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25/09 2023
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EN AUVERGNE-RHÔNE-ALPES, PLUSIEURS HÔPITAUX MAINTIENNENT LE DISPOSITIF DE RÉGULATION DES ENTRÉES À LEURS URGENCES

(Par Sabine NEULAT-ISARD)

SAINT ETIENNE, LE PUY EN VELAY, CHAMBERY, AURILLAC, 25 septembre 2023 (APMnews) - En Auvergne-Rhône-Alpes, plusieurs hôpitaux ont annoncé qu'ils maintenaient, au moins temporairement, la régulation par le 15 des entrées à leur service d'urgences adultes, tandis que d'autres parviennent à tenir sans, mais parfois difficilement, selon les témoignages recueillis par APMnews.

En milieu de semaine dernière, les responsables des urgences et du Samu du CHU de Clermont Ferrand ont annoncé lors d'un point presse que leur établissement reconduisait jusqu'à nouvel ordre le dispositif mis en place depuis début juin (cf dépêche du 22/09/2023 à 15:37).

Il s'agit précisément d'une régulation par le 15 des entrées aux urgences adultes, situées à l'hôpital Gabriel-Montpied, les nuits de 18h à 6h, et les week-ends et jours fériés, toute la journée. Cette régulation ne s'accompagne pas de la fermeture nocturne du service d'urgences, des patients se présentant par eux-mêmes pouvant donc tout de même être pris en charge, après examen.

Lundi, dans un communiqué, le centre hospitalier du Puy-en-Velay, établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) de Haute-Loire, a annoncé qu'il maintenait "un filtrage de l'accès à ses urgences par la régulation du Samu entre 18h30 et 7h30 jusqu'au dimanche 5 novembre 2023". Comme ailleurs, l'accueil des femmes enceintes et des parturientes est maintenu en salle de naissance.

Il précise que "comme de nombreux services d'urgence en France", le sien "doit faire face à une demande croissante de soins malgré des ressources médicales de plus en plus rares".

Il explique que la réorganisation des ressources médicales aux urgences qu'il maintient doit permettre de "maintenir systématiquement les urgences ouvertes en journée 7j/7", ainsi que "la présence d'au moins un médecin urgentiste en service la nuit au lieu de deux", les prises en charge aux urgences hospitalières étant assurées sur ces périodes mais seulement après régulation du Samu de Haute-Loire.

Le fonctionnement H24 du Smur demeure "sur l'ensemble du département", de même que le Samu dans l'idée d'"éviter au maximum la réorientation des patients vers d'autres services d'urgence".

"La permanence des soins via la régulation libérale au 04.71.04.33.33 et la maison médicale de garde seront également disponibles le samedi et le dimanche de 8h à minuit et du lundi au vendredi en semaine de 20h à minuit", ajoute l'hôpital du Puy-en-Velay.

Une régulation toujours en cours au CHU de Saint-Etienne, un bilan prévu prochainement

Dans plusieurs autres territoires d'Auvergne-Rhône-Alpes, une régulation des entrées aux urgences est toujours en cours.

Tel est le cas à Saint-Etienne où le CHU a mis en place une régulation de 20h à 8h, 7 jours sur 7, sans fermer son service mais "en faisant tout pour que les gens passent par le 15", a précisé le Dr Nicolas Desseigne, chef du Samu, interrogé par APMnews lundi. Si un patient se présente spontanément, il est vu par un professionnel de santé et s'il y a indication de prise en charge par un plateau technique, il est pris en charge dans un tel cadre. Sinon, "il a accès à un téléphone qui permet de nous joindre", souligne le chef du Samu.

Le CHU de Saint-Etienne va effectuer un bilan "quantitatif et qualitatif" de ce dispositif d'ici le 1er novembre, ajoute Nicolas Desseigne qui indique n'avoir pas connaissance de survenue d'événements indésirables liés à la régulation. C'est en fonction de ce bilan que le CHU envisagera la suite.

En attendant, le Dr Desseigne indique que le Samu a enregistré une hausse de 10% des appels sur les deux mois de la période estivale par rapport à la même période de l'année précédente. Le service a été accompagné par des "réorganisations" et une hausse des effectifs des assistants de régulation médicale (ARM), notamment sur la période nocturne.

La question d'une régulation des passages aux urgences, voire d'une fermeture de services la nuit, face à une hausse continue des arrivées au cours des dernières années et du manque de médecins urgentistes, se pose de plus en plus souvent en Auvergne-Rhône-Alpes, note-t-on.

