Actualités de l'Urgence - APM

INFARCTUS AIGU: LA REVASCULARISATION DES LÉSIONS NON RESPONSABLES GUIDÉE PAR FFR SANS BÉNÉFICE CLINIQUE
Le recours à la FFR pour guider la revascularisation coronaire percutanée a été associé à un moindre risque d'évènement indésirable grave par rapport à la revascularisation guidée par l'angiographie seule ou le traitement conservateur, dans la maladie coronaire chronique. Les données dans le syndrome coronaire aigu sont contradictoires, rappellent les auteurs.
Deux essais randomisés ont précédemment montré que la revascularisation guidée par FFR des lésions non responsables de l'infarctus chez les patients pluritronculaires était associée à moins de revascularisations ultérieures que le seul traitement des lésions responsables, mais ces essais n'ont pas examiné les effets sur les évènements cliniques comme les décès et les infarctus, ajoutent-ils.
Dans l'essai FULL-REVASC, 1.542 patients présentant un infarctus avec élévation du segment ST (STEMI) ou un infarctus sans sus-décalage ST (NSTEMI) à très haut risque, et une maladie pluritronculaire, et recevant une intervention coronaire percutanée pour la revascularisation de la lésion responsable de l'infarctus, ont été randomisés entre une revascularisation complète de toutes les lésions coronaires, non responsables de l'infarctus, guidée par FFR, et pas de revascularisation autre que la lésion responsable.
Après un suivi médian de 4,8 ans, le taux de décès de toute cause, infarctus ou revascularisation non prévue, qui constituait le critère principal d'évaluation, était de 19,0% dans le groupe revascularisation complète contre 20,4% dans le groupe revascularisation de la lésion responsable uniquement, sans différence statistiquement significative.
Il n'y avait pas de différence entre les deux groupes concernant le taux de décès de toute cause ou d'infarctus d'un côté, ni concernant le taux de revascularisation non prévue de l'autre côté.
Les résultats en termes de sécurité n'étaient pas différents entre les deux groupes.
(NEJM, vol. 390 n°16, p1481-1492)
cd/ab/APMnews
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INFARCTUS AIGU: LA REVASCULARISATION DES LÉSIONS NON RESPONSABLES GUIDÉE PAR FFR SANS BÉNÉFICE CLINIQUE
Le recours à la FFR pour guider la revascularisation coronaire percutanée a été associé à un moindre risque d'évènement indésirable grave par rapport à la revascularisation guidée par l'angiographie seule ou le traitement conservateur, dans la maladie coronaire chronique. Les données dans le syndrome coronaire aigu sont contradictoires, rappellent les auteurs.
Deux essais randomisés ont précédemment montré que la revascularisation guidée par FFR des lésions non responsables de l'infarctus chez les patients pluritronculaires était associée à moins de revascularisations ultérieures que le seul traitement des lésions responsables, mais ces essais n'ont pas examiné les effets sur les évènements cliniques comme les décès et les infarctus, ajoutent-ils.
Dans l'essai FULL-REVASC, 1.542 patients présentant un infarctus avec élévation du segment ST (STEMI) ou un infarctus sans sus-décalage ST (NSTEMI) à très haut risque, et une maladie pluritronculaire, et recevant une intervention coronaire percutanée pour la revascularisation de la lésion responsable de l'infarctus, ont été randomisés entre une revascularisation complète de toutes les lésions coronaires, non responsables de l'infarctus, guidée par FFR, et pas de revascularisation autre que la lésion responsable.
Après un suivi médian de 4,8 ans, le taux de décès de toute cause, infarctus ou revascularisation non prévue, qui constituait le critère principal d'évaluation, était de 19,0% dans le groupe revascularisation complète contre 20,4% dans le groupe revascularisation de la lésion responsable uniquement, sans différence statistiquement significative.
Il n'y avait pas de différence entre les deux groupes concernant le taux de décès de toute cause ou d'infarctus d'un côté, ni concernant le taux de revascularisation non prévue de l'autre côté.
Les résultats en termes de sécurité n'étaient pas différents entre les deux groupes.
(NEJM, vol. 390 n°16, p1481-1492)
cd/ab/APMnews