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11/01 2024
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GH NORD ESSONNE: LE NOUVEL HÔPITAL DE SACLAY S'APPRÊTE À ACCUEILLIR SES PREMIERS PATIENTS DÉBUT JUIN

(Par Maryannick LE BRIS)

LONGJUMEAU (Essonne), 11 janvier 2024 (APMnews) - Le Groupe hospitalier Nord Essonne (GHNE) a maintenu son calendrier initial d'ouverture du nouvel hôpital de Saclay début juin, renforcé son projet d'hôpital de proximité de Longjumeau, mais devra temporairement remplacer les urgences du site de Juvisy par un centre de soins non programmés, a expliqué lundi Cédric Lussiez, directeur du GHNE, dans un entretien à APMnews.

Le nouvel hôpital de Saclay, qui doit accueillir la grande majorité des activités de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) du GHNE, devrait pouvoir ouvrir ses portes aux patients "le 3 juin, ce qui était la date prévue il y a sept ans", s'est félicité Cédric Lussiez (cf dépêche du 13/01/2023 à 11:39). "On a tenu cette date malgré le Covid, malgré les modifications, l'agrandissement du bâtiment…, c'était un petit défi et on a réussi à le relever."

Le bâtiment est terminé pour le gros œuvre "depuis plus d'un an" et l'ensemble de l'hôpital sera progressivement réceptionné entre fin janvier et fin mars. Les installations seront alors terminées "sur un plan technique général", avant la mise en place des derniers équipements. Le coût de l'opération s'élève à 237 millions d'euros (M€), intégrant 5 M€ pour la construction d'une crèche hospitalière.

Par rapport à ce qui était prévu il y a un an, "on a ajouté six places d'hôpital de jour de médecine pour l'extension de notre HDJ de neurologie et de notre HDJ métabolique", a expliqué Cédric Lussiez, précisant que le site du plateau de Saclay comportera "490 lits et places de MCO".

Grâce à l'amélioration de la situation sur le front des recrutements infirmiers, le GHNE a, fin 2023, réussi à "ouvrir une petite dizaine de lits de médecine de plus que l'hiver dernier", "fort utiles car on était en quasi-saturation en permanence depuis la mi-décembre", a-t-il souligné. Cette moindre tension sur les effectifs est également positive pour l'ouverture du nouveau site: elle va "nous permettre d'ouvrir d'emblée toutes nos capacités à Saclay et de respecter le projet de l'établissement".

Le GHNE a par ailleurs renforcé ses effectifs médicaux, notamment aux urgences, en réanimation, chirurgie digestive, pédiatrie, pédopsychiatrie, pneumologie, gastro-entérologie, ou encore en neurologie.

Après l'ouverture du nouvel hôpital, "par rapport au capacitaire existant [tous sites du GHNE confondus], on va avoir plus de lits et places [820 au total], puisque l'on va avoir plus de spécialités médicales notamment, et beaucoup plus de places ambulatoires en médecine comme en chirurgie", a souligné Cédric Lussiez, selon qui il y aura un "doublement des hospitalisations ambulatoires".

"On aura légèrement plus de lits qu'avant la crise Covid, mais beaucoup moins qu'en 2017, le moment où on a atteint notre maximum historique", a-t-il néanmoins relevé.

Le calendrier du bâtiment Pasrel a cependant pris du retard. Consacré, sur le site de Saclay, à la recherche et l'innovation, il accueillera une plateforme de biologie, d'imagerie et de médecine nucléaire. Les maîtres d'œuvre sont le CEA et l'université, en lien avec l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP). Le groupement retenu ne sera pas connu avant mars, au lieu de septembre 2023. Le bâtiment devrait voir le jour fin 2027, selon Cédric Lussiez.

Comme annoncé (cf dépêche du 28/01/2022 à 17:40), l'hôpital de Longjumeau sera transformé en hôpital de proximité dès le 30 juin, avec des aménagements "très positifs" décidés avec l'agence régionale de santé (ARS) "il y a quelques semaines", a-t-il souligné. Alors que le site devait disposer d'une "antenne d'urgence ouverte seulement en journée, on a obtenu de l'ouvrir 24 heures sur 24 avec une unité d'hospitalisation de courte durée [UHCD] beaucoup plus importante et davantage de lits de médecine", a-t-il détaillé.

