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23/01 2024
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GRAND HÔPITAL DE L'EST FRANCILIEN: 2024 SERA UNE ANNÉE "CHARNIÈRE" AVEC L'OUVERTURE DU NOUVEL HÔPITAL DE MEAUX (J. GOEMINNE)

(Par Caroline BESNIER, à Meaux)

MEAUX, 23 janvier 2024 (APMnews) - L'année 2024 sera une année "charnière" pour le Grand hôpital de l'Est francilien (Ghef), avec notamment l'ouverture en fin d'année du nouvel hôpital de Meaux, l'actualisation du projet médico-soignant et un projet d'universitarisation, a affirmé lundi son nouveau directeur, Jérôme Goeminne, dans son discours de vœux.

Jérôme Goeminne est arrivé en décembre 2023 à la tête de l'établissement pour succéder à Jean-Christophe Phelep, parti en juillet 2023 diriger le groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS à Lorient, Quimperlé, Port-Louis, Riantec et Le Faouët).

Pour le site Saint-Faron à Meaux, il prévoit une année 2024 "exceptionnelle" et "inoubliable" du fait de l'ouverture du nouveau bâtiment de médecine, chirurgie et psychiatrie (MCP, plateau technique, urgences, imagerie, secteur interventionnel, soins critiques, chirurgie ambulatoire et hospitalisation en médecine, chirurgie et psychiatrie), dont la première pierre a été posée en septembre 2022 (cf dépêche du 20/09/2022 à 10:25).

Il a précisé à APMnews, en marge de la cérémonie, que le bâtiment serait livré fin novembre et inauguré en décembre avec des emménagements prévus entre fin novembre et fin février 2025.

Il s'agit de l'opération phare du projet de reconstruction et de rénovation du site. Outre la construction du bâtiment MCP à côté du bâtiment B (services de médecine actuellement, reconfiguré en plateau ambulatoire et de consultations), ce projet prévoit la désaffection des bâtiments A (chirurgie, réanimation, hématologie clinique, bloc opératoire et urgences) et D (psychiatrie adulte) (cf dépêche du 10/11/2020 à 19:06 et dépêche du 05/11/2021 à 17:47).

La direction table sur le lancement de la rénovation du bâtiment B dans la foulée de la livraison du nouvel hôpital.

"C'est presque 200 millions d'euros (M€) d'investissement pour disposer d'un outil performant pour mieux soigner et améliorer les conditions de travail [des professionnels]", a souligné Jérôme Goeminne.

Pour organiser l'activité dans les nouveaux locaux, "des groupes de travail participatifs avec chaque service et des réunions régulières avec les organisations syndicales sont lancées", a-t-il relaté.

Un autre sujet important pour le Ghef en 2024 concernera la mise à jour et "l'enrichissement" du projet médico-soignant", sous l'égide du président de la commission médicale d'établissement (CME), Omar Belkhodja, et "avec l'ensemble des responsables médicaux et soignants".

L'objectif est de se "mettre dans les pas" du projet régional de santé (PRS), dont le Ghef partage les priorités sur la psychiatrie, la pédopsychiatrie et la périnatalité.

"L'actualité récente nous oblige, notamment en santé mentale et en périnatalité, […] à nous dépasser, à casser les barrières et à décloisonner, à renforcer notre vision territoriale avec tous les acteurs intra-Ghef mais surtout extérieurs, et libérer encore davantage les énergies du terrain pour mieux soigner, mieux prendre en charge les usagers et mieux se coordonner."

Le Ghef travaillera aussi cette année à définir puis mettre en œuvre un "grand plan d'attractivité" pour toutes les professions, "médicales d'abord, mais aussi soignantes, logistiques, techniques, administratives", a observé Jérôme Goeminne. L'idée est de mettre en avant les "atouts" de l'établissement, les consolider et les coordonner (cf dépêche du 24/01/2023 à 18:22).

Omar Belkhodja a tenu à évoquer la situation des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue), "catégorie de médecins qui permet à notre système de santé de tenir", qui "rend un grand service à nos hôpitaux et à nos patients" et qui "mériterait plus de reconnaissance et de considération de nos pouvoirs publics".

Lundi, le ministère du travail, de la santé et des solidarités a annoncé que les Padhue non admis aux épreuves de vérification des connaissances (EVC) 2023 seraient autorisés à continuer de travailler jusqu'à la publication des textes d'application des dispositions de la "loi Valletoux" permettant des autorisations temporaires d'exercice (cf dépêche du 22/01/2024 à 17:43).

