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L'ÉCHOGRAPHIE INTESTINALE EST AUSSI EFFICACE QUE L'ENDOSCOPIE POUR PRÉDIRE LA PERSISTANCE THÉRAPEUTIQUE DANS LES MICI
"La persistance du traitement est définie par le fait de ne pas avoir besoin d'augmenter la dose du médicament ou de passer à un autre produit biologique, à une petite molécule ou à une intervention chirurgicale", a précisé Johan Fremberg Ilvemark de l'hôpital Herlev et de l'université de Copenhague au Danemark, qui a présenté l'étude.
Au total, 77 patients ont été inclus et suivis pendant un an, tous ayant bénéficié d'une échographie intestinale; 55,8% étaient atteints de la maladie de Crohn et 44,2% de rectocolite hémorragique. La majorité des patients (62,3%) recevaient de l'infliximab.
Les patients ont été catégorisés en deux groupes, rémission vs non-rémission, la rémission transmurale par échographie intestinale étant définie par divers paramètres (épaisseur de la paroi intestinale, rémission endoscopique, rémission clinique, calprotectine fécale et CRP).
Au cours du suivi d'un an, les patients présentant une rémission transmurale à l'échographie intestinale étaient 78% à présenter une persistance thérapeutique, tandis que ceux ne présentant pas une rémission transmurale n'étaient que 38%.
Des résultats similaires ont été retrouvés en combinant rémission transmurale et dosage de calprotectine fécale < 250 µg/g (85% contre 41%) et avec la rémission endoscopique (87% contre 41%).
La persistance du traitement était en moyenne de 318 jours chez les patients en rémission transmurale contre 221 jours chez les patients sans rémission transmurale. Ces chiffres étaient de 327 contre 235 jours en prenant en compte rémission transmurale et calprotectine, et de 332 jours contre 235 jours pour la rémission endoscopique.
La différence n'était pas significative entre rémission transmurale et rémission endoscopique.
"L'échographie intestinale seule ou combinée avec la calprotectine fécale était comparable à l'endoscopie pour les patients qui ont une persistance élevée du traitement biologique", a conclu Johan Fremberg Ilvemark. "Non invasive et coût-efficace, l'échographie intestinale peut améliorer les programmes actuels de surveillance de la maladie qui visent à augmenter la persistance du traitement."
cc/fb/nc/APMnews
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L'ÉCHOGRAPHIE INTESTINALE EST AUSSI EFFICACE QUE L'ENDOSCOPIE POUR PRÉDIRE LA PERSISTANCE THÉRAPEUTIQUE DANS LES MICI
"La persistance du traitement est définie par le fait de ne pas avoir besoin d'augmenter la dose du médicament ou de passer à un autre produit biologique, à une petite molécule ou à une intervention chirurgicale", a précisé Johan Fremberg Ilvemark de l'hôpital Herlev et de l'université de Copenhague au Danemark, qui a présenté l'étude.
Au total, 77 patients ont été inclus et suivis pendant un an, tous ayant bénéficié d'une échographie intestinale; 55,8% étaient atteints de la maladie de Crohn et 44,2% de rectocolite hémorragique. La majorité des patients (62,3%) recevaient de l'infliximab.
Les patients ont été catégorisés en deux groupes, rémission vs non-rémission, la rémission transmurale par échographie intestinale étant définie par divers paramètres (épaisseur de la paroi intestinale, rémission endoscopique, rémission clinique, calprotectine fécale et CRP).
Au cours du suivi d'un an, les patients présentant une rémission transmurale à l'échographie intestinale étaient 78% à présenter une persistance thérapeutique, tandis que ceux ne présentant pas une rémission transmurale n'étaient que 38%.
Des résultats similaires ont été retrouvés en combinant rémission transmurale et dosage de calprotectine fécale < 250 µg/g (85% contre 41%) et avec la rémission endoscopique (87% contre 41%).
La persistance du traitement était en moyenne de 318 jours chez les patients en rémission transmurale contre 221 jours chez les patients sans rémission transmurale. Ces chiffres étaient de 327 contre 235 jours en prenant en compte rémission transmurale et calprotectine, et de 332 jours contre 235 jours pour la rémission endoscopique.
La différence n'était pas significative entre rémission transmurale et rémission endoscopique.
"L'échographie intestinale seule ou combinée avec la calprotectine fécale était comparable à l'endoscopie pour les patients qui ont une persistance élevée du traitement biologique", a conclu Johan Fremberg Ilvemark. "Non invasive et coût-efficace, l'échographie intestinale peut améliorer les programmes actuels de surveillance de la maladie qui visent à augmenter la persistance du traitement."
cc/fb/nc/APMnews