Pour rappel, l'hôpital de proximité sera d'abord installé dans les locaux actuels de Longjumeau, puis d'ici trois ans dans un nouveau bâtiment. Il rassemblera donc un service d'urgences (prévu pour 45.000 passages annuels) avec une UHCD de 10 places, une antenne du Smur, un centre de consultations et de soins non programmés, une unité d'imagerie, "un service de médecine qui comportera 20 places en été et 30 places en hiver, un service de soins de suite de 26 lits, un service de soins palliatifs de 12 lits, des hôpitaux de jour en diabétologie et de gériatrie", ainsi que des consultations avancées dans plusieurs disciplines.

L'augmentation capacitaire de cet hôpital de proximité en médecine polyvalente représente un levier pour mieux "affronter l'hiver", selon Cédric Lussiez, alors que précédemment "on avait beaucoup développé nos spécialités médicales et chirurgicales, [sans avoir une] augmentation capacitaire possible en hiver". Le renforcement de ce site permettra aussi à l'hôpital de Saclay de "jouer son rôle d'hôpital de référence".

Le retour des urgences à Juvisy prévu en décembre 2026

"On maintient également sur le site de Longjumeau notre maison des femmes, ouverte il y a un peu plus d'un an", a précisé Cédric Lussiez.

A partir de fin juin devront arriver à Longjumeau les services déménagés du site de Juvisy, qui doit accueillir une clinique construite par le groupe Korian, qui a racheté le terrain. Il a été prévu, dans le cadre d'un partenariat public-privé, que le GHNE assure la prise en charge des urgences dans cet établissement privé.

Mais "on doit transformer l'antenne d'urgence, qui devait être maintenue à Juvisy, en centre de soins non programmés pendant une durée d'environ deux ans et demi", entre juillet et décembre 2026, a expliqué le directeur du GHNE, précisant qu'est aussi maintenue sur le site une antenne du Smur. "Korian a pris pas mal de retard dans les travaux, ce qui fait que dans l'intervalle, nous ne sommes pas techniquement en mesure de maintenir une antenne d'urgence sur Juvisy".

Quand Korian aura construit la clinique, "on réouvrira une antenne d'urgence dans le nouveau bâtiment". La clinique comprendra par ailleurs "essentiellement 240 lits et places de rééducation et de soins de suite" dans le cadre d'autorisations d'activité accordées au groupe par l'ARS. Un premier bâtiment doit d'abord être livré pour le pôle gériatrie et les urgences, puis un autre avec une offre de rééducation et de réhabilitation.

Sur le site d'Orsay du GHNE seront maintenus "52 lits de soins de suite et une vingtaine de places de rééducation", tandis que la psychiatrie est conservée à Bures-sur-Yvette.

Parmi les partenariats déjà en cours, le directeur du GHNE a cité l'installation d'un robot chirurgical à l'hôpital Béclère de l'AP-HP (Hauts-de-Seine), "dont l'activité commence dans trois semaines". Les praticiens en chirurgie digestive et gynécologique de GHNE "s'en serviront un jour par semaine, avant l'acquisition de notre propre robot, j'espère l'an prochain".

Le GHNE a par ailleurs développé une activité de gastro-entérologie bi-site à dimension universitaire, partagée avec l'hôpital Béclère.

Cédric Lussiez a également mentionné la création d'une cellule d'appui à la recherche et à l'innovation, qui a été "portée sur les fonts baptismaux par le président de la CME [commission médicale d'établissement]", le Dr Bruno Faggianelli, et est dirigée par le chef de service de médecine nucléaire, le Pr Vincent Lebon, "avec le soutien de notre directeur des systèmes d'information et de l'innovation numérique".

L'unité de soins pour les jeunes (UniSonJe), située à Bures-sur-Yvette et qui a bénéficié d'une nouvelle reconnaissance par l'ARS, se développe pour "pouvoir gérer à distance un certain nombre de cas complexes, mobiliser les outils de l'intelligence artificielle pour traiter le sujet de la souffrance psychique à l'adolescence et des jeunes adultes" et de la transition dans les parcours de prise en charge, a aussi évoqué Cédric Lussiez.

Dans le projet de bâtiment Pasrel, la pédopsychiatrie et la psychiatrie "disposeront d'une structure de recherche parce qu'elles sont parmi nos disciplines phares", a-t-il souligné.

S'agissant de l'évolution de l'activité du GHNE, le directeur a expliqué que la reprise était "extrêmement lente depuis le Covid", avec un volume de séjours "à peu près stable" en 2023 mais une "forte hausse de l'activité ambulatoire, notamment des séances de chimiothérapie".

