Actualités de l'Urgence - APM
ILE-DE-FRANCE: L'OBSERVATOIRE DES SOINS NON PROGRAMMÉS SERA DIRIGÉ PAR MATHIAS WARGON
L'ARS Ile-de-France avait annoncé l'installation de cet observatoire pour début janvier, à la suite des conclusions de la mission de préfiguration confiée aux médecins urgentistes Mathias Wargon et Yves Lambert, rappelle-t-on (cf dépêche du 13/09/2019 à 18:37).
Les objectifs cités par l'agence étaient notamment de développer la connaissance sur les urgences et les soins non programmés dans une approche transversale, le pilotage du traitement et de l'analyse des données, le partage et le suivi d'indicateurs pour notamment participer à l'anticipation des tensions, l'animation du réseau des urgences ainsi que la promotion de la recherche.
L'observatoire, localisé à l'ARS, va naître provisoirement sous forme d'association, avant la création d'un groupement d'intérêt public (GIP), a précisé à APMnews Mathias Wargon. Les statuts devraient être déposés en février. "Le directeur de l'observatoire sera son président", a-t-il précisé.
Mathias Wargon sera mis à disposition à mi-temps au sein de l'observatoire.
Les membres de l'association seront "toutes les structures qui s'occupent des urgences", dont les services départementaux d'incendie et de secours (Sdis), ainsi que l'ARS, associée à la gouvernance, qui "nomme le directeur" et financera l'observatoire à hauteur de "quelques centaines de milliers d'euros".
L'équipe comprendra un chargé de mission administratif et un chargé de mission soignant, "spécifiquement chargé des relations avec le terrain". Il y "aura une partie data management qui sera assurée par le GCS Sesan", a expliqué Mathias Wargon.
"On va contractualiser la relation entre l'observatoire et le GCS Sesan" pour le traitement de données, a-t-il précisé. Celui-ci concernera tout le périmètre de l'activité des soins non programmés, y compris extra-hospitalière, avec l'objectif "d'y intégrer les pompiers".
L'observatoire mènera une activité de veille, "qui était assurée par l'Assistance publique-hôpitaux de Paris" (AP-HP), et d'expertise sur les données relatives aux urgences, "en commun avec l'ARS".
"Un grand volet sera la création du réseau des urgences", qui manque actuellement en Ile-de-France.
L'observatoire intégrera la Fédération des observatoires régionaux des urgences (Fedoru).
Il conduira, par le biais du réseau, "un gros travail de terrain, de façon à améliorer la qualité des données" remontées par les RPU (résumés de passages aux urgences) et "les normaliser", a ajouté Mathias Wargon.
L'observatoire sera également impliqué dans la recherche, étant partie prenante de la Fédération hospitalo-universitaire (FHU) sur les urgences, portée par le Pr Yonathan Freund (hôpital de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP).
mlb/ab/APMnews
Informations professionnelles
- AFMU
- Agenda
- Annonces de postes
- Annuaire de l'urgence
- Audits
- Calculateurs
- Cas cliniques
- Cochrane PEC
- Consensus
- Consensus SFMU
- COVID-19
- DynaMed
- E-learning
- Géodes
- Grand public
- Librairie
- Médecine factuelle
- Outils professionnels
- Portail de l'urgence
- Recherche avancée
- Référentiels SFMU
- Textes réglementaires
- UrgencesDPC
- Webinaire
- Weblettre
ILE-DE-FRANCE: L'OBSERVATOIRE DES SOINS NON PROGRAMMÉS SERA DIRIGÉ PAR MATHIAS WARGON
L'ARS Ile-de-France avait annoncé l'installation de cet observatoire pour début janvier, à la suite des conclusions de la mission de préfiguration confiée aux médecins urgentistes Mathias Wargon et Yves Lambert, rappelle-t-on (cf dépêche du 13/09/2019 à 18:37).
Les objectifs cités par l'agence étaient notamment de développer la connaissance sur les urgences et les soins non programmés dans une approche transversale, le pilotage du traitement et de l'analyse des données, le partage et le suivi d'indicateurs pour notamment participer à l'anticipation des tensions, l'animation du réseau des urgences ainsi que la promotion de la recherche.
L'observatoire, localisé à l'ARS, va naître provisoirement sous forme d'association, avant la création d'un groupement d'intérêt public (GIP), a précisé à APMnews Mathias Wargon. Les statuts devraient être déposés en février. "Le directeur de l'observatoire sera son président", a-t-il précisé.
Mathias Wargon sera mis à disposition à mi-temps au sein de l'observatoire.
Les membres de l'association seront "toutes les structures qui s'occupent des urgences", dont les services départementaux d'incendie et de secours (Sdis), ainsi que l'ARS, associée à la gouvernance, qui "nomme le directeur" et financera l'observatoire à hauteur de "quelques centaines de milliers d'euros".
L'équipe comprendra un chargé de mission administratif et un chargé de mission soignant, "spécifiquement chargé des relations avec le terrain". Il y "aura une partie data management qui sera assurée par le GCS Sesan", a expliqué Mathias Wargon.
"On va contractualiser la relation entre l'observatoire et le GCS Sesan" pour le traitement de données, a-t-il précisé. Celui-ci concernera tout le périmètre de l'activité des soins non programmés, y compris extra-hospitalière, avec l'objectif "d'y intégrer les pompiers".
L'observatoire mènera une activité de veille, "qui était assurée par l'Assistance publique-hôpitaux de Paris" (AP-HP), et d'expertise sur les données relatives aux urgences, "en commun avec l'ARS".
"Un grand volet sera la création du réseau des urgences", qui manque actuellement en Ile-de-France.
L'observatoire intégrera la Fédération des observatoires régionaux des urgences (Fedoru).
Il conduira, par le biais du réseau, "un gros travail de terrain, de façon à améliorer la qualité des données" remontées par les RPU (résumés de passages aux urgences) et "les normaliser", a ajouté Mathias Wargon.
L'observatoire sera également impliqué dans la recherche, étant partie prenante de la Fédération hospitalo-universitaire (FHU) sur les urgences, portée par le Pr Yonathan Freund (hôpital de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP).
mlb/ab/APMnews