Actualités de l'Urgence - APM
GRIPPE AVIAIRE: EXPÉRIMENTATION DANS QUATRE RÉGIONS D'UNE SURVEILLANCE RENFORCÉE DES PERSONNES EXPOSÉES
L'agence sanitaire rappelle qu'"après une accalmie de plusieurs mois en élevages avicoles, plusieurs foyers [d'influenza aviaire hautement pathogène] en élevage ont été détectés depuis fin novembre 2023 [en France], ayant conduit le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire à élever à son maximum le niveau de risque épizootique".
Si la transmission de ces virus à l'homme "demeure un phénomène rare" et qu'aucun n'a été capable à ce jour "d'initier une transmission interhumaine soutenue", la dynamique actuelle de propagation virale dans la faune sauvage et les élevages a "incité à renforcer la surveillance de ces virus en lien avec les acteurs de la santé animale".
Ainsi, en complément de la surveillance dite "de routine", SPF teste depuis début décembre 2023 un protocole de "surveillance active" dans quatre régions (Bretagne, Pays de la Loire, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine), avec pour objectif de "détecter précocement des cas de transmission zoonotique de l'animal à l'homme pour mieux les comprendre, et ainsi réduire les risques pour les personnes exposées et limiter la diffusion".
En pratique, il est proposé aux personnes (y compris asymptomatiques) exposées à un foyer d'influenza aviaire hautement pathogène confirmé dans un élevage de "répondre à quelques questions sur leurs expositions et de réaliser un prélèvement nasopharyngé", qui sera envoyé au Centre national de référence (CNR) Virus des infections respiratoires pour une analyse par RT-PCR.
Les foyers à investiguer sont priorisés par "les autorités sanitaires, en lien avec les acteurs en santé animale" et il est recommandé aux personnes non investiguées de "surveiller leur état de santé pendant les 10 jours suivant la dernière exposition au foyer".
"Si lors de cette surveillance un cas de grippe aviaire est identifié, des mesures de gestion seront prises conformément à la conduite à tenir en cas de confirmation de grippe zoonotique", et "une évaluation de la nécessité ou non de prendre en charge médicalement la personne sera réalisée en lien avec un médecin, et si besoin un infectiologue référent", indique SPF, qui a élaboré le protocole Saga en lien avec le ministère de la santé et de la prévention, la direction générale de l'alimentation (DGAL), le CNR Virus des infections respiratoires et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
Les deux foyers investigués depuis le début de l'expérimentation ont révélé une "bonne adhésion des personnes exposées" et aucune contamination humaine n'a été détectée, rapporte SPF.
D'une durée de quatre mois, cette expérimentation pilote doit permettre à l'agence sanitaire "d'évaluer la faisabilité et la pertinence de ce type de surveillance dans le contexte national".
sb/ab/APMnews
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GRIPPE AVIAIRE: EXPÉRIMENTATION DANS QUATRE RÉGIONS D'UNE SURVEILLANCE RENFORCÉE DES PERSONNES EXPOSÉES
L'agence sanitaire rappelle qu'"après une accalmie de plusieurs mois en élevages avicoles, plusieurs foyers [d'influenza aviaire hautement pathogène] en élevage ont été détectés depuis fin novembre 2023 [en France], ayant conduit le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire à élever à son maximum le niveau de risque épizootique".
Si la transmission de ces virus à l'homme "demeure un phénomène rare" et qu'aucun n'a été capable à ce jour "d'initier une transmission interhumaine soutenue", la dynamique actuelle de propagation virale dans la faune sauvage et les élevages a "incité à renforcer la surveillance de ces virus en lien avec les acteurs de la santé animale".
Ainsi, en complément de la surveillance dite "de routine", SPF teste depuis début décembre 2023 un protocole de "surveillance active" dans quatre régions (Bretagne, Pays de la Loire, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine), avec pour objectif de "détecter précocement des cas de transmission zoonotique de l'animal à l'homme pour mieux les comprendre, et ainsi réduire les risques pour les personnes exposées et limiter la diffusion".
En pratique, il est proposé aux personnes (y compris asymptomatiques) exposées à un foyer d'influenza aviaire hautement pathogène confirmé dans un élevage de "répondre à quelques questions sur leurs expositions et de réaliser un prélèvement nasopharyngé", qui sera envoyé au Centre national de référence (CNR) Virus des infections respiratoires pour une analyse par RT-PCR.
Les foyers à investiguer sont priorisés par "les autorités sanitaires, en lien avec les acteurs en santé animale" et il est recommandé aux personnes non investiguées de "surveiller leur état de santé pendant les 10 jours suivant la dernière exposition au foyer".
"Si lors de cette surveillance un cas de grippe aviaire est identifié, des mesures de gestion seront prises conformément à la conduite à tenir en cas de confirmation de grippe zoonotique", et "une évaluation de la nécessité ou non de prendre en charge médicalement la personne sera réalisée en lien avec un médecin, et si besoin un infectiologue référent", indique SPF, qui a élaboré le protocole Saga en lien avec le ministère de la santé et de la prévention, la direction générale de l'alimentation (DGAL), le CNR Virus des infections respiratoires et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
Les deux foyers investigués depuis le début de l'expérimentation ont révélé une "bonne adhésion des personnes exposées" et aucune contamination humaine n'a été détectée, rapporte SPF.
D'une durée de quatre mois, cette expérimentation pilote doit permettre à l'agence sanitaire "d'évaluer la faisabilité et la pertinence de ce type de surveillance dans le contexte national".
sb/ab/APMnews