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28/04 2025
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L'ANAP LANCE UNE NOUVELLE VAGUE D'APPUIS TERRAIN EN HAD APRÈS UN BILAN POSITIF POUR LA PREMIÈRE

PARIS, 28 avril 2025 (APMnews) - L'Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) lance une deuxième vague d'appuis terrain pour développer l'activité d'hospitalisation à domicile (HAD), en particulier à destination des hôpitaux, forte des résultats de la première vague, a annoncé son directeur général, Stéphane Pardoux, lundi lors d'une conférence de presse en ligne.

Depuis plusieurs années, l'Anap accompagne le développement de l'HAD, activité dans laquelle la France est pionnière et qui est soutenue par les pouvoirs publics dans le cadre d'une feuille de route 2021-2026 (cf dépêche du 08/12/2021 à 16:23), a rappelé le directeur général.

L'agence a mis à disposition différents outils et a lancé, fin 2023, un appel à candidatures pour accompagner gratuitement une centaine d'établissements ou de structures d'HAD (cf dépêche du 27/11/2023 à 18:20).

La dynamique de ce mode de prise en charge s'est amplifiée avec la pandémie de Covid-19, et elle se poursuit, a noté Anne Hegoburu, sous-directrice à la direction générale de l'offre de soins (DGOS), en donnant de nouveaux chiffres.

En 2024, la progression a continué en nombre de journées, qui avoisinent les 8 millions, soit une augmentation de 6% par rapport à 2023, et en nombre de séjours autour de 330.000, en hausse de 10% par rapport à 2023, qui était déjà une année "très dynamique", a-t-elle annoncé.

Un an après son démarrage, l'appui terrain de l'Anap, qui a suscité "un vif intérêt", a pu bénéficier à 95 établissements d'HAD de tous statuts, soit près d'un tiers des structures, a rapporté Cécile Bordenave, experte HAD à l'Anap.

La première vague a commencé en mars 2024. "Aujourd'hui, une quarantaine d'établissements ont terminé l'appui et l'intégralité auront fini en mai", a-t-elle décrit.

Cet appui a concerné des groupes constitués par régions réunissant 5 à 7 établissements. Pour chaque établissement, un directeur, un médecin et un cadre de santé ont été mobilisés pendant quatre jours afin de construire un plan d'action stratégique de performance et de développement de leur activité d'HAD en procédant à une analyse territoriale, en leur fournissant des éléments sur le pilotage médico-économique, la réactivité, dont la capacité d'adapter les ressources humaines à l'activité, et en travaillant sur les fonctions support (circuit du médicament, logistique, numérique pour soutenir la croissance).

"L'évaluation montre un niveau de satisfaction très élevé des participants et surtout un fort intérêt pour l'analyse territoriale et la découverte des nouveaux parcours et nouvelles filières, comme le parcours d'insuffisance cardiaque en expérimentation en Bretagne, ou celui de la cancérologie", a illustré l'experte de l'Anap.

"Trois mois après la fin de l'accompagnement, un bilan était fait et il montre trois points positifs. Les établissements ont non seulement rédigé leur plan d'action, mais ont déjà initié de nombreuses actions. Par exemple, 40% ont budgétisé ou lancé des recrutements, notamment des infirmières de liaison pour une meilleure orientation des patients vers l'HAD, et des médecins aussi. De plus, 50% ont pu mettre en place des nouveaux parcours en cancérologie, urologie, insuffisance cardiaque et des prises en charge spécialisées comme l'HAD réadaptation", a détaillé Cécile Bordenave.

En matière de réactivité, les établissements ont réduit les délais de prise en charge d'un jour, un résultat jugé "significatif". Beaucoup ont optimisé le circuit du médicament et beaucoup ont lancé des dynamiques territoriales de coopération (guichet unique, répartition des mentions) grâce au travail en groupe.

