Actualités de l'Urgence - APM

L'HÔPITAL DE MOULINS-YZEURE BLOQUÉ SUR SES INVESTISSEMENTS, NOTAMMENT POUR AGRANDIR SES URGENCES
MOULINS-YZEURE (Allier), 23 octobre 2019 (APMnews) - Le centre hospitalier de Moulins-Yzeure (951 lits et places dont 365 de médecine-chirurgie-obstétrique) qui connaît, en 2019, une forte hausse de ses dépenses d'intérim médical ainsi qu'une reprise de son déficit, est bloqué sur ses investissements, malgré des besoins, a-t-on appris auprès de sa directrice, Laurence Garo, interrogée mardi par APMnews.
Laurence Garo, qui dirige le CH de Moulins-Yzeure depuis mai 2018, était interrogée sur le rapport d'observations définitives de la chambre régionale des comptes (CRC) Auvergne-Rhône-Alpes concernant son établissement et portant sur la période 2012 à 2017.
Dans ce document, rendu public vendredi dernier, la CRC confirme la dégradation de la situation financière du centre hospitalier (CH) au cours de la période étudiée.
Elle indique que le CH enregistre un déficit d'exploitation qui a atteint 7,29 millions d'euros en 2017, porté "presqu'exclusivement par le budget principal". Le déficit structurel était plus important en 2017 puisqu'il atteignait 9 M€.
Cette situation est en lien avec une progression régulière des charges (+21,9 M€) et des produits "plus atones" (+11,2 M€).
La chambre précise que le nombre de séjours réalisés en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) a augmenté au cours de la période étudiée mais que "dans le même temps", la valeur moyenne du séjour "s'est effritée de 15,9%, en conséquence principalement de la baisse des tarifs décidée sur le plan national mais également de la progression du nombre de séjours ambulatoires de médecine dont la tarification est moindre que celle de l'hospitalisation complète".
Le taux de marge brute de l'établissement est inférieur à 3% des produits courants de fonctionnement depuis 2013. En 2017, ce taux s'est encore dégradé pour atteindre 1,59%. Le taux de marge brute non aidée "est encore plus faible", atteignant 1,2% en 2017.
"La capacité d'autofinancement brute ne couvre plus les amortissements et provisions". Le niveau de la CAF nette (prenant en compte le remboursement du capital de la dette) était négatif, à -2,75 M€ en 2017.
La CRC indique que "l'effort d'investissement" qui a été réalisé, d'un montant cumulé de 79,4 M€, "soit un niveau moyen de 13 M€ par an, a alourdi la charge de la dette et a conduit l'établissement à fortement mobiliser son fonds de roulement".
"Il se trouve depuis 2016 dans l'obligation de solliciter l'autorisation de la tutelle pour tout emprunt nouveau", déclare la chambre qui prend cependant "acte [...] des progrès en termes d'organisation, avec notamment la mise en place, à compter de 2017, de conférences budgétaires internes et une meilleure communication à l'attention de la communauté hospitalière sur la situation financière".
Difficulté à recruter des médecins
Dans son rapport, outre la baisse des tarifs et le poids des investissements, la chambre estime que la dégradation de la situation financière de l'établissement est aussi imputable à sa difficulté à recruter et fidéliser des médecins.
Elle explique que le CH fait face à "un déficit important en personnels médicaux qu'il pallie, en partie, par l'accueil d'un plus grand nombre d'internes" et par la création de "postes de cliniciens". Elle précise qu'il applique la réglementation de 2017 relative à l'intérim médical mais qu’il doit "en subir les conséquences, étant perçu comme peu attractif par les officines de placement, qui se montrent moins diligentes pour répondre aux sollicitations de l'établissement", dénonce-t-elle.
En tout cas, "la pénurie de temps médical a un effet direct sur les comptes épargne-temps des personnels", souligne le CRC qui observe un accroissement du stock de 31,9 jours en moyenne par praticien en 2014 à 40,2 jours en 2016, contre 26,4 jours sur le plan régional.
Interrogée mardi sur ce rapport, la directrice, Laurence Garo, a confirmé les constats sur la situation financière, comme elle l'avait déjà fait à différentes reprises depuis son arrivée. C'est d'ailleurs en raison de cette dégradation qu'elle a annulé la réalisation de la seconde tranche d’investissement (cf dépêche du 01/06/2018 à 11:42 et dépêche du 15/07/2019 à 11:32).
Dans le cadre du programme "Hôpital de demain" qui a conduit à construire un plateau médico-technique et logistique entre 2015 et fin 2016, l'établissement voulait reconstruire son plateau d'hospitalisation et de consultation, organisant l'offre d'hospitalisation de médecine et de chirurgie sur deux niveaux, avec les plateaux de consultation et d'exploration regroupés en rez-de-chaussée pour près de 42 M€ (TTC).
"A ces constructions, devaient s'ajouter plusieurs opérations de réhabilitation de bâtiments existants ainsi que la destruction de bâtiments libérés et rendus vacants", précise la CRC.