Sur le plan financier, la situation "reste dégradée" et "logiquement, [elle] devrait commencer à se rétablir à partir du 3 juin prochain", dès l'ouverture du site de Saclay, pronostique Cédric Lussiez. Il prévoit pour 2023 une "stabilisation du déficit" à "environ 4% du compte principal" (246 M€).

mlb/nc/APMnews

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(Par Maryannick LE BRIS)

LONGJUMEAU (Essonne), 11 janvier 2024 (APMnews) - Le Groupe hospitalier Nord Essonne (GHNE) a maintenu son calendrier initial d'ouverture du nouvel hôpital de Saclay début juin, renforcé son projet d'hôpital de proximité de Longjumeau, mais devra temporairement remplacer les urgences du site de Juvisy par un centre de soins non programmés, a expliqué lundi Cédric Lussiez, directeur du GHNE, dans un entretien à APMnews.

Le nouvel hôpital de Saclay, qui doit accueillir la grande majorité des activités de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) du GHNE, devrait pouvoir ouvrir ses portes aux patients "le 3 juin, ce qui était la date prévue il y a sept ans", s'est félicité Cédric Lussiez (cf dépêche du 13/01/2023 à 11:39). "On a tenu cette date malgré le Covid, malgré les modifications, l'agrandissement du bâtiment…, c'était un petit défi et on a réussi à le relever."

Le bâtiment est terminé pour le gros œuvre "depuis plus d'un an" et l'ensemble de l'hôpital sera progressivement réceptionné entre fin janvier et fin mars. Les installations seront alors terminées "sur un plan technique général", avant la mise en place des derniers équipements. Le coût de l'opération s'élève à 237 millions d'euros (M€), intégrant 5 M€ pour la construction d'une crèche hospitalière.

Par rapport à ce qui était prévu il y a un an, "on a ajouté six places d'hôpital de jour de médecine pour l'extension de notre HDJ de neurologie et de notre HDJ métabolique", a expliqué Cédric Lussiez, précisant que le site du plateau de Saclay comportera "490 lits et places de MCO".

Grâce à l'amélioration de la situation sur le front des recrutements infirmiers, le GHNE a, fin 2023, réussi à "ouvrir une petite dizaine de lits de médecine de plus que l'hiver dernier", "fort utiles car on était en quasi-saturation en permanence depuis la mi-décembre", a-t-il souligné. Cette moindre tension sur les effectifs est également positive pour l'ouverture du nouveau site: elle va "nous permettre d'ouvrir d'emblée toutes nos capacités à Saclay et de respecter le projet de l'établissement".

Le GHNE a par ailleurs renforcé ses effectifs médicaux, notamment aux urgences, en réanimation, chirurgie digestive, pédiatrie, pédopsychiatrie, pneumologie, gastro-entérologie, ou encore en neurologie.

Après l'ouverture du nouvel hôpital, "par rapport au capacitaire existant [tous sites du GHNE confondus], on va avoir plus de lits et places [820 au total], puisque l'on va avoir plus de spécialités médicales notamment, et beaucoup plus de places ambulatoires en médecine comme en chirurgie", a souligné Cédric Lussiez, selon qui il y aura un "doublement des hospitalisations ambulatoires".

"On aura légèrement plus de lits qu'avant la crise Covid, mais beaucoup moins qu'en 2017, le moment où on a atteint notre maximum historique", a-t-il néanmoins relevé.

Le calendrier du bâtiment Pasrel a cependant pris du retard. Consacré, sur le site de Saclay, à la recherche et l'innovation, il accueillera une plateforme de biologie, d'imagerie et de médecine nucléaire. Les maîtres d'œuvre sont le CEA et l'université, en lien avec l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP). Le groupement retenu ne sera pas connu avant mars, au lieu de septembre 2023. Le bâtiment devrait voir le jour fin 2027, selon Cédric Lussiez.

Comme annoncé (cf dépêche du 28/01/2022 à 17:40), l'hôpital de Longjumeau sera transformé en hôpital de proximité dès le 30 juin, avec des aménagements "très positifs" décidés avec l'agence régionale de santé (ARS) "il y a quelques semaines", a-t-il souligné. Alors que le site devait disposer d'une "antenne d'urgence ouverte seulement en journée, on a obtenu de l'ouvrir 24 heures sur 24 avec une unité d'hospitalisation de courte durée [UHCD] beaucoup plus importante et davantage de lits de médecine", a-t-il détaillé.

Pour rappel, l'hôpital de proximité sera d'abord installé dans les locaux actuels de Longjumeau, puis d'ici trois ans dans un nouveau bâtiment. Il rassemblera donc un service d'urgences (prévu pour 45.000 passages annuels) avec une UHCD de 10 places, une antenne du Smur, un centre de consultations et de soins non programmés, une unité d'imagerie, "un service de médecine qui comportera 20 places en été et 30 places en hiver, un service de soins de suite de 26 lits, un service de soins palliatifs de 12 lits, des hôpitaux de jour en diabétologie et de gériatrie", ainsi que des consultations avancées dans plusieurs disciplines.