Deuxième résultat: cela a permis un meilleur équilibre budgétaire (codage optimisé, effet volume et pilotage resserré), a-t-elle poursuivi.

Enfin, plus de la moitié ont augmenté le nombre de patients pris en charge et l'offre de soins s'est améliorée avec jusqu'à 50% d'activité en plus en nombre de journées et aussi un nombre de séjours augmenté, même pour les toutes petites structures d'HAD.

L'exemple du CH de Grasse

"Nous sommes très, très contents de cet accompagnement de l'Anap", a témoigné Erika Cassan, directrice du centre hospitalier de Grasse (Alpes-Maritimes).

Dans cet établissement, qui a une activité d'HAD depuis de longues années, "nous étions conscients d'avoir une marge de progression. Nous vivotions sur des acquis avec une file active qui n'évoluait pas beaucoup". De plus, avec le Covid-19, la durée moyenne de séjour (DMS) avait augmenté et des problématiques de fluidification des parcours pour les patients arrivant par les urgences se posaient.

"L'accompagnement est arrivé à point nommé puisque le CH rédigeait son projet médico-soignant. Cela nous a permis d'objectiver nos marges de progression avec l'intervenant extérieur et expert, qui a permis une vraie prise de conscience pour tous. Cela a donné un véritable élan", a-t-elle rapporté.

Un bilan réalisé fin 2024 a montré une hausse importante du nombre de journées. L'activité est passée "de 17-18 patients par jour à 30 patients par jour en quatre mois", selon la directrice du CH. "Un idéal à 50 patients" est attendu pour fin 2025.

"On a mis en place une Idec -une infirmière de coordination-, un cadre étant réservé à cette activité à mi-temps puis à temps plein. L'infirmière de liaison positionnée aux urgences est passée au service de l'HAD. On a mis en place des outils de pilotage, des tableaux de bord", poursuit Erika Cassan, et le lien avec la ville est en cours de développement avec une plateforme numérique ville-hôpital pour faire la liaison.

"On a constaté une évolution du chiffre d'affaires très favorable", a rapporté la directrice, qui espère le voir doubler sous un an. Il y a aussi un impact indirect, qui est celui de la baisse de la DMS, "pas encore chiffrée, mais réelle".

Accompagner toutes les structures en trois ans

"L'ambition de l'Anap est que les près de 300 structures d'HAD françaises aient bénéficié dans les trois ans de cet appui", a déclaré Stéphane Pardoux. Il a annoncé une deuxième vague d'appuis terrain collectifs. "Les candidatures sont ouvertes avec une focale sur l'HAD publique, car nous savons que c'est là qu'il existe un potentiel important."

La deuxième vague devrait pouvoir accompagner la même quantité d'établissements que la première. L'accompagnement est gratuit. L'Anap y a consacré de l'ordre de 250.000 euros pour la première vague et ce sera la même dépense pour la deuxième, a précisé Stéphane Pardoux à APMnews.

Il a également annoncé le développement d'un laboratoire prospectif sur les nouvelles technologies pour la distribution des médicaments, le télésuivi et les dispositifs connectés, "qui ne sont pas encore assez explorés".

Pour développer "le réflexe HAD" dans les établissements et services médico-sociaux (ESMS), une webconférence sera organisée mardi 3 juin. L'objectif est d'éviter un passage aux urgences ou une hospitalisation aux patients âgés ou en situation de handicap "car c'est souvent un moment de glissement", a expliqué Stéphane Pardoux.

En outre, les "appuis terrain 360" déjà proposés par l'Anap évalueront également et systématiquement la performance des HAD au sein des établissements accompagnés.

Mathurin Laurin, délégué général de la Fédération nationale des établissements d'hospitalisation à domicile (Fnehad), a salué la progression de cette prise en charge, "qui couvre 100% du territoire aujourd'hui" pour un panel élargi de soins et qui a prouvé son bénéfice organisationnel. Il a mis en avant la réhabilitation améliorée après chirurgie cardiaque initiée au CHU de Strasbourg, qui fait sortir le patient cinq jours plus tôt de l'hôpital.

