de la valeur du point d’indice et la refonte des grilles indiciaires".
SUD santé-sociaux avait quant à lui annoncé le 22 juillet le dépôt d'un préavis mensuel de grève, du jeudi 1er au samedi 31 août, revendiquant entre autres des augmentations salariales, l'arrêt des fermetures de lits, la réouverture des lits fermés, "un plan d'embauche massif à la hauteur des besoins remontés par les services tant pour l'hôpital, [que] pour les Ehpad et toutes les structures du social et du médico-social".
jyp/ab/APMnews
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DIFFICULTÉS AUX URGENCES ET EN MCO: FO SANTÉ LANCE UNE GRÈVE D'UN MOIS À PARTIR DU 28 AOÛT
"Combien de souffrances, de pertes de chances de guérison ou de survie faudra-t-il pour que les pouvoirs publics réagissent et se mobilisent pour sauver l'hôpital ? Combien de personnels épuisés, dégoutés ou démissionnaires faudra-t-il encore compter pour que les ARS [agences régionales de santé] et le ministère de la santé, quels qu’ils soient, bougent enfin ?", s'interroge le syndicat.
FO santé-sociaux pointe la "médecine de ville à bout de souffle", le "manque de lits dit d’aval lié à la fermeture de milliers de lits d’hospitalisation", la "pénurie de personnel médical et paramédical".
Le syndicat déplore que "les mêmes problématiques se reproduisent d’année en année, de mois en mois, et s’aggravent aujourd'hui", mentionnant des "journées d’attente interminable sur des brancards dans les couloirs des services des urgences", une multiplication des fermetures des urgences "la nuit sur des longues périodes", "voire des fermetures définitives de services d'urgences ou d'hospitalisations", ou encore "des difficultés à faire décaler des Smur".
Une "cinquantaine" d'hôpitaux sont actuellement en tension, ce qui est "un peu mieux" qu'à l'été 2023, avait observé le ministre délégué démissionnaire chargé de la santé et de la prévention, Frédéric Valletoux, dans une interview au quotidien Ouest-France publiée mardi (cf dépêche du 20/08/2024 à 17:34).
FO santé-sociaux explique déposer ce préavis de grève afin de "de porter les revendications, soutenir les mouvements en cours et de permettre aux personnels avec les syndicats FO d’organiser des actions nécessaires dans les établissements en grandes difficultés qui souhaitent préparer la grève".
Le syndicat "exige que des mesures soient prises immédiatement et que le PLFSS [projet de loi de financement de la sécurité sociale] 2025 attribue les moyens nécessaires à notre système de santé afin d’assurer la qualité des soins et de bonnes conditions de travail à l’ensemble des personnels".
FO santé-sociaux réclament notamment "la réouverture des services d’urgences et des lits fermés", des "recrutements massifs de personnels nécessaires au bon fonctionnement des établissements", "l'effacement de la dette de l'ensemble des structures hospitalières", ou encore "l'arrêt des plans de retour à l’équilibre financier imposés par les ARS aux établissements" ou encore "un plan de financement des dépenses de l’assurance maladie à la hauteur des besoins des établissements" sanitaires, médico-sociaux et sociaux.
Parmi les autres revendications de l'organisation figurent "un vrai plan de formation pour les médecins et les paramédicaux et l’arrêt de Parcoursup pour les métiers du soin", l'"élaboration de ratios soignants-soignés dans tous les services", ainsi que l'"augmentation générale des salaires par l’augmentation de la valeur du point d’indice et la refonte des grilles indiciaires".
SUD santé-sociaux avait quant à lui annoncé le 22 juillet le dépôt d'un préavis mensuel de grève, du jeudi 1er au samedi 31 août, revendiquant entre autres des augmentations salariales, l'arrêt des fermetures de lits, la réouverture des lits fermés, "un plan d'embauche massif à la hauteur des besoins remontés par les services tant pour l'hôpital, [que] pour les Ehpad et toutes les structures du social et du médico-social".
jyp/ab/APMnews