Créer des pôles universitaires en lien avec l'AP-HP

Parmi les sujets à approfondir, le président de la CME a mentionné l'amélioration des conditions de travail (un environnement de travail "dynamique et épanouissant"), l'optimisation de la qualité des soins, le décloisonnement de l'hôpital, le renforcement des liens avec les partenaires régionaux et territoriaux, la place de la santé publique, du handicap et de l'éthique, la reconnaissance des efforts réalisés par les équipes et le positionnement dans la course à l'universitarisation.

Un des grands projets de l'établissement est de réussir à créer des pôles universitaires en lien avec l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP). Le directeur a fait part de la volonté de "poser les bases d'un partenariat universitaire" car le Ghef "dispose de services de références au niveau national qui n'ont rien à envier aux CHU".

"A nous […] de développer dans certaines disciplines le triptyque indissociable soins-enseignement-recherche au profit des patients et du territoire", a-t-il lancé.

Le directeur a qualifié le Ghef de "place forte de la recherche médicale en Ile-de-France" et appelé à continuer à renforcer les projets autour de la fédération de recherche du Ghef et de chaque pôle.

2024 sera par ailleurs l'année de préparation de la certification, prévue en mars 2025, et celle des Jeux olympiques, pour lesquels le site de Meaux ouvrira cet été des unités médicales et chirurgicales supplémentaires.

Enfin, le projet de nouveau dossier patient informatisé est "en cours de gestation".

Aval: consolider les coopérations avec LNA santé et LRS

Pour améliorer l'aval du court séjour, le directeur a évoqué la consolidation des coopérations avec LNA santé et La Renaissance sanitaire (LRS) sur l'ensemble du territoire du Nord-Seine-et-Marne.

Sur le site d'Orgemont à Meaux, il est ainsi prévu d'amplifier le partenariat avec LNA pour l'activité de réadaptation et de préparer l'ouverture de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) (transfert des lits de Crouy-sur-Ourcq pilotés actuellement par le Ghef) et celle d'une unité de soins palliatifs en partenariat avec le Ghef, tous deux gérés par LNA.

De plus, "notre partenariat avec LRS sera consolidé au travers du lancement d'un nouveau bâtiment de réadaptation sur le site de Marne-la-Vallée, géré par LRS et tout autant intégré dans des logiques de parcours avec les services du Ghef", a fait valoir Jérôme Goeminne.

S'agissant des autres sites, il est prévu en 2024 d'avancer sur la modernisation des urgences, du bloc opératoire et de la psychiatrie à Coulommiers, de lancer le plan de modernisation des instituts de formation à Coulommiers et Lagny-sur-Marne et de développer les services de gériatrie à Jouarre.

Parmi les réalisations 2023, le directeur a cité l'ouverture d'une unité de 20 lits de médecine polyvalente pour fluidifier les parcours patients après passage aux urgences, celle du centre de formation par simulation SimGhef et celle de la maison médicale de garde de Meaux en partenariat avec la médecine de ville.

Il a également évoqué l'intégration des lits de réadaptation de LRS sur le bâtiment A à Meaux, la certification Qualiopi des instituts de formation de Meaux sans aucune réserve et le déménagement d'une partie des services administratifs.

Travaux à engager sur la psychiatrie

Dans son discours, le vice-président du conseil de surveillance et maire de Meaux, Jean-François Copé (LR), a salué l'arrivée du nouveau directeur, estimant qu'il était "l'homme de la situation" et souligné un "alignement des planètes" à la tête du Ghef et de la CME pour relever les défis et avancer dans une "logique synergique" entre les sites.

Il a également plaidé pour ériger la santé mentale comme priorité nationale, évoquant le quintuple meurtre commis à Meaux fin décembre 2023 par un homme souffrant de troubles psychiatriques, à la suite de "nombreuses failles" n'ayant pas permis de l'empêcher.

Afin de mieux coordonner les actions des acteurs actuellement trop en silos, d'identifier les difficultés sur le territoire et de trouver des solutions, il souhaite mettre en place un groupe de travail associant la filière psychiatrique et tous les acteurs impliqués sur ce sujet, le département, le Ghef, l'agence régionale de santé (ARS) et le procureur de la République.

Il a par ailleurs prôné la poursuite de l'articulation avec la médecine de ville et s'est félicité de l'ouverture fin 2023 de la maison médicale de garde, qui permet "d'alléger un peu les urgences".