Dans la région de Grenoble, conjuguée à des difficultés de prise en charge en aval, elle a conduit au déclenchement d'un plan blanc territorial en novembre 2021 (cf dépêche du 08/11/2021 à 19:19) et à la mise en place d'une régulation la nuit au CHU, sachant que deux services sur quatre sont fermés la nuit depuis plusieurs mois (cf dépêche du 19/04/2023 à 18:24).

Le centre hospitalier Pierre-Oudot à Bourgoin-Jallieu (CHPO) a mis aussi en place une régulation de l'accès à ses urgences (hors urgences pédiatriques, gynécologiques et obstétricales) la nuit durant l'été par manque d'effectifs médicaux, depuis le vendredi 21 juillet.

Egalement dans le département de l'Isère, le CH de Vienne a suspendu son Smur, en raison de "difficultés de personnel médical au niveau des urgences, nécessitant des mesures d'adaptation pour répondre à la continuité de prise en charge des patients". L'hôpital a également mis en place une régulation des entrées aux urgences la nuit, entre 18h30 et 8h30.

Le 12 septembre, les hôpitaux et cliniques de Haute-Savoie ont annoncé mardi qu'ils prolongeaient jusqu'au lundi 2 octobre la régulation de l'accès à leur service d'urgences via un appel au centre 15, toutes les nuits de 18 heures à 8 heures.

En Ardèche, début septembre, le centre hospitalier d'Ardèche méridionale (Cham) a remis en œuvre la fermeture de son service d'urgences de 18h30 au lendemain à 8h30, pendant tout le mois de septembre, mais avec un Smur qui reste opérationnel. L'accueil des urgences reste ouvert de 8h30 à 18h30.

En revanche, en Savoie, le CH Métropole Savoie (Chambéry/Aix-les-Bains) qui avait mis en place une régulation la nuit, de 19h à 8h, début juillet, a annoncé lundi à APMnews qu'il avait mis fin à ce dispositif qui ne portait que sur la période estivale. Il conseille cependant au public d'appeler le 15, "pour être bien orienté, de jour comme de nuit".

Pas de régulation au CH d'Aurillac, mais une gestion "au jour le jour"

Malgré des tensions sur les effectifs médicaux et des difficultés, le centre hospitalier d'Aurillac, établissement support du GHT Cantal, n'a encore jamais eu à mettre en place de régulation pour l'accès à ses urgences et n'a pas dû fermer son service la nuit, comme l'a fait déjà le service d'urgences du CH de Saint-Flour dans son département.

"Avec un médecin aux urgences, les urgences ont toujours été prises en charge, mais c'est compliqué", a reconnu le Dr Jonathan Duchenne, chef du département de médecine d'urgence de l'hôpital d'Aurillac, lors d'un point presse, organisé lundi et qu'APMnews a pu suivre en visioconférence.

"Fermer le service d'urgences serait compliqué dans la mesure où ce serait une autre structure qui devrait prendre en charge les patients", a-t-il souligné. "J'espère qu’on ne sera jamais amenés à le faire", a-t-il ajouté.

Sur la régulation, "cela dépend beaucoup des territoires et de l'organisation interne", a-t-il estimé. "Dans notre fonctionnement territorial, je ne sais pas si on aurait un bénéfice d'une régulation, avec le risque d'engorger le 15. Nous avons en outre un très bon fonctionnement avec la médecine ambulatoire et nous réorientons déjà de 10 à 15% des patients vers la médecine libérale [...]. Pour l'instant, on s'y retrouve comme cela".

"Pour l'instant, on n'a pas fermé, mais c'est pour le moment, et c'est pratiquement au jour le jour", s'est inquiété le président de la commission médicale d'établissement (CME), Mathieu Kuentz. "Pour les urgences, on a deux médecins qui doivent passer au moins 10% de leur temps chacun à organiser les plannings pour essayer d'avoir une continuité. On est au point où le moindre arrêt maladie fait gripper l'ensemble de la structure et conduirait à fermer des lignes encore plus qu'aujourd'hui. On n'a pas de gras", a-t-il insisté.

"On a fonctionné cet été parce que les urgentistes ont accepté de décaler leurs congés et de faire du temps de travail additionnel. Il n'y a pas eu de fermeture mais c'est dû à la volonté des urgentistes. On ne sait pas combien de temps on va pouvoir tenir", a-t-il ajouté en craignant des "départs" et en révélant que le service d'urgence est à "moins de 50% de ses effectifs".

Le Dr Duchenne a précisé que cette situation de manque d'effectifs avait conduit à une augmentation du nombre des réclamations de la part des usagers en raison de l'allongement des temps d'attente.

