Actualités de l'Urgence - APM
HPV: PAS DE SIGNAL DE SÉCURITÉ IDENTIFIÉ "À CE JOUR" DANS LE CADRE DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION AU COLLÈGE (ANSM)
Cette campagne nationale a commencé début octobre dans les collèges, l'idée étant d'instaurer sur le long terme un "rituel" en classe de cinquième, selon les propos du ministre de la santé et de la prévention, Aurélien Rousseau (cf dépêche du 20/10/2023 à 16:44). Il a estimé la semaine dernière que 150.000 élèves de cinquième seraient vaccinés d'ici la fin de l'année scolaire (cf dépêche du 24/11/2023 à 10:54).
Rappelant avoir déployé dans ce cadre un dispositif de surveillance renforcée en lien avec les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) diffuse vendredi des chiffres arrêtés au 31 octobre.
Au total, sept cas d'évènements indésirables ont ainsi été déclarés depuis le 14 septembre après une vaccination par Gardasil 9*, dont quatre cas "liés à une vaccination effectuée dans le cadre de la campagne, pour plus de 20.000 injections dans les collèges", rapporte l'agence sanitaire.
"A ce jour, l'analyse en continu des évènements indésirables déclarés n'identifie pas de signal de sécurité", ajoute-t-elle.
Parmi les sept cas déclarés, trois étaient graves, "à type de malaise ou de réaction allergique".
Il s'agit pour l'un d'eux du "décès d'un adolescent à la suite d'un traumatisme crânien consécutif à un malaise avec perte de conscience", survenu fin octobre.
Le garçon avait souffert d'un malaise vagal dans les 15 minutes suivant sa vaccination, ce qui avait conduit à sa chute, et son état s'était dégradé dans les jours suivant sa prise en charge au CHU de Nantes (cf dépêche du 30/10/2023 à 18:42). Les autorités sanitaires ont fait savoir la semaine dernière que l'inspection générale des affaires sociales (Igas) allait être missionnée pour approfondir "des éléments" sur "les conditions de déclenchement des secours et de prise en charge" du collégien après sa chute (cf dépêche du 24/11/2023 à 10:54).
"Les autres personnes ayant présenté un évènement grave sont rétablies", fait par ailleurs savoir l'ANSM.
Elle rappelle que "les personnes recevant le vaccin doivent être surveillées attentivement pendant 15 minutes après l'injection" en raison "du risque de malaise, syncope, parfois sans symptômes présyncopaux, ou de réaction anaphylactique".
"Ces malaises (voire pertes de connaissance brèves), peu fréquents et rapidement résolutifs, peuvent correspondre à une réaction psychogène à l'injection" et "peuvent s'accompagner de tremblements ou de raideurs", ajoute-t-elle.
De fait, "afin d'éviter toute blessure", les personnes vaccinées "doivent rester allongées (sur des tapis de sol ou couvertures) ou assises par terre adossées à un mur dans un espace dégagé".
sb/nc/APMnews
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HPV: PAS DE SIGNAL DE SÉCURITÉ IDENTIFIÉ "À CE JOUR" DANS LE CADRE DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION AU COLLÈGE (ANSM)
Cette campagne nationale a commencé début octobre dans les collèges, l'idée étant d'instaurer sur le long terme un "rituel" en classe de cinquième, selon les propos du ministre de la santé et de la prévention, Aurélien Rousseau (cf dépêche du 20/10/2023 à 16:44). Il a estimé la semaine dernière que 150.000 élèves de cinquième seraient vaccinés d'ici la fin de l'année scolaire (cf dépêche du 24/11/2023 à 10:54).
Rappelant avoir déployé dans ce cadre un dispositif de surveillance renforcée en lien avec les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) diffuse vendredi des chiffres arrêtés au 31 octobre.
Au total, sept cas d'évènements indésirables ont ainsi été déclarés depuis le 14 septembre après une vaccination par Gardasil 9*, dont quatre cas "liés à une vaccination effectuée dans le cadre de la campagne, pour plus de 20.000 injections dans les collèges", rapporte l'agence sanitaire.
"A ce jour, l'analyse en continu des évènements indésirables déclarés n'identifie pas de signal de sécurité", ajoute-t-elle.
Parmi les sept cas déclarés, trois étaient graves, "à type de malaise ou de réaction allergique".
Il s'agit pour l'un d'eux du "décès d'un adolescent à la suite d'un traumatisme crânien consécutif à un malaise avec perte de conscience", survenu fin octobre.
Le garçon avait souffert d'un malaise vagal dans les 15 minutes suivant sa vaccination, ce qui avait conduit à sa chute, et son état s'était dégradé dans les jours suivant sa prise en charge au CHU de Nantes (cf dépêche du 30/10/2023 à 18:42). Les autorités sanitaires ont fait savoir la semaine dernière que l'inspection générale des affaires sociales (Igas) allait être missionnée pour approfondir "des éléments" sur "les conditions de déclenchement des secours et de prise en charge" du collégien après sa chute (cf dépêche du 24/11/2023 à 10:54).
"Les autres personnes ayant présenté un évènement grave sont rétablies", fait par ailleurs savoir l'ANSM.
Elle rappelle que "les personnes recevant le vaccin doivent être surveillées attentivement pendant 15 minutes après l'injection" en raison "du risque de malaise, syncope, parfois sans symptômes présyncopaux, ou de réaction anaphylactique".
"Ces malaises (voire pertes de connaissance brèves), peu fréquents et rapidement résolutifs, peuvent correspondre à une réaction psychogène à l'injection" et "peuvent s'accompagner de tremblements ou de raideurs", ajoute-t-elle.
De fait, "afin d'éviter toute blessure", les personnes vaccinées "doivent rester allongées (sur des tapis de sol ou couvertures) ou assises par terre adossées à un mur dans un espace dégagé".
sb/nc/APMnews