L'augmentation capacitaire de cet hôpital de proximité en médecine polyvalente représente un levier pour mieux "affronter l'hiver", selon Cédric Lussiez, alors que précédemment "on avait beaucoup développé nos spécialités médicales et chirurgicales, [sans avoir une] augmentation capacitaire possible en hiver". Le renforcement de ce site permettra aussi à l'hôpital de Saclay de "jouer son rôle d'hôpital de référence".

Le retour des urgences à Juvisy prévu en décembre 2026

"On maintient également sur le site de Longjumeau notre maison des femmes, ouverte il y a un peu plus d'un an", a précisé Cédric Lussiez.

A partir de fin juin devront arriver à Longjumeau les services déménagés du site de Juvisy, qui doit accueillir une clinique construite par le groupe Korian, qui a racheté le terrain. Il a été prévu, dans le cadre d'un partenariat public-privé, que le GHNE assure la prise en charge des urgences dans cet établissement privé.

Mais "on doit transformer l'antenne d'urgence, qui devait être maintenue à Juvisy, en centre de soins non programmés pendant une durée d'environ deux ans et demi", entre juillet et décembre 2026, a expliqué le directeur du GHNE, précisant qu'est aussi maintenue sur le site une antenne du Smur. "Korian a pris pas mal de retard dans les travaux, ce qui fait que dans l'intervalle, nous ne sommes pas techniquement en mesure de maintenir une antenne d'urgence sur Juvisy".

Quand Korian aura construit la clinique, "on réouvrira une antenne d'urgence dans le nouveau bâtiment". La clinique comprendra par ailleurs "essentiellement 240 lits et places de rééducation et de soins de suite" dans le cadre d'autorisations d'activité accordées au groupe par l'ARS. Un premier bâtiment doit d'abord être livré pour le pôle gériatrie et les urgences, puis un autre avec une offre de rééducation et de réhabilitation.

Sur le site d'Orsay du GHNE seront maintenus "52 lits de soins de suite et une vingtaine de places de rééducation", tandis que la psychiatrie est conservée à Bures-sur-Yvette.

Parmi les partenariats déjà en cours, le directeur du GHNE a cité l'installation d'un robot chirurgical à l'hôpital Béclère de l'AP-HP (Hauts-de-Seine), "dont l'activité commence dans trois semaines". Les praticiens en chirurgie digestive et gynécologique de GHNE "s'en serviront un jour par semaine, avant l'acquisition de notre propre robot, j'espère l'an prochain".

Le GHNE a par ailleurs développé une activité de gastro-entérologie bi-site à dimension universitaire, partagée avec l'hôpital Béclère.

Cédric Lussiez a également mentionné la création d'une cellule d'appui à la recherche et à l'innovation, qui a été "portée sur les fonts baptismaux par le président de la CME [commission médicale d'établissement]", le Dr Bruno Faggianelli, et est dirigée par le chef de service de médecine nucléaire, le Pr Vincent Lebon, "avec le soutien de notre directeur des systèmes d'information et de l'innovation numérique".

L'unité de soins pour les jeunes (UniSonJe), située à Bures-sur-Yvette et qui a bénéficié d'une nouvelle reconnaissance par l'ARS, se développe pour "pouvoir gérer à distance un certain nombre de cas complexes, mobiliser les outils de l'intelligence artificielle pour traiter le sujet de la souffrance psychique à l'adolescence et des jeunes adultes" et de la transition dans les parcours de prise en charge, a aussi évoqué Cédric Lussiez.

Dans le projet de bâtiment Pasrel, la pédopsychiatrie et la psychiatrie "disposeront d'une structure de recherche parce qu'elles sont parmi nos disciplines phares", a-t-il souligné.

S'agissant de l'évolution de l'activité du GHNE, le directeur a expliqué que la reprise était "extrêmement lente depuis le Covid", avec un volume de séjours "à peu près stable" en 2023 mais une "forte hausse de l'activité ambulatoire, notamment des séances de chimiothérapie".

Sur le plan financier, la situation "reste dégradée" et "logiquement, [elle] devrait commencer à se rétablir à partir du 3 juin prochain", dès l'ouverture du site de Saclay, pronostique Cédric Lussiez. Il prévoit pour 2023 une "stabilisation du déficit" à "environ 4% du compte principal" (246 M€).

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