Actualités de l'Urgence - APM

La livraison était précédemment attendue pour 2025 (cf dépêche du 23/06/2021 à 17:30). Initialement, elle devait se faire en 2020, rappelle-t-on (cf dépêche du 09/02/2017 à 13:16).

Bruno Donius a expliqué que "du fait de l'après-Covid, de la guerre en Ukraine et des conséquences nombreuses sur notre économie, ainsi que de l'envolée des coûts de construction, trois procédures de marché successives auront été nécessaires pour attribuer les différents lots de travaux".

Ainsi, "un appel d'offres et deux procédures négociées se sont déroulées successivement d'avril 2021 à octobre 2022". Le chantier a repris "depuis novembre 2022".

"Au printemps, le gros oeuvre pourra commencer avec les fondations. Ce sera le point de départ du délai contractuel du chantier qui durera 43,5 mois", a-t-il poursuivi.

Pour 2023, Bruno Donius a souligné que le CH allait créer en 2023 "un institut de cancérologie des hôpitaux publics de l'Artois en synergie avec les réflexions portées par l'agence régionale de santé" (ARS).

Également, un robot sera installé au printemps 2023. "Il sera utilisé principalement pour les actes d'urologie, de chirurgie digestive et de chirurgie gynécologique", a précisé le directeur.

La "prise de rendez-vous en ligne" sera proposée au "premier trimestre 2023 pour quelques spécialités", avant de s'agrandir "au fur et à mesure". La "pré-admission en ligne" sera également développée "pour gagner du temps en arrivant à l'hôpital".

Une activité en hausse de 6,3% par rapport à 2019

En 2022, le CH a vu son activité globale en volume augmenter de 3,6% en un an et de 6,3% par rapport à 2019. L'activité ambulatoire a en parallèle crû de 6,2% par rapport à 2021.

L'établissement a enregistré 13.996 interventions au sein du bloc opératoire, soit une hausse de 16,2% en un an et de 11,4% par rapport à 2019.

Le directeur a indiqué que "les capacités d'hospitalisation en chirurgie [avaient] progressé de 26 lits et places en trois années, portant [les] capacités d'accueil de 60 lits d'hospitalisation conventionnelle et 26 places de chirurgie ambulatoire, soit 86 lits et places en tout, à 77 lits d'hospitalisation et 35 places de chirurgie ambulatoire, soit 112 lits et places en tout".

En médecine polyvalente, 8 lits ont été créés pour porter le "capacitaire à 36 lits". En outre, 2 nouveaux lits ont été ouverts en 2022 en gastro-entérologie pour un total de 26 lits. En "27 mois", 42 lits et places -26 en chirurgie et 16 en médecine-, ont été créés, a chiffré le directeur.

Au sein du CH de Lens, le nombre de médecins en équivalents temps plein (ETP) a augmenté de plus de 4,2% entre janvier 2022 et janvier 2023 (12,2 ETP supplémentaires).

L'établissement compte également "près de 38 emplois non médicaux en plus par rapport à 2021".

En outre, "101 internes sont présents dans notre établissement depuis novembre 2022 au cours de ce semestre d'internat, niveau sans précédent", s'est félicité Bruno Donius.

En 2022, le CH a mis 9 millions d'euros (M€) sur la table, dont 1,9 M€ pour un nouvel appareil d'IRM et "1,6 M€" pour "des travaux d'aménagement et d'amélioration des locaux, notamment au bloc opératoire avec l'espace [consacré] à la chirurgie infantile, la rénovation complète d'une salle".

En 2022, "des consultations avancées ont été initiées ou consolidées en gynécologie-obstétrique, gastro-entérologie, rhumatologie, néphrologie ou encore médecine du sport au sein des CH de la Bassée et d'Hénin Beaumont", a également rappelé Bruno Donius. Et ce "grâce aux professionnels" des CH de Lens et de Béthune-Beuvry. Le CH de Lens est en direction commune avec les CH de Béthune-Beuvry, d'Hénin-Beaumont et de la Bassée, rappelle-t-on.

Bruno Donius a également salué "une aide précieuse de la CPTS [communauté professionnelle territoriale de santé] de la Gohelle cet été et cet hiver lors des périodes de tensions au sein des urgences adultes et pédiatriques".

"Plusieurs médecins généralistes et internes étaient présents sur des dizaines de créneaux afin de prendre en charge les soins non programmés qui ne nécessitent pas de l'expertise d'un urgentiste", a-t-il détaillé.

En parallèle, le directeur a expliqué le CH de Lens "a apporté son soutien au projet porté par la CPTS de la Gohelle de création d'un centre de soins non programmés à Lens, qui devrait se mettre en place dans les prochaines semaines".

S'il ne s'est pas avancé sur le résultat financier final du CH en 2022, le directeur s'est réjoui "d'une augmentation des recettes d'hospitalisation de 11,4 M€ par rapport à 2021". Pour 2023, il s'attend à une hausse des recettes d'hospitalisation "de près de 9 M€".

"Le budget 2023 propose un objectif de diminution du déficit du budget hospitalier d'environ 3,9 M€, pour atteindre 14,3 M€, au regard des fortes incertitudes relatives à l'inflation et à ses impacts", a chiffré le directeur. Et d'ajouter: "Il s'agit aussi de viser l'objectif de retrouver une capacité d'autofinancement (CAF) positive à horizon 2025 à hauteur de +3,2 M€".

En matière de recherche clinique, Bruno Donius a indiqué que le nombre de publications scientifiques de l'établissement lensois "a plus que doublé entre 2018 et 2022 passant de 26 à 57".

jyp/ab/APMnews