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L'ARS CORSE LABELLISE SES DEUX PREMIERS HÔPITAUX DE PROXIMITÉ
La directrice générale de l'ARS, Marie-Hélène Lecenne, a signé le 15 juin un arrêté labellisant ces deux premiers établissements.
Le CH de Calvi dispose d'un service d'accueil des urgences et les trois autres d'accueils pour des soins médicaux non programmés.
Par convention avec des hôpitaux autorisés en cancérologie, l'hôpital de jour du CH de Corte peut administrer des chimiothérapies et le CH de Bonifacio pourra le faire prochainement.
Les CH de Corte-Tattone et de Sartène gèrent une hospitalisation à domicile (HAD).
Pour l'ARS, ces établissements "sont fortement ancrés dans leur territoire et représentent un atout majeur d'attractivité médicale pour [la Corse], notamment en offrant des postes à exercice partagé".
Pour accompagner les hôpitaux de proximité, l'agence a mis en place un comité régional d'animation qui s'est réuni pour la première fois le 29 septembre.
"Cette instance associe l'ensemble des acteurs de la santé, en établissement et en ville, ainsi que les élus et les usagers", indique-t-elle.
Les quatre établissements étaient déjà des hôpitaux de proximité selon les dispositions antérieures à la réforme, rappelle-t-on (cf dépêche du 30/07/2019 à 18:13).
En mai, la direction générale de l'offre de soins (DGOS) avait recensé 241 établissements labellisés hôpitaux de proximité depuis fin 2021 et annoncé le lancement d'une nouvelle campagne (cf dépêche du 19/05/2022 à 17:50). Depuis, plus d'une vingtaine de nouvelles labellisations ont été annoncées dans plusieurs régions.
En application de la loi relative à l'organisation et à la transformation du système de santé de juillet 2019, les hôpitaux de proximité constituent le premier niveau de la gradation des soins hospitaliers. Ils doivent contribuer à la structuration de l'offre de proximité, en lien avec la ville et le secteur médico-social, rappelle-t-on (cf dépêche du 14/05/2021 à 11:44).
Ils doivent assurer une activité de médecine autorisée, des consultations de spécialité et un accès à des plateaux techniques. A l'exclusion de l'obstétrique et de la chirurgie, ils peuvent être détenteurs de toute autorisation de soins répondant aux besoins du territoire (médecine d'urgence, centres périnataux de proximité, soins de suite et de réadaptation -SSR-, soins palliatifs…). Dans le cadre d'une dérogation accordée par l'ARS, ils peuvent exercer certains actes chirurgicaux programmés.
cb/ab/APMnews
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L'ARS CORSE LABELLISE SES DEUX PREMIERS HÔPITAUX DE PROXIMITÉ
La directrice générale de l'ARS, Marie-Hélène Lecenne, a signé le 15 juin un arrêté labellisant ces deux premiers établissements.
Le CH de Calvi dispose d'un service d'accueil des urgences et les trois autres d'accueils pour des soins médicaux non programmés.
Par convention avec des hôpitaux autorisés en cancérologie, l'hôpital de jour du CH de Corte peut administrer des chimiothérapies et le CH de Bonifacio pourra le faire prochainement.
Les CH de Corte-Tattone et de Sartène gèrent une hospitalisation à domicile (HAD).
Pour l'ARS, ces établissements "sont fortement ancrés dans leur territoire et représentent un atout majeur d'attractivité médicale pour [la Corse], notamment en offrant des postes à exercice partagé".
Pour accompagner les hôpitaux de proximité, l'agence a mis en place un comité régional d'animation qui s'est réuni pour la première fois le 29 septembre.
"Cette instance associe l'ensemble des acteurs de la santé, en établissement et en ville, ainsi que les élus et les usagers", indique-t-elle.
Les quatre établissements étaient déjà des hôpitaux de proximité selon les dispositions antérieures à la réforme, rappelle-t-on (cf dépêche du 30/07/2019 à 18:13).
En mai, la direction générale de l'offre de soins (DGOS) avait recensé 241 établissements labellisés hôpitaux de proximité depuis fin 2021 et annoncé le lancement d'une nouvelle campagne (cf dépêche du 19/05/2022 à 17:50). Depuis, plus d'une vingtaine de nouvelles labellisations ont été annoncées dans plusieurs régions.
En application de la loi relative à l'organisation et à la transformation du système de santé de juillet 2019, les hôpitaux de proximité constituent le premier niveau de la gradation des soins hospitaliers. Ils doivent contribuer à la structuration de l'offre de proximité, en lien avec la ville et le secteur médico-social, rappelle-t-on (cf dépêche du 14/05/2021 à 11:44).
Ils doivent assurer une activité de médecine autorisée, des consultations de spécialité et un accès à des plateaux techniques. A l'exclusion de l'obstétrique et de la chirurgie, ils peuvent être détenteurs de toute autorisation de soins répondant aux besoins du territoire (médecine d'urgence, centres périnataux de proximité, soins de suite et de réadaptation -SSR-, soins palliatifs…). Dans le cadre d'une dérogation accordée par l'ARS, ils peuvent exercer certains actes chirurgicaux programmés.
cb/ab/APMnews