Actualités de l'Urgence - APM

Face à la multiplication des risques majeurs (pandémie de Covid, attaques terroristes, conséquences du changement climatique, etc.) le système de santé doit "renforcer [sa] préparation", ont jugé les différents partenaires.

Début 2024, une première réponse a été apportée avec un décret modifiant et précisant les objectifs du dispositif Orsan (organisation de la réponse du système de santé en situations sanitaires exceptionnelles), rappelle-t-on (cf dépêche du 05/01/2024 à 13:06).

Pour aller plus loin, "la DGS, l'EHESP, l'ARS Bretagne et le CHU de Rennes ont construit un outil de formation en ligne, afin de mieux faire connaître les enjeux de veille et de sécurité sanitaire, mais aussi d'anticiper et d'organiser la réponse sanitaire en cas de crise", est-il expliqué.

Cet outil "s'adresse à des professionnels différents et leur apprend à coopérer ensemble", a fait valoir la directrice de l'EHESP, Isabelle Richard, intervenant dans la vidéo de présentation du dispositif.

Il s'agit d'une formation "personnalisée", que chacun peut suivre à son rythme, et "évolutive", qui sera donc amenée à évoluer en fonction des retours d'expérience liés à de nouvelles crises, a-t-elle ajouté. Cette plateforme en ligne a vocation à s'inscrire en complémentarité aux formations délivrées en présentiel.

Parmi les modules déjà disponibles, se trouvent des formations visant à "donner aux acteurs de santé les clés pour assurer la prise en charge individuelle et collective des blessés somatiques et/ou psychiques, en conséquence d'un attentat".

Des modules spécifiquement liés aux Jeux olympiques et paralympiques, organisés cet été en France, sont également prévus. Ils offriront "des ressources d'enseignement à distance sur les risques majeurs associés aux événements d'ampleur", est-il évoqué.

Une boîte à outils spécifique aux systèmes d'information en SSE viendra par ailleurs compléter ce module, selon le communiqué.

Ce projet s'appuie sur des partenariats existants notamment avec le service de santé des armées (SSA), l'Association nationale des centres d'enseignement des soins d'urgence (Ancesu), la coordination opérationnelle risque épidémique et biologique (Coreb), la Société française de médecine de catastrophe (SFMC) ou encore la Société française de médecine d'urgence (SFMU).

"D'autres expertises seront associées dans les prochains mois à la faveur du développement de nouveaux modules", est-il précisé.

mg/ab/APMnews