Actualités de l'Urgence - APM

L'AFARM TIRE LA SONNETTE D'ALARME SUR LA SURACTIVITÉ DES SAMU
Le syndicat d'assistants de régulation médicale (ARM) rapporte que "le nombre d'appels dans les CRRA [centres de réception et de régulation des appels] 15 ne cesse d'augmenter de façon vertigineuse" depuis la mise en oeuvre de la mission flash sur les urgences et les soins non programmés début juillet 2022 (cf dépêche du 12/07/2022 à 12:50).
La mission lancée en juin 2022 avait notamment préconisé de privilégier "un appel au 15 pour une prise en charge adaptée au besoin" afin de désengorger les urgences hospitalières, voire la mise en place d'une régulation préalable systématique par les Samu-centres 15 des admissions aux urgences pour les établissements les plus en tension.
"L'Afarm a déjà alerté la DGOS [direction générale de l'offre de soins] et le ministère de la santé sur le manque chronique d'ARM dans les [CRRA] et les SAS, mais également de médecins régulateurs hospitaliers pour l'aide médicale d'urgence et généralistes pour la permanence de soins", a fait valoir le syndicat, en demandant un rendez-vous "de toute urgence" avec le ministre de la santé et de la prévention, François Braun.
"D'après Samu-Urgences de France (SUdF), des taux d'augmentation de plus de 55% ont été enregistrés ces dernières semaines", a rapporté le syndicat, en mettant cette hausse d'activité en vis-à-vis avec "un sous-effectif chronique et dénoncé depuis tant d'années par les ARM".
Selon l'Afarm, les Samu-centres 15 et les SAS nécessiteraient "800 ARM supplémentaires pour travailler dans des conditions plus humaines".
Lors d'un colloque organisé en novembre 2022 à Paris, l'Union nationale des assistants de régulation médicale (Unarm) avait estimé de son côté les besoins en ressources humaines à 650 ARM, soit 40% des effectifs (cf dépêche du 18/11/2022 à 15:31).
Dans son communiqué, l'Afarm a aussi pointé le manque de reconnaissance pour le métier d'ARM, alors que plusieurs syndicats et organisations professionnelles réclament que les ARM soient rattachés à la filière soignante de la fonction publique hospitalière (FPH).
Le syndicat a également déploré le manque de communication et de valorisation du métier pour assurer son attractivité.
Si le ministère de la santé a lancé "un plan de communication" sur le métier d'ARM en novembre 2022, le vice-président de l'Afarm, Yann Rouet, contacté mardi par APMnews, a jugé que cette campagne était "insuffisante" car "elle n'était visible que sur le site du ministère, donc peu visible de la population".
"Nous souhaiterions que nos concitoyens puissent se rendre compte de notre métier, de nos missions, et que cela puisse susciter des vocations", a-t-il ajouté.
gl/ab/APMnews
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L'AFARM TIRE LA SONNETTE D'ALARME SUR LA SURACTIVITÉ DES SAMU
Le syndicat d'assistants de régulation médicale (ARM) rapporte que "le nombre d'appels dans les CRRA [centres de réception et de régulation des appels] 15 ne cesse d'augmenter de façon vertigineuse" depuis la mise en oeuvre de la mission flash sur les urgences et les soins non programmés début juillet 2022 (cf dépêche du 12/07/2022 à 12:50).
La mission lancée en juin 2022 avait notamment préconisé de privilégier "un appel au 15 pour une prise en charge adaptée au besoin" afin de désengorger les urgences hospitalières, voire la mise en place d'une régulation préalable systématique par les Samu-centres 15 des admissions aux urgences pour les établissements les plus en tension.
"L'Afarm a déjà alerté la DGOS [direction générale de l'offre de soins] et le ministère de la santé sur le manque chronique d'ARM dans les [CRRA] et les SAS, mais également de médecins régulateurs hospitaliers pour l'aide médicale d'urgence et généralistes pour la permanence de soins", a fait valoir le syndicat, en demandant un rendez-vous "de toute urgence" avec le ministre de la santé et de la prévention, François Braun.
"D'après Samu-Urgences de France (SUdF), des taux d'augmentation de plus de 55% ont été enregistrés ces dernières semaines", a rapporté le syndicat, en mettant cette hausse d'activité en vis-à-vis avec "un sous-effectif chronique et dénoncé depuis tant d'années par les ARM".
Selon l'Afarm, les Samu-centres 15 et les SAS nécessiteraient "800 ARM supplémentaires pour travailler dans des conditions plus humaines".
Lors d'un colloque organisé en novembre 2022 à Paris, l'Union nationale des assistants de régulation médicale (Unarm) avait estimé de son côté les besoins en ressources humaines à 650 ARM, soit 40% des effectifs (cf dépêche du 18/11/2022 à 15:31).
Dans son communiqué, l'Afarm a aussi pointé le manque de reconnaissance pour le métier d'ARM, alors que plusieurs syndicats et organisations professionnelles réclament que les ARM soient rattachés à la filière soignante de la fonction publique hospitalière (FPH).
Le syndicat a également déploré le manque de communication et de valorisation du métier pour assurer son attractivité.
Si le ministère de la santé a lancé "un plan de communication" sur le métier d'ARM en novembre 2022, le vice-président de l'Afarm, Yann Rouet, contacté mardi par APMnews, a jugé que cette campagne était "insuffisante" car "elle n'était visible que sur le site du ministère, donc peu visible de la population".
"Nous souhaiterions que nos concitoyens puissent se rendre compte de notre métier, de nos missions, et que cela puisse susciter des vocations", a-t-il ajouté.
gl/ab/APMnews