Actualités de l'Urgence - APM

L'ARS PAYS DE LA LOIRE A RÉVISÉ L'OFFRE DE MÉDECINE D'URGENCE EN MAYENNE ET EN SARTHE DANS LE PROJET RÉGIONAL DE SANTÉ
La révision du PRS doit permettre de "consolider les orientations et objectifs quantifiés de l'offre de soins" en Pays de la Loire, a expliqué l'ARS. Le document est consultable sur son site internet.
Ce travail a aussi été justifié par la publication du décret daté du 29 décembre 2023 relatif aux conditions d'implantation de l'activité de médecine d'urgence. Ce texte devait être mis en œuvre au plus tard le 29 juin.
Le décret ouvre la possibilité de recourir à des équipes non médicalisées dans le cadre d'une implantation de structure mobile d'urgence et de réanimation médicalisée. Il prévoit aussi la mise en œuvre d'un dispositif de gestion des lits pour tous les établissements autorisés à la prise en charge de patients dans un service d'urgences ou d'urgences pédiatriques, rappelle-t-on (cf dépêche du 02/01/2024 à 19:27).
L'offre de soins en médecine d'urgence a été modifiée dans deux départements.
En Mayenne, le nombre de services d'urgence implantés est passé de 3 à "une fourchette de 2 à 3".
Le nombre d'antenne de médecine d'urgence dans le département est passé d'une fourchette de 0 à 1 à une fourchette de 0 à 2. Ce nouveau type de structure, introduit par décret en décembre 2023, doit pouvoir être ouvert 7 jours sur 7, toute l'année, sur "une amplitude d'au moins 12 heures de service continu", rappelle-t-on (cf dépêche du 06/06/2025 à 19:05).
Le département conserve ses trois implantations de Smur.
La Mayenne a été traversée ces derniers mois par une lourde crise de ses services d'urgence, dans un contexte de forte pénurie de médecins urgentistes (cf dépêche du 11/02/2025 à 18:47). Cette crise a concerné les centres hospitaliers (CH) de Laval, du Haut-Anjou à Château-Gontier et du Nord-Mayenne à Mayenne.
Début juillet, le ministre chargé de la santé et de l'accès aux soins, Yannick Neuder, avait annoncé une réorganisation de l'offre de médecine d'urgence, ainsi qu'une mise sous administration provisoire du CH de Laval à partir du 1er septembre (cf dépêche du 07/07/2025 à 12:48).
"Ces modifications ont été opérées à l'issue d'échanges intervenus avec les acteurs du territoire et doivent permettre d'accompagner l'évolution éventuelle des services de médecine d'urgence en Mayenne", explique l'ARS à APMnews.
En Sarthe, la modification du PRS a fait passer de 2 à 5 le nombre d'implantation de Smur. Les antennes Smur ont quant à elles été réduites de 4 à 1.
"Ces modifications, sans remettre en cause l'organisation projetée en Sarthe […], viennent intégrer les obligations réglementaires", communique l'ARS, en précisant que sauf dérogation, "un Smur H24 doit être adossé à une antenne de médecine d'urgence".
L'agence ajoute que "quelques ajustements de lignes ont été opérés à la marge" concernant la permanence des soins en établissements de santé. Ces évolutions ont été programmées "en lien et concertation avec les établissements et fédérations".
Ces évolutions concernent la chirurgie, la médecine nucléaire, la cardiologie interventionnelle, les soins critiques, les activités de traitement du cancer, ou encore la radiologie diagnostique.
Le PRS révisé est passé par une phase de consultation réglementaire du 1er avril au 31 mai avant publication. La conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA), les conseils départementaux de la citoyenneté et de l'autonomie (CDCA), ainsi que le conseil d'administration de l'ARS avaient été sollicités.
Le projet régional de santé 2023-2028 des Pays de la Loire, ARS Pays de la Loire
al/sl/APMnews
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L'ARS PAYS DE LA LOIRE A RÉVISÉ L'OFFRE DE MÉDECINE D'URGENCE EN MAYENNE ET EN SARTHE DANS LE PROJET RÉGIONAL DE SANTÉ
La révision du PRS doit permettre de "consolider les orientations et objectifs quantifiés de l'offre de soins" en Pays de la Loire, a expliqué l'ARS. Le document est consultable sur son site internet.
Ce travail a aussi été justifié par la publication du décret daté du 29 décembre 2023 relatif aux conditions d'implantation de l'activité de médecine d'urgence. Ce texte devait être mis en œuvre au plus tard le 29 juin.
Le décret ouvre la possibilité de recourir à des équipes non médicalisées dans le cadre d'une implantation de structure mobile d'urgence et de réanimation médicalisée. Il prévoit aussi la mise en œuvre d'un dispositif de gestion des lits pour tous les établissements autorisés à la prise en charge de patients dans un service d'urgences ou d'urgences pédiatriques, rappelle-t-on (cf dépêche du 02/01/2024 à 19:27).
L'offre de soins en médecine d'urgence a été modifiée dans deux départements.
En Mayenne, le nombre de services d'urgence implantés est passé de 3 à "une fourchette de 2 à 3".
Le nombre d'antenne de médecine d'urgence dans le département est passé d'une fourchette de 0 à 1 à une fourchette de 0 à 2. Ce nouveau type de structure, introduit par décret en décembre 2023, doit pouvoir être ouvert 7 jours sur 7, toute l'année, sur "une amplitude d'au moins 12 heures de service continu", rappelle-t-on (cf dépêche du 06/06/2025 à 19:05).
Le département conserve ses trois implantations de Smur.
La Mayenne a été traversée ces derniers mois par une lourde crise de ses services d'urgence, dans un contexte de forte pénurie de médecins urgentistes (cf dépêche du 11/02/2025 à 18:47). Cette crise a concerné les centres hospitaliers (CH) de Laval, du Haut-Anjou à Château-Gontier et du Nord-Mayenne à Mayenne.
Début juillet, le ministre chargé de la santé et de l'accès aux soins, Yannick Neuder, avait annoncé une réorganisation de l'offre de médecine d'urgence, ainsi qu'une mise sous administration provisoire du CH de Laval à partir du 1er septembre (cf dépêche du 07/07/2025 à 12:48).
"Ces modifications ont été opérées à l'issue d'échanges intervenus avec les acteurs du territoire et doivent permettre d'accompagner l'évolution éventuelle des services de médecine d'urgence en Mayenne", explique l'ARS à APMnews.
En Sarthe, la modification du PRS a fait passer de 2 à 5 le nombre d'implantation de Smur. Les antennes Smur ont quant à elles été réduites de 4 à 1.
"Ces modifications, sans remettre en cause l'organisation projetée en Sarthe […], viennent intégrer les obligations réglementaires", communique l'ARS, en précisant que sauf dérogation, "un Smur H24 doit être adossé à une antenne de médecine d'urgence".
L'agence ajoute que "quelques ajustements de lignes ont été opérés à la marge" concernant la permanence des soins en établissements de santé. Ces évolutions ont été programmées "en lien et concertation avec les établissements et fédérations".
Ces évolutions concernent la chirurgie, la médecine nucléaire, la cardiologie interventionnelle, les soins critiques, les activités de traitement du cancer, ou encore la radiologie diagnostique.
Le PRS révisé est passé par une phase de consultation réglementaire du 1er avril au 31 mai avant publication. La conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA), les conseils départementaux de la citoyenneté et de l'autonomie (CDCA), ainsi que le conseil d'administration de l'ARS avaient été sollicités.
Le projet régional de santé 2023-2028 des Pays de la Loire, ARS Pays de la Loire
al/sl/APMnews