Actualités de l'Urgence - APM

HÔPITAL DE NANTERRE: LA RÉNOVATION DES URGENCES EN PARTIE ACHEVÉE D'ICI L'ÉTÉ ET DES TRAVAUX À LA MATERNITÉ EN 2026
La Haute autorité de santé (HAS) rappelle dans son rapport de certification que l'établissement présente une "dimension sociale, médico-sociale et sanitaire" (environ 450 lits et places pour le pôle hospitalier). Il fait partie du groupement hospitalier de territoire (GHT) Nord Hauts-de-Seine-Sud Val-d'Oise et est en direction commune avec l'établissement public de santé (EPS) Roger-Prévot.
Il a "identifié et structuré ses parcours et ses filières". Les équipes de soins sont "investies dans les parcours proposés et se coordonnent pour la mise en place des projets de soin", de manière pluridisciplinaire, relève la HAS.
Malgré un "projet qualité et gestion des risques" qui s'inscrit dans son projet d'établissement et des professionnels attentifs aux "droits des patients", des situations de "non-respect" ont été observées du fait des locaux, note-t-elle.
Elle pointe ainsi des "locaux extrêmement vétustes, exigus et dégradés" aux urgences, ne permettant pas un "accueil et une prise en charge dans le respect de l'intimité, de la dignité et de la confidentialité".
En maternité, les experts-visiteurs ont également "constaté une grande vétusté des locaux, des circuits non conformes et une salle de césarienne non conforme (vétuste, carreaux aux murs, portes manuelles, pas de surpression et fenêtres ouvertes)".
Dans son rapport concluant à la non-certification ("qualité des soins insuffisante") du Cash de Nanterre, la HAS lui recommande de "réaliser les travaux de maintenance des bâtiments et des équipements", afin d'assurer l'"intimité/dignité/confidentialité aux urgences, psychiatrie et médecine interne", la "sécurité en maternité", ainsi que "la sécurisation du stockage des médicaments à risque".
Elle l'invite à "organiser les différents circuits (court, long…) et réaliser toujours le tri par des infirmiers formés à l'accueil et l'orientation notamment la nuit" aux urgences et, en maternité, à "pérenniser l'utilisation de la check-list pour les césariennes".
Une nouvelle visite sera programmée, "au plus tard dans deux ans".
Interrogé sur cette décision, l'établissement a détaillé auprès d'APMnews les chantiers engagés dans l'attente de la construction de son nouvel hôpital, attendu pour 2029 (cf dépêche du 06/02/2024 à 10:54).
Le projet immobilier de l'établissement doit concrétiser le déploiement de son projet médical commun avec l'EPS Roger-Prévot, spécialisé en santé mentale, l'opération devant réunir les deux hôpitaux à Nanterre, rappelle-t-on.
Une partie des urgences relocalisée
"Conscient des difficultés du service d'accueil des urgences, l'hôpital a engagé en 2023 des travaux d'extension et de mise en conformité des urgences, en vue d'un achèvement mi-2025", précise-t-il.
Ce chantier "avait été mis à l'arrêt dans l'attente des conclusions du maître-d'œuvre des opérations principales retenues par le jury de concours architectural du 8 juillet 2024", explique le Cash. "Les travaux des urgences entrant en collision avec ceux du schéma directeur architectural, leur poursuite aurait contraint à une fermeture du service durant de nombreux mois."
Le projet de rénovation des urgences a été "intégralement remanié" à la suite des études techniques et architecturales: une partie sera rénovée et l'autre "configurée dans les locaux de l'ancienne unité de surveillance continue (USC), avec quelques travaux d'adaptation".
Notamment, "l'activité des urgences psychiatriques sera distincte et occupera les locaux libérés par le déménagement des urgences générales".
Les parcours patients "des nouvelles urgences seront plus cohérents et confortables, avec des espaces plus spacieux et adaptés à la confidentialité des prises en charge", fait valoir l'établissement.
La visite de certification s'est donc déroulée "dans un contexte de service en travaux qui n'était pas favorable à une prise en charge de qualité des patients mais permettait de maintenir le service ouvert, dans un contexte de saturation des urgences du département".
La rénovation "durera plusieurs mois, cependant, la partie des urgences relocalisée dans les anciens locaux de l'USC (infirmier d'orientation et d'accueil dans un box distinct, box de consultations et lits d'unité d'hospitalisation de courte durée) nécessitant peu de travaux, [elle] sera réalisée avant l'été 2025".
Le Cash souligne également qu'il "devait, initialement, voir la finalisation de son schéma directeur architectural en 2024 comprenant -entre autres- la construction d'un nouveau bâtiment incluant un service de maternité neuf". Mais le calendrier a été reporté du fait de la crise sanitaire du Covid-19 et des retards pris sur le projet, rappelle-t-il.