"Ce service a permis, en cinq ans, une économie de 16 millions d'euros à la solidarité nationale", a-t-il chiffré.

"L'HAD doit devenir une activité portée au niveau des GHT [groupements hospitaliers de territoire] avec une approche territoriale et la force de frappe des GHT", a plaidé Marc Bourquin, conseiller stratégique à la Fédération hospitalière de France (FHF).

Si la France a été pionnière, l'Anap est allée voir à l'étranger la dynamique actuelle pour trouver d'autres leviers dont on peut s'inspirer pour continuer, car de nombreux pays s'y sont mis, avec des évolutions rapides, a expliqué Stéphane Pardoux.

Un panorama international pour progresser encore

Emilie Lebée-Thomas, responsable de la veille internationale à l'Anap (cf dépêche du 23/02/2024 à 17:45), a mis à jour une monographie faite en 2016 par la Fnehad pour proposer un panorama international publié sous le titre "HAD: (r)évolutions en cours, innovations mondiales, défis français".

Ce panorama décrypte les modèles d'HAD à l'étranger. La France affiche l'une des couvertures HAD les plus étendues avec 281 établissements et 169.500 patients en 2023.

A l'étranger, des innovations émergent qui peuvent enrichir cette offre avec des soins très techniques à domicile (comme la greffe de moelle osseuse à Barcelone, en Espagne), des diagnostics et des échographies par des infirmiers formés au Royaume-Uni ou un élargissement vers de nouvelles spécialités (telle la pédopsychiatrie), a décrit Emilie Lebée-Thomas.

L'Espagne se distingue notamment par un usage plus poussé des nouvelles technologies et de l'intelligence artificielle (IA). Singapour vise 10% de lits en HAD d'ici à 2030 et les Etats-Unis encouragent le développement de l'HAD via des financements incitatifs.

(HAD: (r)évolutions en cours, innovations mondiales, défis français)

sl/lb/APMnews

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PARIS, 28 avril 2025 (APMnews) - L'Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) lance une deuxième vague d'appuis terrain pour développer l'activité d'hospitalisation à domicile (HAD), en particulier à destination des hôpitaux, forte des résultats de la première vague, a annoncé son directeur général, Stéphane Pardoux, lundi lors d'une conférence de presse en ligne.

Depuis plusieurs années, l'Anap accompagne le développement de l'HAD, activité dans laquelle la France est pionnière et qui est soutenue par les pouvoirs publics dans le cadre d'une feuille de route 2021-2026 (cf dépêche du 08/12/2021 à 16:23), a rappelé le directeur général.

L'agence a mis à disposition différents outils et a lancé, fin 2023, un appel à candidatures pour accompagner gratuitement une centaine d'établissements ou de structures d'HAD (cf dépêche du 27/11/2023 à 18:20).

La dynamique de ce mode de prise en charge s'est amplifiée avec la pandémie de Covid-19, et elle se poursuit, a noté Anne Hegoburu, sous-directrice à la direction générale de l'offre de soins (DGOS), en donnant de nouveaux chiffres.

En 2024, la progression a continué en nombre de journées, qui avoisinent les 8 millions, soit une augmentation de 6% par rapport à 2023, et en nombre de séjours autour de 330.000, en hausse de 10% par rapport à 2023, qui était déjà une année "très dynamique", a-t-elle annoncé.

Un an après son démarrage, l'appui terrain de l'Anap, qui a suscité "un vif intérêt", a pu bénéficier à 95 établissements d'HAD de tous statuts, soit près d'un tiers des structures, a rapporté Cécile Bordenave, experte HAD à l'Anap.

La première vague a commencé en mars 2024. "Aujourd'hui, une quarantaine d'établissements ont terminé l'appui et l'intégralité auront fini en mai", a-t-elle décrit.

