Actualités de l'Urgence - APM

JEUX OLYMPIQUES: L'ARS PACA AUTORISE DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ À DÉROGER AUX BORNES HORAIRES
La région doit accueillir des épreuves de voile et des matches de football.
Cette dérogation est applicable du 15 juillet au 15 août "pour faire face aux impératifs de continuité du service public dans le cadre de l'organisation d'épreuves olympiques en région Paca", est-il indiqué dans cette décision. Elle concerne essentiellement les urgences, le Samu, les soins critiques et la réanimation, la chirurgie et les services médico-techniques.
L'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM) est la première concernée, que ça soit à l'hôpital de la Timone (adultes et enfants), à l'hôpital Nord, à la Conception ou à l'hôpital Sainte-Marguerite.
Dans les Bouches-du-Rhône, sont aussi concernés les centres hospitaliers (CH) intercommunal d'Aix-Pertuis (site d'Aix-en-Provence), de Martigues et d'Aubagne.
Dans les Alpes-Maritimes, l'hôpital l'Archet, l'hôpital Pasteur et l'hôpital Cimiez du CHU de Nice sont concernés, de même que les CH d'Antibes, Grasse, Cannes et Menton, auxquels s'ajoute le CH de Toulon, dans le Var (Samu de coordination maritime).
Contacté mardi par APMnews, le directeur médical de crise à l'AP-HM et chef du service d'anesthésie-réanimation de la Timone, le Pr Lionel Velly, a expliqué qu'il s'agit d'assurer la prise en charge sanitaire "quelles que soient les circonstances", sur le modèle mis en place pour la Coupe du monde de rugby 2023.
Il a évoqué le déploiement de trois Samu "au plus près des sites où vont s'exercer les jeux", et le maintien d'une "offre pleine" sans fermeture de lits estivale aux urgences et en réanimation, et avec des fermetures de lits réduites en bloc opératoire, par rapport aux périodes estivales classiques.
"On l'a fait grâce à l'étalement de la période de congés", "sans mesure financière", a précisé le Pr Velly, tout en rappelant que les épreuves marseillaises sont concentrées sur deux semaines uniquement, contrairement à l'Ile-de-France.
"L'idée est de pouvoir répondre à l'afflux de touristes mais également à une situation sanitaire exceptionnelle quelle qu'elle soit", a poursuivi le directeur médical, citant l'exemple d'une éventuelle épidémie de gastro-entérite. Toutefois, il a minimisé cet afflux éventuel de touristes à Marseille et les impacts sanitaires majeurs liés, les touristes évitant la ville durant les compétitions compensant la venue de ceux souhaitant y assister.
La décision de l'ARS vise à "pallier l'absentéisme lié aux grossesses ou aux maladies, telles le Covid-19, et de pouvoir déclencher des heures supplémentaires pour éviter toute fermeture de lit", a explicité Lionel Velly, ajoutant que le volume d'heures supplémentaires global est maintenu.
Les hôpitaux de l'AP-HM se sont par ailleurs préparés à l'éventualité d'une cyberattaque, afin d'éviter la phase de sidération en cas de survenue, pour être capable de transiter rapidement vers un fonctionnement papier, a-t-il mentionné.
bd/vl/APMnews
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JEUX OLYMPIQUES: L'ARS PACA AUTORISE DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ À DÉROGER AUX BORNES HORAIRES
La région doit accueillir des épreuves de voile et des matches de football.
Cette dérogation est applicable du 15 juillet au 15 août "pour faire face aux impératifs de continuité du service public dans le cadre de l'organisation d'épreuves olympiques en région Paca", est-il indiqué dans cette décision. Elle concerne essentiellement les urgences, le Samu, les soins critiques et la réanimation, la chirurgie et les services médico-techniques.
L'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM) est la première concernée, que ça soit à l'hôpital de la Timone (adultes et enfants), à l'hôpital Nord, à la Conception ou à l'hôpital Sainte-Marguerite.
Dans les Bouches-du-Rhône, sont aussi concernés les centres hospitaliers (CH) intercommunal d'Aix-Pertuis (site d'Aix-en-Provence), de Martigues et d'Aubagne.
Dans les Alpes-Maritimes, l'hôpital l'Archet, l'hôpital Pasteur et l'hôpital Cimiez du CHU de Nice sont concernés, de même que les CH d'Antibes, Grasse, Cannes et Menton, auxquels s'ajoute le CH de Toulon, dans le Var (Samu de coordination maritime).
Contacté mardi par APMnews, le directeur médical de crise à l'AP-HM et chef du service d'anesthésie-réanimation de la Timone, le Pr Lionel Velly, a expliqué qu'il s'agit d'assurer la prise en charge sanitaire "quelles que soient les circonstances", sur le modèle mis en place pour la Coupe du monde de rugby 2023.
Il a évoqué le déploiement de trois Samu "au plus près des sites où vont s'exercer les jeux", et le maintien d'une "offre pleine" sans fermeture de lits estivale aux urgences et en réanimation, et avec des fermetures de lits réduites en bloc opératoire, par rapport aux périodes estivales classiques.
"On l'a fait grâce à l'étalement de la période de congés", "sans mesure financière", a précisé le Pr Velly, tout en rappelant que les épreuves marseillaises sont concentrées sur deux semaines uniquement, contrairement à l'Ile-de-France.
"L'idée est de pouvoir répondre à l'afflux de touristes mais également à une situation sanitaire exceptionnelle quelle qu'elle soit", a poursuivi le directeur médical, citant l'exemple d'une éventuelle épidémie de gastro-entérite. Toutefois, il a minimisé cet afflux éventuel de touristes à Marseille et les impacts sanitaires majeurs liés, les touristes évitant la ville durant les compétitions compensant la venue de ceux souhaitant y assister.
La décision de l'ARS vise à "pallier l'absentéisme lié aux grossesses ou aux maladies, telles le Covid-19, et de pouvoir déclencher des heures supplémentaires pour éviter toute fermeture de lit", a explicité Lionel Velly, ajoutant que le volume d'heures supplémentaires global est maintenu.
Les hôpitaux de l'AP-HM se sont par ailleurs préparés à l'éventualité d'une cyberattaque, afin d'éviter la phase de sidération en cas de survenue, pour être capable de transiter rapidement vers un fonctionnement papier, a-t-il mentionné.
bd/vl/APMnews