"Afin de répondre aux problématiques de vétusté des locaux et de non-conformité du bloc maternité mais également d'offrir aux patientes des conditions d'hébergement de qualité, une rénovation du service de maternité a été décidée en mai 2024".
"Pour différentes raisons, notamment le démarrage des travaux du nouvel hôpital, les travaux de la maternité débuteront en janvier 2026."
Ce projet a pour objectif "de renforcer la qualité et la sécurité des prises en charge des parturientes dans les quatre salles de naissance et les deux salles de césarienne, avec une adaptation du traitement d'air et de la ventilation, la rénovation des murs et du sol et la sécurisation électrique".
Il doit aussi permettre "d'améliorer les conditions d'accueil et de prise en charge des parturientes et des nouveau-nés grâce à la rénovation de la salle nature et des 24 chambres (sol, murs, sanitaires…)".
La durée des travaux est estimée à dix mois en site occupé, "afin de maintenir une capacité d'hospitalisation de 10 lits en suites de couches, et nécessite une délocalisation temporaire des activités de prétravail, d'accouchements et de réveil dans le bloc opératoire central, avec un fonctionnement de service sur deux sites", détaille l'établissement.
Le coût des travaux "s'élève environ à 670.000 euros, nonobstant les coûts en personnels supplémentaires."
Audits sur les conditions de visite en psychiatrie
En psychiatrie, un "audit auprès des patients et de leurs proches est initié, par le chef de pôle et la cadre de service, depuis le début de l'année, sur le niveau de satisfaction des conditions de visite", informe aussi l'établissement.
"L'autorisation des visiteurs d'accéder aux chambres des patients est également réévaluée, ainsi que le besoin de mise à disposition d'un lieu favorisant l'intimité des rencontres."
En psychiatrie comme en médecine interne, "des occultants ont été posés sur les hublots" des chambres en octobre 2024, "comme cela était prévu avant la visite de certification".
Quant aux observations de la HAS sur la sécurisation du stockage des médicaments à risque, il concerne "le stockage des médicaments lors de leur distribution", note l'établissement. "En effet, les experts-visiteurs ont constaté que certains chariots de médicaments étaient détériorés, l'acquisition et le renouvellement des chariots de médicaments faisant l'objet d'une planification pluriannuelle."
Précisément, l'hôpital "a acquis en 2023, 35 chariots neufs déployés au sein du plateau de consultations et du service pneumologie" et, "en 2024, trois chariots ont été commandés pour l'unité de gériatrie aiguë".
L'audit réalisé lors de la visite de certification "a conduit l'établissement à acquérir en complément, en 2024, cinq chariots" pour différents services. Suivra, cette année, "l'acquisition de six chariots supplémentaires" et, "en 2026, un remplacement des chariots en psychiatrie".
Par ailleurs, "un critère d'évaluation relatif au chariot à médicaments sera ajouté à la grille d'audit d'organisation", complète l'établissement. Ces audits transversaux "qui intègrent 50 points clés de l'organisation des soins sont régulièrement conduits dans l'ensemble des services, les derniers datant de décembre 2024 et mars 2025. Le prochain est prévu en juin 2025".
Le Cash de Nanterre observe qu'en "dehors de la question de la sécurisation du stockage des médicaments, l'ensemble de l'organisation de la prise en charge médicamenteuse a été validé comme conforme par la HAS lors de la visite à hauteur de 94%".
S'agissant des observations sur les césariennes, "conformément à la réglementation, l'établissement utilise des check-lists au bloc opératoire depuis 2010 mais elles n'étaient pas actualisées avec la mention Go/No go", répond-il.
Les check-lists ont "pu être rapidement adaptées et utilisées en routine. Leur utilisation sera évaluée dans le cadre l'évaluation des pratiques professionnelles."
Dans son rapport, la HAS encourage également le Cash à "développer la culture de l'évaluation et de la pertinence concernant l'actualisation des documents de la gestion documentaire et l'analyse de la pertinence de la transfusion de produits sanguins labiles, des pratiques d'antibioprophylaxie, des modalités de réalisation de la check-list, des résultats cliniques, des événements indésirables".
Sur ce point, "l'ensemble de ces évaluations est en cours d'organisation et elles seront mises en œuvre en 2026, pilotées par la direction de la qualité et de la gestion des risques et les sous-comités de la commission médicale d'établissement, dans le cadre de la campagne d'évaluation du dispositif général des évaluations des pratiques professionnelles", a assuré l'établissement auprès d'APMnews.
Le Cash de Nanterre avait, en 2018, obtenu une certification (V2014) de niveau B (avec recommandations d'amélioration).
