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27/10 2022
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FONCTION PUBLIQUE: EMMANUEL MACRON ASSURE QUE LES RÈGLES DE CALCUL DE LA RETRAITE NE CHANGERONT PAS

PARIS, 27 octobre 2022 (APMnews) - Emmanuel Macron a promis que les règles de calcul de la retraite ne seront pas modifiées pour les fonctionnaires, lors d'une interview sur France 2, mercredi soir.

"Pour nos fonctionnaires, on ne va pas changer les modes de calcul. Il y aura toujours les mêmes règles pour les fonctionnaires et les salariés du privé", a fait valoir le président de la République. La pension de base des fonctionnaires est actuellement calculée sur la base du dernier traitement indiciaire brut détenu depuis au moins six mois à la date de la cessation de fonctions, rappelle-t-on.

Il a ajouté que la question de la pénibilité "sera négociée" dans le cadre de la réforme et que les catégories actives, concernant entre autres des aides-soignantes, sages-femmes, et infirmières, seront prises en compte.

"L'enjeu d'équité et de justice sociale pourra porter sur des éléments de convergence entre les régimes, la discussion sera ouverte là-dessus" mais "sans relancer à ce stade une réforme systémique qui viendrait fusionner tous les régimes en un seul par exemple", a expliqué mardi le cabinet d'Olivier Dussopt, ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion, interrogé par APMnews, lors d'un débrief à l'issue des premières discussions avec les partenaires sociaux sur le cycle 1 de la concertation relative à la réforme des retraites.

Le jeudi 20 octobre, au micro de Sud Radio, le ministre de la fonction publique, Stanislas Guerini, avait déjà souligné que la pension des fonctionnaires devrait continuer à se baser sur les six derniers mois de salaire.

"On doit mieux organiser le temps de travail entre les médecins et les paramédicaux"

Emmanuel Macron s'est également exprimé sur plusieurs sujets en matière de santé. Interrogé sur les difficultés en pédiatrie, il a souligné qu''on n'a pas assez médecins à l'hôpital et en ville, il y a une crise dans les services hospitaliers et les déserts médicaux".

Il a salué l'action cet été de François Braun, ministre de la santé et de la prévention, dans le cadre des mesures issues de la "mission flash" sur les urgences et les soins non programmés (cf dépêche du 12/07/2022 à 12:50).

Emmanuel Macron a mentionné les mesures concernant les rémunérations du travail de nuit et de régulation revalorisées, ainsi que la responsabilisation et l'accompagnement des médecins de ville pour les inciter à réguler et "éviter que nous le monde aille aux urgences".

A ce sujet, la Fédération hospitalière de France (FHF) a abondé et appelé à ce que les "revalorisations des gardes et astreintes et du travail de nuit en vigueur cet été soient prolongées sans délai, pour tout l'hiver, et qu’elles soient financées", dans un communiqué diffusé jeudi.

Par ailleurs, Emmanuel Macron a jugé nécessaire d'aller plus loin que les mesures issues du Ségur de la santé, expliquant qu’il "faut améliorer beaucoup plus vite qu’on ne le fait les conditions de travail, en simplifiant la vie des soignants, leur quotidien. Les conditions de travail à l'hôpital n'ont pas assez changé malgré le Ségur". Il souhaite "convaincre ceux qui sont partis de revenir [avec] des conditions meilleures".

Il a en outre considéré qu'"on doit mieux organiser le temps travail entre les médecins, en particulier les spécialistes, et les paramédicaux", souhaitant encourager à déléguer des tâches.

"Je veux aussi qu'on réforme l'organisation des hôpitaux et que les soignants retrouvent le pouvoir à échelle du service", a-t-il ajouté.

"On va donner plus de responsabilités à nos infirmières, nos kinésithérapeutes, pharmaciens, à tous nos paramédicaux, psychologues et autres pour que beaucoup de tâches qui sont faites pas les médecins puissent aller vers ces derniers", a poursuivi le président de la République. Le "sens du Conseil national de refondation" (CNR) est "d'organiser à l'échelle du territoire les bonnes solutions avec les outils qui sont donnés".

La FHF a également salué les propos du président de la République à ce sujet: "Il y a urgence à aller plus loin et plus vite sur la prévention, l'évolution des compétences et des partages de tâches entre professionnels médicaux et paramédicaux et l'attractivité des métiers. Les mesures prises ces deux dernières années, dont le Ségur de la Santé, ont constitué un rattrapage sans précédent mais doivent être complétées pour améliorer en profondeur les conditions de travail des hospitaliers."

jyp/ab/APMnews

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FONCTION PUBLIQUE: EMMANUEL MACRON ASSURE QUE LES RÈGLES DE CALCUL DE LA RETRAITE NE CHANGERONT PAS

PARIS, 27 octobre 2022 (APMnews) - Emmanuel Macron a promis que les règles de calcul de la retraite ne seront pas modifiées pour les fonctionnaires, lors d'une interview sur France 2, mercredi soir.

