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L'ARS GRAND EST A DÉCLENCHÉ UN PLAN BLANC TERRITORIAL EN MOSELLE
"La situation hospitalière est actuellement tendue notamment en raison d'un manque de personnel médical et soignant conduisant à des fermetures de lits et à une adaptation de fonctionnement d'un certain nombre de services hospitaliers dans le département, dont les services d'urgence", a expliqué l'agence dans son communiqué.
En conséquence, elle a décidé de déclencher un plan blanc à l'échelle départementale afin de donner aux directions des établissements publics et privés mosellans "la latitude […] de mobiliser immédiatement tous les moyens dont ils disposent en cas d'afflux de patients", telle qu'une augmentation capacitaire, un ajustement de la programmation chirurgicale et médicale non urgente, et une réorganisation des plannings des personnels pour assurer la continuité des soins.
L'ARS a par ailleurs appelé "à la mobilisation de l'ensemble des professionnels de santé, y compris de ville, pour renforcer les équipes hospitalières fortement sollicitées", tout en en rappelant "que l'activation du plan blanc ne [devait] pas conduire à renoncer aux soins" et en invitant "notamment les personnes souffrant d'une maladie chronique nécessitant une prise en charge régulière, à consulter en cas de besoin".
La communication de l'ARS s'est également accompagnée d'un message pour inciter la population à contacter le 15 avant de se rendre aux urgences.
Contactée lundi par APMnews, la présidente de la commission médicale d'établissement du CHR Metz-Thionville, le Dr Marie-France Oliéric, a rapporté que seuls deux urgentistes étaient inscrits au planning de l'établissement pour le week-end lorsque l'ARS a déclenché son plan blanc, et que trois médecins étaient venus les épauler après l'appel à renfort.
De son côté, la direction de l'établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) Uneos (ex-Hôpitaux privés de Metz), jointe lundi par APMnews, a rapporté que le plan blanc avait été déclenché pour permettre à l'établissement messin d'accueillir si besoin des patients du CHR voisin, ainsi que donner la possibilité aux praticiens qui le souhaitaient de renforcer les équipes du CHR.
Aucun patient du CHR n'a été transféré vers l'Espic pendant le week-end, et aucun médecin n'a été sollicité pour renforcer les équipes de l'établissement public, a ajouté la direction d'Uneos.
Fin 2022, le CHR avait été confronté à une vague d'arrêts maladie survenue dans l'équipe paramédicale des urgences de l'hôpital Bel-Air (Thionville) dans un contexte de forte activité conjuguée à un manque d'effectifs (cf dépêche du 04/01/2023 à 17:00, dépêche du 04/01/2023 à 17:00 et dépêche du 16/01/2023 à 18:51).
gl/ab/APMnews
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L'ARS GRAND EST A DÉCLENCHÉ UN PLAN BLANC TERRITORIAL EN MOSELLE
"La situation hospitalière est actuellement tendue notamment en raison d'un manque de personnel médical et soignant conduisant à des fermetures de lits et à une adaptation de fonctionnement d'un certain nombre de services hospitaliers dans le département, dont les services d'urgence", a expliqué l'agence dans son communiqué.
En conséquence, elle a décidé de déclencher un plan blanc à l'échelle départementale afin de donner aux directions des établissements publics et privés mosellans "la latitude […] de mobiliser immédiatement tous les moyens dont ils disposent en cas d'afflux de patients", telle qu'une augmentation capacitaire, un ajustement de la programmation chirurgicale et médicale non urgente, et une réorganisation des plannings des personnels pour assurer la continuité des soins.
L'ARS a par ailleurs appelé "à la mobilisation de l'ensemble des professionnels de santé, y compris de ville, pour renforcer les équipes hospitalières fortement sollicitées", tout en en rappelant "que l'activation du plan blanc ne [devait] pas conduire à renoncer aux soins" et en invitant "notamment les personnes souffrant d'une maladie chronique nécessitant une prise en charge régulière, à consulter en cas de besoin".
La communication de l'ARS s'est également accompagnée d'un message pour inciter la population à contacter le 15 avant de se rendre aux urgences.
Contactée lundi par APMnews, la présidente de la commission médicale d'établissement du CHR Metz-Thionville, le Dr Marie-France Oliéric, a rapporté que seuls deux urgentistes étaient inscrits au planning de l'établissement pour le week-end lorsque l'ARS a déclenché son plan blanc, et que trois médecins étaient venus les épauler après l'appel à renfort.
De son côté, la direction de l'établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) Uneos (ex-Hôpitaux privés de Metz), jointe lundi par APMnews, a rapporté que le plan blanc avait été déclenché pour permettre à l'établissement messin d'accueillir si besoin des patients du CHR voisin, ainsi que donner la possibilité aux praticiens qui le souhaitaient de renforcer les équipes du CHR.
Aucun patient du CHR n'a été transféré vers l'Espic pendant le week-end, et aucun médecin n'a été sollicité pour renforcer les équipes de l'établissement public, a ajouté la direction d'Uneos.
Fin 2022, le CHR avait été confronté à une vague d'arrêts maladie survenue dans l'équipe paramédicale des urgences de l'hôpital Bel-Air (Thionville) dans un contexte de forte activité conjuguée à un manque d'effectifs (cf dépêche du 04/01/2023 à 17:00, dépêche du 04/01/2023 à 17:00 et dépêche du 16/01/2023 à 18:51).
gl/ab/APMnews