Actualités de l'Urgence - APM

La première pierre a été posée le 24 juin par le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, Jean-Yves Grall. L'opération vise à construire un bâtiment de 2.700 m² capable d'absorber 35.000 passages par an, pour un coût de 9 millions d'euros TDC (toutes dépenses confondues) autofinancés, avec un objectif de mise en route en juin 2020, indique le chef d'établissement.

Il précise qu'il s'agit de remplacer l'actuel service, qui est dans une construction modulaire depuis 2012 et enregistre 26.000 passages par an, avec des moments de fortes tensions en période estivale avec plus de 100 passages par jour.

Après avoir étudié deux autres projets qui étaient trop coûteux ou dont l'organisation spatiale ne convenait pas, la direction a choisi une opération permettant d'implanter les urgences à proximité de la radiologie et avec une facilité d'accès au plateau technique ainsi qu'à l'hélistation.

Une unité d’hospitalisation de courte durée, installée au 2e niveau, sera en liaison directe avec les urgences. Le bâtiment hébergera également la maison médicale de garde (MMG), qui gagnera en accessibilité.

Yvan Maniglier indique que l'hôpital compte mener une autre opération de travaux, d'un coût d'un million d'euros, concernant la néonatologie, afin d'obtenir des locaux en conformité. La maternité de l'établissement qui réalise 800 accouchements par an est de niveau 2A, disposant de 6 berceaux pour l'activité de néonatologie. Le chantier devrait commencer avant la fin 2019, prévoit le directeur.

Ces différentes opérations s'inscrivent dans un schéma directeur immobilier de 30 millions d'euros, qui a déjà permis de réaliser en 2018 une tour avec des lits d'hospitalisation et une hélistation au sommet, dans l'adjonction du bâtiment d'origine.

C'est dans cette tour qu'un chantier pour réaliser un pôle consacré à la cancérologie de 1.925 m² va être lancé.

Le centre hospitalier a aussi en réflexion un projet de reconstruction du bloc opératoire.

Après 4 exercices successifs qui se sont soldés par un excédent, le CH d'Ardèche méridionale a totalement apuré ses reports déficitaires tout en maintenant sa stratégie de désendettement, souligne Yvan Maniglier qui le dirige depuis 2015.

Cette amélioration lui a permis de reprendre sa politique d'investissement, qui avait été arrêtée pendant un an, et d'investir à hauteur de 17 millions d'euros entre 2015 à 2018 puis de prévoir de 17 à 19 millions entre 2019 et 2021.

san/ab/APMnews