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EN AUGMENTANT LA COUVERTURE VACCINALE DE 13 POINTS, LE PASSE SANITAIRE AURAIT PERMIS D'ÉVITER PRÈS DE 4.000 DÉCÈS EN FRANCE
Cette étude, publiée sur le site de Conseil d'analyse économique, n'a pas fait l'objet de relecture par les pairs. Elle a été réalisée par des économistes, mais est cosignée par l'épidémiologiste Arnaud Fontanet de l'Institut Pasteur, membre du conseil scientifique Covid-19.
Les auteurs ont estimé les effets de l'adoption du passe sanitaire en France, Italie et Allemagne car il y a été instauré "pratiquement en même temps (entre juillet et août 2021) et avec des caractéristiques assez semblables (le passe permet l’entrée dans les lieux publics, restaurants, bars...)", expliquent-ils.
Ils ont modélisé ce qu'aurait été la dynamique de la couverture vaccinale sans la mise en place du passe en s'appuyant sur les pays qui n’ont pas adopté le passe mais avaient une dynamique de
vaccination similaire au pays étudié avant son introduction.
L'équipe a estimé l'impact du passe sanitaire "important mais hétérogène dans les trois pays". Elle a calculé qu'en France, la couverture vaccinale aurait été de 65,2% à la fin de l'année 2021 sans passe, contre une couverture observée de 78,2%, soit un gain de 13 points de pourcentage attribuable au passe.
En Allemagne, le gain a été évalué à 6,2 points de pourcentage (73,5% contre 67,3% attendus sans passe) et en Italie à 9,7 points de pourcentage (70,4% contre le taux de 80,1% observé).
Les auteurs expliquent cet impact plus important du passe en France qu'en Allemagne et en Italie, du fait d'une communication autour du passe plus claire, et de restrictions d'activités plus lourdes.
A partir de ce gain de couverture vaccinale, ils ont évalué la réduction des admissions hospitalières et des décès attribuable au passe. Selon leur analyse, le passe sanitaire a permis d'éviter environ 32.000 admissions hospitalières en France, ce qui représente une baisse de 31%, environ 5.230 en Allemagne (-5%) et plus de 8.700 en Italie (-15%).
Ils considèrent sur la même base que 3.979 décès ont été évités en France (31,7%), plus de 1.100 en Allemagne et plus de 1.300 en Italie.
vib/ab/APMnews
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EN AUGMENTANT LA COUVERTURE VACCINALE DE 13 POINTS, LE PASSE SANITAIRE AURAIT PERMIS D'ÉVITER PRÈS DE 4.000 DÉCÈS EN FRANCE
Cette étude, publiée sur le site de Conseil d'analyse économique, n'a pas fait l'objet de relecture par les pairs. Elle a été réalisée par des économistes, mais est cosignée par l'épidémiologiste Arnaud Fontanet de l'Institut Pasteur, membre du conseil scientifique Covid-19.
Les auteurs ont estimé les effets de l'adoption du passe sanitaire en France, Italie et Allemagne car il y a été instauré "pratiquement en même temps (entre juillet et août 2021) et avec des caractéristiques assez semblables (le passe permet l’entrée dans les lieux publics, restaurants, bars...)", expliquent-ils.
Ils ont modélisé ce qu'aurait été la dynamique de la couverture vaccinale sans la mise en place du passe en s'appuyant sur les pays qui n’ont pas adopté le passe mais avaient une dynamique de
vaccination similaire au pays étudié avant son introduction.
L'équipe a estimé l'impact du passe sanitaire "important mais hétérogène dans les trois pays". Elle a calculé qu'en France, la couverture vaccinale aurait été de 65,2% à la fin de l'année 2021 sans passe, contre une couverture observée de 78,2%, soit un gain de 13 points de pourcentage attribuable au passe.
En Allemagne, le gain a été évalué à 6,2 points de pourcentage (73,5% contre 67,3% attendus sans passe) et en Italie à 9,7 points de pourcentage (70,4% contre le taux de 80,1% observé).
Les auteurs expliquent cet impact plus important du passe en France qu'en Allemagne et en Italie, du fait d'une communication autour du passe plus claire, et de restrictions d'activités plus lourdes.
A partir de ce gain de couverture vaccinale, ils ont évalué la réduction des admissions hospitalières et des décès attribuable au passe. Selon leur analyse, le passe sanitaire a permis d'éviter environ 32.000 admissions hospitalières en France, ce qui représente une baisse de 31%, environ 5.230 en Allemagne (-5%) et plus de 8.700 en Italie (-15%).
Ils considèrent sur la même base que 3.979 décès ont été évités en France (31,7%), plus de 1.100 en Allemagne et plus de 1.300 en Italie.
vib/ab/APMnews