Le directeur du Ghef a précisé à APMnews que l'établissement avait fini l'exercice 2023 en excédent d'environ 13 M€ sur un budget de 600 M€.

cb/nc/APMnews

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GRAND HÔPITAL DE L'EST FRANCILIEN: 2024 SERA UNE ANNÉE "CHARNIÈRE" AVEC L'OUVERTURE DU NOUVEL HÔPITAL DE MEAUX (J. GOEMINNE)

(Par Caroline BESNIER, à Meaux)

MEAUX, 23 janvier 2024 (APMnews) - L'année 2024 sera une année "charnière" pour le Grand hôpital de l'Est francilien (Ghef), avec notamment l'ouverture en fin d'année du nouvel hôpital de Meaux, l'actualisation du projet médico-soignant et un projet d'universitarisation, a affirmé lundi son nouveau directeur, Jérôme Goeminne, dans son discours de vœux.

Jérôme Goeminne est arrivé en décembre 2023 à la tête de l'établissement pour succéder à Jean-Christophe Phelep, parti en juillet 2023 diriger le groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS à Lorient, Quimperlé, Port-Louis, Riantec et Le Faouët).

Pour le site Saint-Faron à Meaux, il prévoit une année 2024 "exceptionnelle" et "inoubliable" du fait de l'ouverture du nouveau bâtiment de médecine, chirurgie et psychiatrie (MCP, plateau technique, urgences, imagerie, secteur interventionnel, soins critiques, chirurgie ambulatoire et hospitalisation en médecine, chirurgie et psychiatrie), dont la première pierre a été posée en septembre 2022 (cf dépêche du 20/09/2022 à 10:25).

Il a précisé à APMnews, en marge de la cérémonie, que le bâtiment serait livré fin novembre et inauguré en décembre avec des emménagements prévus entre fin novembre et fin février 2025.

Il s'agit de l'opération phare du projet de reconstruction et de rénovation du site. Outre la construction du bâtiment MCP à côté du bâtiment B (services de médecine actuellement, reconfiguré en plateau ambulatoire et de consultations), ce projet prévoit la désaffection des bâtiments A (chirurgie, réanimation, hématologie clinique, bloc opératoire et urgences) et D (psychiatrie adulte) (cf dépêche du 10/11/2020 à 19:06 et dépêche du 05/11/2021 à 17:47).

La direction table sur le lancement de la rénovation du bâtiment B dans la foulée de la livraison du nouvel hôpital.

"C'est presque 200 millions d'euros (M€) d'investissement pour disposer d'un outil performant pour mieux soigner et améliorer les conditions de travail [des professionnels]", a souligné Jérôme Goeminne.

Pour organiser l'activité dans les nouveaux locaux, "des groupes de travail participatifs avec chaque service et des réunions régulières avec les organisations syndicales sont lancées", a-t-il relaté.

Un autre sujet important pour le Ghef en 2024 concernera la mise à jour et "l'enrichissement" du projet médico-soignant", sous l'égide du président de la commission médicale d'établissement (CME), Omar Belkhodja, et "avec l'ensemble des responsables médicaux et soignants".

L'objectif est de se "mettre dans les pas" du projet régional de santé (PRS), dont le Ghef partage les priorités sur la psychiatrie, la pédopsychiatrie et la périnatalité.

"L'actualité récente nous oblige, notamment en santé mentale et en périnatalité, […] à nous dépasser, à casser les barrières et à décloisonner, à renforcer notre vision territoriale avec tous les acteurs intra-Ghef mais surtout extérieurs, et libérer encore davantage les énergies du terrain pour mieux soigner, mieux prendre en charge les usagers et mieux se coordonner."

Le Ghef travaillera aussi cette année à définir puis mettre en œuvre un "grand plan d'attractivité" pour toutes les professions, "médicales d'abord, mais aussi soignantes, logistiques, techniques, administratives", a observé Jérôme Goeminne. L'idée est de mettre en avant les "atouts" de l'établissement, les consolider et les coordonner (cf dépêche du 24/01/2023 à 18:22).

Omar Belkhodja a tenu à évoquer la situation des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue), "catégorie de médecins qui permet à notre système de santé de tenir", qui "rend un grand service à nos hôpitaux et à nos patients" et qui "mériterait plus de reconnaissance et de considération de nos pouvoirs publics".

Lundi, le ministère du travail, de la santé et des solidarités a annoncé que les Padhue non admis aux épreuves de vérification des connaissances (EVC) 2023 seraient autorisés à continuer de travailler jusqu'à la publication des textes d'application des dispositions de la "loi Valletoux" permettant des autorisations temporaires d'exercice (cf dépêche du 22/01/2024 à 17:43).