Rapport de certification de la HAS
mlb/lb/APMnews
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HÔPITAL DE NANTERRE: LA RÉNOVATION DES URGENCES EN PARTIE ACHEVÉE D'ICI L'ÉTÉ ET DES TRAVAUX À LA MATERNITÉ EN 2026
La Haute autorité de santé (HAS) rappelle dans son rapport de certification que l'établissement présente une "dimension sociale, médico-sociale et sanitaire" (environ 450 lits et places pour le pôle hospitalier). Il fait partie du groupement hospitalier de territoire (GHT) Nord Hauts-de-Seine-Sud Val-d'Oise et est en direction commune avec l'établissement public de santé (EPS) Roger-Prévot.
Il a "identifié et structuré ses parcours et ses filières". Les équipes de soins sont "investies dans les parcours proposés et se coordonnent pour la mise en place des projets de soin", de manière pluridisciplinaire, relève la HAS.
Malgré un "projet qualité et gestion des risques" qui s'inscrit dans son projet d'établissement et des professionnels attentifs aux "droits des patients", des situations de "non-respect" ont été observées du fait des locaux, note-t-elle.
Elle pointe ainsi des "locaux extrêmement vétustes, exigus et dégradés" aux urgences, ne permettant pas un "accueil et une prise en charge dans le respect de l'intimité, de la dignité et de la confidentialité".
En maternité, les experts-visiteurs ont également "constaté une grande vétusté des locaux, des circuits non conformes et une salle de césarienne non conforme (vétuste, carreaux aux murs, portes manuelles, pas de surpression et fenêtres ouvertes)".
Dans son rapport concluant à la non-certification ("qualité des soins insuffisante") du Cash de Nanterre, la HAS lui recommande de "réaliser les travaux de maintenance des bâtiments et des équipements", afin d'assurer l'"intimité/dignité/confidentialité aux urgences, psychiatrie et médecine interne", la "sécurité en maternité", ainsi que "la sécurisation du stockage des médicaments à risque".
Elle l'invite à "organiser les différents circuits (court, long…) et réaliser toujours le tri par des infirmiers formés à l'accueil et l'orientation notamment la nuit" aux urgences et, en maternité, à "pérenniser l'utilisation de la check-list pour les césariennes".
Une nouvelle visite sera programmée, "au plus tard dans deux ans".
Interrogé sur cette décision, l'établissement a détaillé auprès d'APMnews les chantiers engagés dans l'attente de la construction de son nouvel hôpital, attendu pour 2029 (cf dépêche du 06/02/2024 à 10:54).
Le projet immobilier de l'établissement doit concrétiser le déploiement de son projet médical commun avec l'EPS Roger-Prévot, spécialisé en santé mentale, l'opération devant réunir les deux hôpitaux à Nanterre, rappelle-t-on.
Une partie des urgences relocalisée
"Conscient des difficultés du service d'accueil des urgences, l'hôpital a engagé en 2023 des travaux d'extension et de mise en conformité des urgences, en vue d'un achèvement mi-2025", précise-t-il.
Ce chantier "avait été mis à l'arrêt dans l'attente des conclusions du maître-d'œuvre des opérations principales retenues par le jury de concours architectural du 8 juillet 2024", explique le Cash. "Les travaux des urgences entrant en collision avec ceux du schéma directeur architectural, leur poursuite aurait contraint à une fermeture du service durant de nombreux mois."
Le projet de rénovation des urgences a été "intégralement remanié" à la suite des études techniques et architecturales: une partie sera rénovée et l'autre "configurée dans les locaux de l'ancienne unité de surveillance continue (USC), avec quelques travaux d'adaptation".
Notamment, "l'activité des urgences psychiatriques sera distincte et occupera les locaux libérés par le déménagement des urgences générales".
Les parcours patients "des nouvelles urgences seront plus cohérents et confortables, avec des espaces plus spacieux et adaptés à la confidentialité des prises en charge", fait valoir l'établissement.
La visite de certification s'est donc déroulée "dans un contexte de service en travaux qui n'était pas favorable à une prise en charge de qualité des patients mais permettait de maintenir le service ouvert, dans un contexte de saturation des urgences du département".
La rénovation "durera plusieurs mois, cependant, la partie des urgences relocalisée dans les anciens locaux de l'USC (infirmier d'orientation et d'accueil dans un box distinct, box de consultations et lits d'unité d'hospitalisation de courte durée) nécessitant peu de travaux, [elle] sera réalisée avant l'été 2025".
Le Cash souligne également qu'il "devait, initialement, voir la finalisation de son schéma directeur architectural en 2024 comprenant -entre autres- la construction d'un nouveau bâtiment incluant un service de maternité neuf". Mais le calendrier a été reporté du fait de la crise sanitaire du Covid-19 et des retards pris sur le projet, rappelle-t-il.