Cet appui a concerné des groupes constitués par régions réunissant 5 à 7 établissements. Pour chaque établissement, un directeur, un médecin et un cadre de santé ont été mobilisés pendant quatre jours afin de construire un plan d'action stratégique de performance et de développement de leur activité d'HAD en procédant à une analyse territoriale, en leur fournissant des éléments sur le pilotage médico-économique, la réactivité, dont la capacité d'adapter les ressources humaines à l'activité, et en travaillant sur les fonctions support (circuit du médicament, logistique, numérique pour soutenir la croissance).

"L'évaluation montre un niveau de satisfaction très élevé des participants et surtout un fort intérêt pour l'analyse territoriale et la découverte des nouveaux parcours et nouvelles filières, comme le parcours d'insuffisance cardiaque en expérimentation en Bretagne, ou celui de la cancérologie", a illustré l'experte de l'Anap.

"Trois mois après la fin de l'accompagnement, un bilan était fait et il montre trois points positifs. Les établissements ont non seulement rédigé leur plan d'action, mais ont déjà initié de nombreuses actions. Par exemple, 40% ont budgétisé ou lancé des recrutements, notamment des infirmières de liaison pour une meilleure orientation des patients vers l'HAD, et des médecins aussi. De plus, 50% ont pu mettre en place des nouveaux parcours en cancérologie, urologie, insuffisance cardiaque et des prises en charge spécialisées comme l'HAD réadaptation", a détaillé Cécile Bordenave.

En matière de réactivité, les établissements ont réduit les délais de prise en charge d'un jour, un résultat jugé "significatif". Beaucoup ont optimisé le circuit du médicament et beaucoup ont lancé des dynamiques territoriales de coopération (guichet unique, répartition des mentions) grâce au travail en groupe.

Deuxième résultat: cela a permis un meilleur équilibre budgétaire (codage optimisé, effet volume et pilotage resserré), a-t-elle poursuivi.

Enfin, plus de la moitié ont augmenté le nombre de patients pris en charge et l'offre de soins s'est améliorée avec jusqu'à 50% d'activité en plus en nombre de journées et aussi un nombre de séjours augmenté, même pour les toutes petites structures d'HAD.

L'exemple du CH de Grasse

"Nous sommes très, très contents de cet accompagnement de l'Anap", a témoigné Erika Cassan, directrice du centre hospitalier de Grasse (Alpes-Maritimes).

Dans cet établissement, qui a une activité d'HAD depuis de longues années, "nous étions conscients d'avoir une marge de progression. Nous vivotions sur des acquis avec une file active qui n'évoluait pas beaucoup". De plus, avec le Covid-19, la durée moyenne de séjour (DMS) avait augmenté et des problématiques de fluidification des parcours pour les patients arrivant par les urgences se posaient.

"L'accompagnement est arrivé à point nommé puisque le CH rédigeait son projet médico-soignant. Cela nous a permis d'objectiver nos marges de progression avec l'intervenant extérieur et expert, qui a permis une vraie prise de conscience pour tous. Cela a donné un véritable élan", a-t-elle rapporté.

Un bilan réalisé fin 2024 a montré une hausse importante du nombre de journées. L'activité est passée "de 17-18 patients par jour à 30 patients par jour en quatre mois", selon la directrice du CH. "Un idéal à 50 patients" est attendu pour fin 2025.

"On a mis en place une Idec -une infirmière de coordination-, un cadre étant réservé à cette activité à mi-temps puis à temps plein. L'infirmière de liaison positionnée aux urgences est passée au service de l'HAD. On a mis en place des outils de pilotage, des tableaux de bord", poursuit Erika Cassan, et le lien avec la ville est en cours de développement avec une plateforme numérique ville-hôpital pour faire la liaison.