"Pour nos fonctionnaires, on ne va pas changer les modes de calcul. Il y aura toujours les mêmes règles pour les fonctionnaires et les salariés du privé", a fait valoir le président de la République. La pension de base des fonctionnaires est actuellement calculée sur la base du dernier traitement indiciaire brut détenu depuis au moins six mois à la date de la cessation de fonctions, rappelle-t-on.

Il a ajouté que la question de la pénibilité "sera négociée" dans le cadre de la réforme et que les catégories actives, concernant entre autres des aides-soignantes, sages-femmes, et infirmières, seront prises en compte.

"L'enjeu d'équité et de justice sociale pourra porter sur des éléments de convergence entre les régimes, la discussion sera ouverte là-dessus" mais "sans relancer à ce stade une réforme systémique qui viendrait fusionner tous les régimes en un seul par exemple", a expliqué mardi le cabinet d'Olivier Dussopt, ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion, interrogé par APMnews, lors d'un débrief à l'issue des premières discussions avec les partenaires sociaux sur le cycle 1 de la concertation relative à la réforme des retraites.

Le jeudi 20 octobre, au micro de Sud Radio, le ministre de la fonction publique, Stanislas Guerini, avait déjà souligné que la pension des fonctionnaires devrait continuer à se baser sur les six derniers mois de salaire.

"On doit mieux organiser le temps de travail entre les médecins et les paramédicaux"

Emmanuel Macron s'est également exprimé sur plusieurs sujets en matière de santé. Interrogé sur les difficultés en pédiatrie, il a souligné qu''on n'a pas assez médecins à l'hôpital et en ville, il y a une crise dans les services hospitaliers et les déserts médicaux".

Il a salué l'action cet été de François Braun, ministre de la santé et de la prévention, dans le cadre des mesures issues de la "mission flash" sur les urgences et les soins non programmés (cf dépêche du 12/07/2022 à 12:50).

Emmanuel Macron a mentionné les mesures concernant les rémunérations du travail de nuit et de régulation revalorisées, ainsi que la responsabilisation et l'accompagnement des médecins de ville pour les inciter à réguler et "éviter que nous le monde aille aux urgences".

A ce sujet, la Fédération hospitalière de France (FHF) a abondé et appelé à ce que les "revalorisations des gardes et astreintes et du travail de nuit en vigueur cet été soient prolongées sans délai, pour tout l'hiver, et qu’elles soient financées", dans un communiqué diffusé jeudi.

Par ailleurs, Emmanuel Macron a jugé nécessaire d'aller plus loin que les mesures issues du Ségur de la santé, expliquant qu’il "faut améliorer beaucoup plus vite qu’on ne le fait les conditions de travail, en simplifiant la vie des soignants, leur quotidien. Les conditions de travail à l'hôpital n'ont pas assez changé malgré le Ségur". Il souhaite "convaincre ceux qui sont partis de revenir [avec] des conditions meilleures".

Il a en outre considéré qu'"on doit mieux organiser le temps travail entre les médecins, en particulier les spécialistes, et les paramédicaux", souhaitant encourager à déléguer des tâches.

"Je veux aussi qu'on réforme l'organisation des hôpitaux et que les soignants retrouvent le pouvoir à échelle du service", a-t-il ajouté.

"On va donner plus de responsabilités à nos infirmières, nos kinésithérapeutes, pharmaciens, à tous nos paramédicaux, psychologues et autres pour que beaucoup de tâches qui sont faites pas les médecins puissent aller vers ces derniers", a poursuivi le président de la République. Le "sens du Conseil national de refondation" (CNR) est "d'organiser à l'échelle du territoire les bonnes solutions avec les outils qui sont donnés".

La FHF a également salué les propos du président de la République à ce sujet: "Il y a urgence à aller plus loin et plus vite sur la prévention, l'évolution des compétences et des partages de tâches entre professionnels médicaux et paramédicaux et l'attractivité des métiers. Les mesures prises ces deux dernières années, dont le Ségur de la Santé, ont constitué un rattrapage sans précédent mais doivent être complétées pour améliorer en profondeur les conditions de travail des hospitaliers."

jyp/ab/APMnews

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