"Afin de répondre aux problématiques de vétusté des locaux et de non-conformité du bloc maternité mais également d'offrir aux patientes des conditions d'hébergement de qualité, une rénovation du service de maternité a été décidée en mai 2024".
"Pour différentes raisons, notamment le démarrage des travaux du nouvel hôpital, les travaux de la maternité débuteront en janvier 2026."
Ce projet a pour objectif "de renforcer la qualité et la sécurité des prises en charge des parturientes dans les quatre salles de naissance et les deux salles de césarienne, avec une adaptation du traitement d'air et de la ventilation, la rénovation des murs et du sol et la sécurisation électrique".
Il doit aussi permettre "d'améliorer les conditions d'accueil et de prise en charge des parturientes et des nouveau-nés grâce à la rénovation de la salle nature et des 24 chambres (sol, murs, sanitaires…)".
La durée des travaux est estimée à dix mois en site occupé, "afin de maintenir une capacité d'hospitalisation de 10 lits en suites de couches, et nécessite une délocalisation temporaire des activités de prétravail, d'accouchements et de réveil dans le bloc opératoire central, avec un fonctionnement de service sur deux sites", détaille l'établissement.
Le coût des travaux "s'élève environ à 670.000 euros, nonobstant les coûts en personnels supplémentaires."
Audits sur les conditions de visite en psychiatrie
En psychiatrie, un "audit auprès des patients et de leurs proches est initié, par le chef de pôle et la cadre de service, depuis le début de l'année, sur le niveau de satisfaction des conditions de visite", informe aussi l'établissement.
"L'autorisation des visiteurs d'accéder aux chambres des patients est également réévaluée, ainsi que le besoin de mise à disposition d'un lieu favorisant l'intimité des rencontres."
En psychiatrie comme en médecine interne, "des occultants ont été posés sur les hublots" des chambres en octobre 2024, "comme cela était prévu avant la visite de certification".
Quant aux observations de la HAS sur la sécurisation du stockage des médicaments à risque, il concerne "le stockage des médicaments lors de leur distribution", note l'établissement. "En effet, les experts-visiteurs ont constaté que certains chariots de médicaments étaient détériorés, l'acquisition et le renouvellement des chariots de médicaments faisant l'objet d'une planification pluriannuelle."
Précisément, l'hôpital "a acquis en 2023, 35 chariots neufs déployés au sein du plateau de consultations et du service pneumologie" et, "en 2024, trois chariots ont été commandés pour l'unité de gériatrie aiguë".
L'audit réalisé lors de la visite de certification "a conduit l'établissement à acquérir en complément, en 2024, cinq chariots" pour différents services. Suivra, cette année, "l'acquisition de six chariots supplémentaires" et, "en 2026, un remplacement des chariots en psychiatrie".
Par ailleurs, "un critère d'évaluation relatif au chariot à médicaments sera ajouté à la grille d'audit d'organisation", complète l'établissement. Ces audits transversaux "qui intègrent 50 points clés de l'organisation des soins sont régulièrement conduits dans l'ensemble des services, les derniers datant de décembre 2024 et mars 2025. Le prochain est prévu en juin 2025".
Le Cash de Nanterre observe qu'en "dehors de la question de la sécurisation du stockage des médicaments, l'ensemble de l'organisation de la prise en charge médicamenteuse a été validé comme conforme par la HAS lors de la visite à hauteur de 94%".
S'agissant des observations sur les césariennes, "conformément à la réglementation, l'établissement utilise des check-lists au bloc opératoire depuis 2010 mais elles n'étaient pas actualisées avec la mention Go/No go", répond-il.
Les check-lists ont "pu être rapidement adaptées et utilisées en routine. Leur utilisation sera évaluée dans le cadre l'évaluation des pratiques professionnelles."
Dans son rapport, la HAS encourage également le Cash à "développer la culture de l'évaluation et de la pertinence concernant l'actualisation des documents de la gestion documentaire et l'analyse de la pertinence de la transfusion de produits sanguins labiles, des pratiques d'antibioprophylaxie, des modalités de réalisation de la check-list, des résultats cliniques, des événements indésirables".
Sur ce point, "l'ensemble de ces évaluations est en cours d'organisation et elles seront mises en œuvre en 2026, pilotées par la direction de la qualité et de la gestion des risques et les sous-comités de la commission médicale d'établissement, dans le cadre de la campagne d'évaluation du dispositif général des évaluations des pratiques professionnelles", a assuré l'établissement auprès d'APMnews.
Le Cash de Nanterre avait, en 2018, obtenu une certification (V2014) de niveau B (avec recommandations d'amélioration).
Rapport de certification de la HAS
mlb/lb/APMnews