Mais, lors de l'analyse de la réclamation, il est "difficile de mettre en rapport le problème soulevé avec l'organisation telle qu'elle était", a-t-il expliqué. "C'est difficile de mettre en lien mais on a l'impression qu'on en a un peu plus", a-t-il ajouté, tout en soulignant aussi recevoir des "remerciements".

san/ab/APMnews

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(Par Sabine NEULAT-ISARD)

SAINT ETIENNE, LE PUY EN VELAY, CHAMBERY, AURILLAC, 25 septembre 2023 (APMnews) - En Auvergne-Rhône-Alpes, plusieurs hôpitaux ont annoncé qu'ils maintenaient, au moins temporairement, la régulation par le 15 des entrées à leur service d'urgences adultes, tandis que d'autres parviennent à tenir sans, mais parfois difficilement, selon les témoignages recueillis par APMnews.

En milieu de semaine dernière, les responsables des urgences et du Samu du CHU de Clermont Ferrand ont annoncé lors d'un point presse que leur établissement reconduisait jusqu'à nouvel ordre le dispositif mis en place depuis début juin (cf dépêche du 22/09/2023 à 15:37).

Il s'agit précisément d'une régulation par le 15 des entrées aux urgences adultes, situées à l'hôpital Gabriel-Montpied, les nuits de 18h à 6h, et les week-ends et jours fériés, toute la journée. Cette régulation ne s'accompagne pas de la fermeture nocturne du service d'urgences, des patients se présentant par eux-mêmes pouvant donc tout de même être pris en charge, après examen.

Lundi, dans un communiqué, le centre hospitalier du Puy-en-Velay, établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) de Haute-Loire, a annoncé qu'il maintenait "un filtrage de l'accès à ses urgences par la régulation du Samu entre 18h30 et 7h30 jusqu'au dimanche 5 novembre 2023". Comme ailleurs, l'accueil des femmes enceintes et des parturientes est maintenu en salle de naissance.

Il précise que "comme de nombreux services d'urgence en France", le sien "doit faire face à une demande croissante de soins malgré des ressources médicales de plus en plus rares".

Il explique que la réorganisation des ressources médicales aux urgences qu'il maintient doit permettre de "maintenir systématiquement les urgences ouvertes en journée 7j/7", ainsi que "la présence d'au moins un médecin urgentiste en service la nuit au lieu de deux", les prises en charge aux urgences hospitalières étant assurées sur ces périodes mais seulement après régulation du Samu de Haute-Loire.

Le fonctionnement H24 du Smur demeure "sur l'ensemble du département", de même que le Samu dans l'idée d'"éviter au maximum la réorientation des patients vers d'autres services d'urgence".

"La permanence des soins via la régulation libérale au 04.71.04.33.33 et la maison médicale de garde seront également disponibles le samedi et le dimanche de 8h à minuit et du lundi au vendredi en semaine de 20h à minuit", ajoute l'hôpital du Puy-en-Velay.

Une régulation toujours en cours au CHU de Saint-Etienne, un bilan prévu prochainement

Dans plusieurs autres territoires d'Auvergne-Rhône-Alpes, une régulation des entrées aux urgences est toujours en cours.

Tel est le cas à Saint-Etienne où le CHU a mis en place une régulation de 20h à 8h, 7 jours sur 7, sans fermer son service mais "en faisant tout pour que les gens passent par le 15", a précisé le Dr Nicolas Desseigne, chef du Samu, interrogé par APMnews lundi. Si un patient se présente spontanément, il est vu par un professionnel de santé et s'il y a indication de prise en charge par un plateau technique, il est pris en charge dans un tel cadre. Sinon, "il a accès à un téléphone qui permet de nous joindre", souligne le chef du Samu.

Le CHU de Saint-Etienne va effectuer un bilan "quantitatif et qualitatif" de ce dispositif d'ici le 1er novembre, ajoute Nicolas Desseigne qui indique n'avoir pas connaissance de survenue d'événements indésirables liés à la régulation. C'est en fonction de ce bilan que le CHU envisagera la suite.

En attendant, le Dr Desseigne indique que le Samu a enregistré une hausse de 10% des appels sur les deux mois de la période estivale par rapport à la même période de l'année précédente. Le service a été accompagné par des "réorganisations" et une hausse des effectifs des assistants de régulation médicale (ARM), notamment sur la période nocturne.

La question d'une régulation des passages aux urgences, voire d'une fermeture de services la nuit, face à une hausse continue des arrivées au cours des dernières années et du manque de médecins urgentistes, se pose de plus en plus souvent en Auvergne-Rhône-Alpes, note-t-on.

Dans la région de Grenoble, conjuguée à des difficultés de prise en charge en aval, elle a conduit au déclenchement d'un plan blanc territorial en novembre 2021 (cf dépêche du 08/11/2021 à 19:19) et à la mise en place d'une régulation la nuit au CHU, sachant que deux services sur quatre sont fermés la nuit depuis plusieurs mois (cf dépêche du 19/04/2023 à 18:24).