"On a constaté une évolution du chiffre d'affaires très favorable", a rapporté la directrice, qui espère le voir doubler sous un an. Il y a aussi un impact indirect, qui est celui de la baisse de la DMS, "pas encore chiffrée, mais réelle".

Accompagner toutes les structures en trois ans

"L'ambition de l'Anap est que les près de 300 structures d'HAD françaises aient bénéficié dans les trois ans de cet appui", a déclaré Stéphane Pardoux. Il a annoncé une deuxième vague d'appuis terrain collectifs. "Les candidatures sont ouvertes avec une focale sur l'HAD publique, car nous savons que c'est là qu'il existe un potentiel important."

La deuxième vague devrait pouvoir accompagner la même quantité d'établissements que la première. L'accompagnement est gratuit. L'Anap y a consacré de l'ordre de 250.000 euros pour la première vague et ce sera la même dépense pour la deuxième, a précisé Stéphane Pardoux à APMnews.

Il a également annoncé le développement d'un laboratoire prospectif sur les nouvelles technologies pour la distribution des médicaments, le télésuivi et les dispositifs connectés, "qui ne sont pas encore assez explorés".

Pour développer "le réflexe HAD" dans les établissements et services médico-sociaux (ESMS), une webconférence sera organisée mardi 3 juin. L'objectif est d'éviter un passage aux urgences ou une hospitalisation aux patients âgés ou en situation de handicap "car c'est souvent un moment de glissement", a expliqué Stéphane Pardoux.

En outre, les "appuis terrain 360" déjà proposés par l'Anap évalueront également et systématiquement la performance des HAD au sein des établissements accompagnés.

Mathurin Laurin, délégué général de la Fédération nationale des établissements d'hospitalisation à domicile (Fnehad), a salué la progression de cette prise en charge, "qui couvre 100% du territoire aujourd'hui" pour un panel élargi de soins et qui a prouvé son bénéfice organisationnel. Il a mis en avant la réhabilitation améliorée après chirurgie cardiaque initiée au CHU de Strasbourg, qui fait sortir le patient cinq jours plus tôt de l'hôpital.

"Ce service a permis, en cinq ans, une économie de 16 millions d'euros à la solidarité nationale", a-t-il chiffré.

"L'HAD doit devenir une activité portée au niveau des GHT [groupements hospitaliers de territoire] avec une approche territoriale et la force de frappe des GHT", a plaidé Marc Bourquin, conseiller stratégique à la Fédération hospitalière de France (FHF).

Si la France a été pionnière, l'Anap est allée voir à l'étranger la dynamique actuelle pour trouver d'autres leviers dont on peut s'inspirer pour continuer, car de nombreux pays s'y sont mis, avec des évolutions rapides, a expliqué Stéphane Pardoux.

Un panorama international pour progresser encore

Emilie Lebée-Thomas, responsable de la veille internationale à l'Anap (cf dépêche du 23/02/2024 à 17:45), a mis à jour une monographie faite en 2016 par la Fnehad pour proposer un panorama international publié sous le titre "HAD: (r)évolutions en cours, innovations mondiales, défis français".

Ce panorama décrypte les modèles d'HAD à l'étranger. La France affiche l'une des couvertures HAD les plus étendues avec 281 établissements et 169.500 patients en 2023.

A l'étranger, des innovations émergent qui peuvent enrichir cette offre avec des soins très techniques à domicile (comme la greffe de moelle osseuse à Barcelone, en Espagne), des diagnostics et des échographies par des infirmiers formés au Royaume-Uni ou un élargissement vers de nouvelles spécialités (telle la pédopsychiatrie), a décrit Emilie Lebée-Thomas.

L'Espagne se distingue notamment par un usage plus poussé des nouvelles technologies et de l'intelligence artificielle (IA). Singapour vise 10% de lits en HAD d'ici à 2030 et les Etats-Unis encouragent le développement de l'HAD via des financements incitatifs.

(HAD: (r)évolutions en cours, innovations mondiales, défis français)

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