Actualités de l'Urgence - APM
HÔPITAL AMBROISE-PARÉ (HAUTS-DE-SEINE): CINQ PROFESSIONNELS BLESSÉS PAR UN PATIENT AUX URGENCES (AP-HP)
"Au cours de sa prise en charge ayant nécessité une contention, cinq personnels dont deux médecins, l'un d'eux rattaché au groupe hospitalier Paul-Guiraud [à Villejuif, Val-de-Marne], deux infirmiers du centre hospitalier [CH] Sainte-Anne [à Paris] et un agent de sécurité ont été blessés", détaille l'institution en précisant que l'agression a eu lieu à 15h45.
Le patient a été immobilisé par un agent de sécurité puis interpellé par la police.
Dans un communiqué diffusé lundi, la Société française de médecine d'urgence (SFMU), Samu-urgences de France (SUdF), le Collège français de médecine d'urgence (CFMU) et la Fédération des observatoires régionaux des urgences (Fedoru) font état d'une agression physique "très grave" et de blessures qui "vont entraîner des séquelles et auraient pu tuer".
L'AP-HP rapporte que "les équipes médicales et soignantes sur place ainsi que le service de la sécurité ont été très choqués".
Cela a conduit à mettre en place un soutien psychologique pour l'ensemble du personnel des urgences de l'hôpital Ambroise-Paré et à orienter les patients pris en charge par le Samu vers d'autres services d'urgence du secteur.
La formation spécialisée d'établissement (FSE) du comité social d'établissement (CSE) a été informée.
Cet évènement a suscité de nombreuses réactions dès samedi sur Twitter.
Le directeur général de l'AP-HP, Nicolas Revel, a dénoncé une "agression intolérable" et appelé à ne pas s'habituer à ces tensions et agressions "devenues courantes dans nos services d'urgence".
Le ministre de la santé et de la prévention, François Braun, a aussi condamné "avec la plus grande fermeté" cette agression.
Dans leur communiqué commun, la SFMU, Samu-urgences de France, le CFMU et la Fedoru déplorent "chaque jour la violence au sein [des] structures d'urgences" et appellent à se mobiliser pour "sécuriser l'exercice des professionnels des urgences" et "repenser l'accueil des patients psychiatriques" au sein des urgences.
"Tous les professionnels de santé, engagés au quotidien pour la santé de leurs concitoyens sur tout le territoire national malgré des conditions d'exercice souvent difficiles, doivent pouvoir exercer et soigner en toute sécurité", plaident aussi lundi dans un communiqué commun le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH), l'Intersyndicale de la défense de la psychiatrie publique (Idepp) et le Syndicat des psychiatres d'exercice public (Spep), dénonçant une "très grave agression".
cb/ab/APMnews
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HÔPITAL AMBROISE-PARÉ (HAUTS-DE-SEINE): CINQ PROFESSIONNELS BLESSÉS PAR UN PATIENT AUX URGENCES (AP-HP)
"Au cours de sa prise en charge ayant nécessité une contention, cinq personnels dont deux médecins, l'un d'eux rattaché au groupe hospitalier Paul-Guiraud [à Villejuif, Val-de-Marne], deux infirmiers du centre hospitalier [CH] Sainte-Anne [à Paris] et un agent de sécurité ont été blessés", détaille l'institution en précisant que l'agression a eu lieu à 15h45.
Le patient a été immobilisé par un agent de sécurité puis interpellé par la police.
Dans un communiqué diffusé lundi, la Société française de médecine d'urgence (SFMU), Samu-urgences de France (SUdF), le Collège français de médecine d'urgence (CFMU) et la Fédération des observatoires régionaux des urgences (Fedoru) font état d'une agression physique "très grave" et de blessures qui "vont entraîner des séquelles et auraient pu tuer".
L'AP-HP rapporte que "les équipes médicales et soignantes sur place ainsi que le service de la sécurité ont été très choqués".
Cela a conduit à mettre en place un soutien psychologique pour l'ensemble du personnel des urgences de l'hôpital Ambroise-Paré et à orienter les patients pris en charge par le Samu vers d'autres services d'urgence du secteur.
La formation spécialisée d'établissement (FSE) du comité social d'établissement (CSE) a été informée.
Cet évènement a suscité de nombreuses réactions dès samedi sur Twitter.
Le directeur général de l'AP-HP, Nicolas Revel, a dénoncé une "agression intolérable" et appelé à ne pas s'habituer à ces tensions et agressions "devenues courantes dans nos services d'urgence".
Le ministre de la santé et de la prévention, François Braun, a aussi condamné "avec la plus grande fermeté" cette agression.
Dans leur communiqué commun, la SFMU, Samu-urgences de France, le CFMU et la Fedoru déplorent "chaque jour la violence au sein [des] structures d'urgences" et appellent à se mobiliser pour "sécuriser l'exercice des professionnels des urgences" et "repenser l'accueil des patients psychiatriques" au sein des urgences.
"Tous les professionnels de santé, engagés au quotidien pour la santé de leurs concitoyens sur tout le territoire national malgré des conditions d'exercice souvent difficiles, doivent pouvoir exercer et soigner en toute sécurité", plaident aussi lundi dans un communiqué commun le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH), l'Intersyndicale de la défense de la psychiatrie publique (Idepp) et le Syndicat des psychiatres d'exercice public (Spep), dénonçant une "très grave agression".
cb/ab/APMnews