Créer des pôles universitaires en lien avec l'AP-HP

Parmi les sujets à approfondir, le président de la CME a mentionné l'amélioration des conditions de travail (un environnement de travail "dynamique et épanouissant"), l'optimisation de la qualité des soins, le décloisonnement de l'hôpital, le renforcement des liens avec les partenaires régionaux et territoriaux, la place de la santé publique, du handicap et de l'éthique, la reconnaissance des efforts réalisés par les équipes et le positionnement dans la course à l'universitarisation.

Un des grands projets de l'établissement est de réussir à créer des pôles universitaires en lien avec l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP). Le directeur a fait part de la volonté de "poser les bases d'un partenariat universitaire" car le Ghef "dispose de services de références au niveau national qui n'ont rien à envier aux CHU".

"A nous […] de développer dans certaines disciplines le triptyque indissociable soins-enseignement-recherche au profit des patients et du territoire", a-t-il lancé.

Le directeur a qualifié le Ghef de "place forte de la recherche médicale en Ile-de-France" et appelé à continuer à renforcer les projets autour de la fédération de recherche du Ghef et de chaque pôle.

2024 sera par ailleurs l'année de préparation de la certification, prévue en mars 2025, et celle des Jeux olympiques, pour lesquels le site de Meaux ouvrira cet été des unités médicales et chirurgicales supplémentaires.

Enfin, le projet de nouveau dossier patient informatisé est "en cours de gestation".

Aval: consolider les coopérations avec LNA santé et LRS

Pour améliorer l'aval du court séjour, le directeur a évoqué la consolidation des coopérations avec LNA santé et La Renaissance sanitaire (LRS) sur l'ensemble du territoire du Nord-Seine-et-Marne.

Sur le site d'Orgemont à Meaux, il est ainsi prévu d'amplifier le partenariat avec LNA pour l'activité de réadaptation et de préparer l'ouverture de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) (transfert des lits de Crouy-sur-Ourcq pilotés actuellement par le Ghef) et celle d'une unité de soins palliatifs en partenariat avec le Ghef, tous deux gérés par LNA.

De plus, "notre partenariat avec LRS sera consolidé au travers du lancement d'un nouveau bâtiment de réadaptation sur le site de Marne-la-Vallée, géré par LRS et tout autant intégré dans des logiques de parcours avec les services du Ghef", a fait valoir Jérôme Goeminne.

S'agissant des autres sites, il est prévu en 2024 d'avancer sur la modernisation des urgences, du bloc opératoire et de la psychiatrie à Coulommiers, de lancer le plan de modernisation des instituts de formation à Coulommiers et Lagny-sur-Marne et de développer les services de gériatrie à Jouarre.

Parmi les réalisations 2023, le directeur a cité l'ouverture d'une unité de 20 lits de médecine polyvalente pour fluidifier les parcours patients après passage aux urgences, celle du centre de formation par simulation SimGhef et celle de la maison médicale de garde de Meaux en partenariat avec la médecine de ville.

Il a également évoqué l'intégration des lits de réadaptation de LRS sur le bâtiment A à Meaux, la certification Qualiopi des instituts de formation de Meaux sans aucune réserve et le déménagement d'une partie des services administratifs.

Travaux à engager sur la psychiatrie

Dans son discours, le vice-président du conseil de surveillance et maire de Meaux, Jean-François Copé (LR), a salué l'arrivée du nouveau directeur, estimant qu'il était "l'homme de la situation" et souligné un "alignement des planètes" à la tête du Ghef et de la CME pour relever les défis et avancer dans une "logique synergique" entre les sites.

Il a également plaidé pour ériger la santé mentale comme priorité nationale, évoquant le quintuple meurtre commis à Meaux fin décembre 2023 par un homme souffrant de troubles psychiatriques, à la suite de "nombreuses failles" n'ayant pas permis de l'empêcher.

Afin de mieux coordonner les actions des acteurs actuellement trop en silos, d'identifier les difficultés sur le territoire et de trouver des solutions, il souhaite mettre en place un groupe de travail associant la filière psychiatrique et tous les acteurs impliqués sur ce sujet, le département, le Ghef, l'agence régionale de santé (ARS) et le procureur de la République.

Il a par ailleurs prôné la poursuite de l'articulation avec la médecine de ville et s'est félicité de l'ouverture fin 2023 de la maison médicale de garde, qui permet "d'alléger un peu les urgences".

Le directeur du Ghef a précisé à APMnews que l'établissement avait fini l'exercice 2023 en excédent d'environ 13 M€ sur un budget de 600 M€.

cb/nc/APMnews

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