Le centre hospitalier Pierre-Oudot à Bourgoin-Jallieu (CHPO) a mis aussi en place une régulation de l'accès à ses urgences (hors urgences pédiatriques, gynécologiques et obstétricales) la nuit durant l'été par manque d'effectifs médicaux, depuis le vendredi 21 juillet.

Egalement dans le département de l'Isère, le CH de Vienne a suspendu son Smur, en raison de "difficultés de personnel médical au niveau des urgences, nécessitant des mesures d'adaptation pour répondre à la continuité de prise en charge des patients". L'hôpital a également mis en place une régulation des entrées aux urgences la nuit, entre 18h30 et 8h30.

Le 12 septembre, les hôpitaux et cliniques de Haute-Savoie ont annoncé mardi qu'ils prolongeaient jusqu'au lundi 2 octobre la régulation de l'accès à leur service d'urgences via un appel au centre 15, toutes les nuits de 18 heures à 8 heures.

En Ardèche, début septembre, le centre hospitalier d'Ardèche méridionale (Cham) a remis en œuvre la fermeture de son service d'urgences de 18h30 au lendemain à 8h30, pendant tout le mois de septembre, mais avec un Smur qui reste opérationnel. L'accueil des urgences reste ouvert de 8h30 à 18h30.

En revanche, en Savoie, le CH Métropole Savoie (Chambéry/Aix-les-Bains) qui avait mis en place une régulation la nuit, de 19h à 8h, début juillet, a annoncé lundi à APMnews qu'il avait mis fin à ce dispositif qui ne portait que sur la période estivale. Il conseille cependant au public d'appeler le 15, "pour être bien orienté, de jour comme de nuit".

Pas de régulation au CH d'Aurillac, mais une gestion "au jour le jour"

Malgré des tensions sur les effectifs médicaux et des difficultés, le centre hospitalier d'Aurillac, établissement support du GHT Cantal, n'a encore jamais eu à mettre en place de régulation pour l'accès à ses urgences et n'a pas dû fermer son service la nuit, comme l'a fait déjà le service d'urgences du CH de Saint-Flour dans son département.

"Avec un médecin aux urgences, les urgences ont toujours été prises en charge, mais c'est compliqué", a reconnu le Dr Jonathan Duchenne, chef du département de médecine d'urgence de l'hôpital d'Aurillac, lors d'un point presse, organisé lundi et qu'APMnews a pu suivre en visioconférence.

"Fermer le service d'urgences serait compliqué dans la mesure où ce serait une autre structure qui devrait prendre en charge les patients", a-t-il souligné. "J'espère qu’on ne sera jamais amenés à le faire", a-t-il ajouté.

Sur la régulation, "cela dépend beaucoup des territoires et de l'organisation interne", a-t-il estimé. "Dans notre fonctionnement territorial, je ne sais pas si on aurait un bénéfice d'une régulation, avec le risque d'engorger le 15. Nous avons en outre un très bon fonctionnement avec la médecine ambulatoire et nous réorientons déjà de 10 à 15% des patients vers la médecine libérale [...]. Pour l'instant, on s'y retrouve comme cela".

"Pour l'instant, on n'a pas fermé, mais c'est pour le moment, et c'est pratiquement au jour le jour", s'est inquiété le président de la commission médicale d'établissement (CME), Mathieu Kuentz. "Pour les urgences, on a deux médecins qui doivent passer au moins 10% de leur temps chacun à organiser les plannings pour essayer d'avoir une continuité. On est au point où le moindre arrêt maladie fait gripper l'ensemble de la structure et conduirait à fermer des lignes encore plus qu'aujourd'hui. On n'a pas de gras", a-t-il insisté.

"On a fonctionné cet été parce que les urgentistes ont accepté de décaler leurs congés et de faire du temps de travail additionnel. Il n'y a pas eu de fermeture mais c'est dû à la volonté des urgentistes. On ne sait pas combien de temps on va pouvoir tenir", a-t-il ajouté en craignant des "départs" et en révélant que le service d'urgence est à "moins de 50% de ses effectifs".

Le Dr Duchenne a précisé que cette situation de manque d'effectifs avait conduit à une augmentation du nombre des réclamations de la part des usagers en raison de l'allongement des temps d'attente.

Mais, lors de l'analyse de la réclamation, il est "difficile de mettre en rapport le problème soulevé avec l'organisation telle qu'elle était", a-t-il expliqué. "C'est difficile de mettre en lien mais on a l'impression qu'on en a un peu plus", a-t-il ajouté, tout en soulignant aussi recevoir des "remerciements".

san/ab/APMnews

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