La chambre, qui a arrêté son contrôle à fin 2017, évoque donc rapidement la décision prise par l'actuelle directrice d'annuler la réalisation de cette seconde tranche. Elle reconnaît cependant "la nécessité d'une modernisation des structures et organisations de l'établissement", "dans un environnement concurrentiel d'offre de soins à ne pas ignorer".
Craintes pour la situation budgétaire sur 2019 mais de prochaines arrivées de médecins
Interrogée par APMnews sur la situation actuelle, la directrice indique qu'après une amélioration de la situation budgétaire en 2018, le CH craint une nouvelle aggravation en 2019 en raison d'un recul de l'activité, mais aussi d'une envolée des dépenses d'intérim médical.
Les dépenses d'intérim médical, qui s'élevaient à 478.000 euros en 2017, devraient représenter un montant de 2,6 millions d'euros fin 2019, soit l'équivalent de 8 équivalents temps plein -ETP- médicaux.
Le déficit qui est prévu à 6 millions d'euros à l'état des prévisions de recettes et de dépenses (EPRD) risque donc d'être encore plus élevé, souligne Laurence Garo.
Pourtant, le centre hospitalier a réussi en 2019 à maintenir un équilibre entre les départs de médecins et les arrivées, avec 24 départs et autant d'arrivées. Et il attend prochainement de nouveaux médecins, dont 5 assistants à temps partagé avec le CHU de Clermont-Ferrand sur les urgences, soit l'équivalent de plus d'1 ETP, et d'autres médecins qui ont pu aussi être recrutés pour ce service. Alors qu'actuellement, le service compte 10 urgentistes pour un besoin estimé de 20 à 25, le CH en disposera de 14 en fin d'année, précise Laurence Garo.
Si des spécialités de l'hôpital connaissent toujours des difficultés de recrutement, comme la pneumologie, d'autres sont parvenues aussi à recruter, comme la chirurgie ophtalmologique, la chirurgie ORL et la chirurgie vasculaire.
"Nous espérons avoir connu le creux de la vague", souligne la directrice.
Impossibilité d'agrandir les urgences et de rénover d'autres services
En revanche, le CH se voit bloqué sur ses investissements du fait de sa situation financière et ne peut rénover et agrandir son service d'urgence ni les locaux du Samu.
Le service d'urgence, qui avait été conçu pour 20.000 passages par an, en accueille 40.000. "Nous voulions restructurer les urgences, relocaliser le siège du Samu et en profiter pour rénover les services post-urgences", explique sa directrice. "Mais comme nous n'avons pas d'autofinancement et nous ne pouvons plus emprunter, nous n'avons pu réaliser ces opérations."
Elle précise que ces différentes réalisations en faveur des urgences et du Samu, incluant la rénovation de l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) et d'autres services post-urgences ont été chiffrées à un montant inférieur à 10 millions d'euros.
"Nous n'avons cependant pas perdu espoir", souligne la directrice, interrogée sur l'obtention éventuelle de crédits d'investissement pour les urgences, annoncés par la ministre des solidarités et de la santé en juin.
Globalement, les investissements du centre hospitalier ont représenté 4 M€ en 2018. En 2019, alors qu'il était prévu, à l'EPRD, de reconduire ce montant, ils atteindront plutôt 2 M€ dont 1,5 M€ pour les investissements courants (médicaux, hôteliers) et 250.000 € pour certaines opérations, comme la reconstruction de l'internat ou l'informatisation de la réanimation.
Interrogée par ailleurs sur une remarque faite par la CRC concernant une grande dispersion des points de consultation en MCO, la directrice précise que la réalisation de la tranche conditionnelle d'"Hôpital de demain" devait réduire cette dispersion.
"Cela dit, nous avons une autre vision en interne et pensons que dans le contexte de manque de médecins, l'organisation actuelle, qui permet à un médecin de faire des consultations tout en travaillant dans son service, est plus opérationnelle. Elle permet d'optimiser les ressources médicales", détaille-t-elle.
Elle confirme en revanche que, comme le dit la chambre, l'activité de consultations externes réalisée par le centre hospitalier a progressé pour répondre aux besoins de soins, dans un territoire qui connaît une carence de médecins libéraux. "Par exemple, nous assurons toute la pédiatrie", souligne-t-elle.
Rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) sur le CH de Moulins-Yzeure
san/ab/APMnews
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L'HÔPITAL DE MOULINS-YZEURE BLOQUÉ SUR SES INVESTISSEMENTS, NOTAMMENT POUR AGRANDIR SES URGENCES
MOULINS-YZEURE (Allier), 23 octobre 2019 (APMnews) - Le centre hospitalier de Moulins-Yzeure (951 lits et places dont 365 de médecine-chirurgie-obstétrique) qui connaît, en 2019, une forte hausse de ses dépenses d'intérim médical ainsi qu'une reprise de son déficit, est bloqué sur ses investissements, malgré des besoins, a-t-on appris auprès de sa directrice, Laurence Garo, interrogée mardi par APMnews.
Laurence Garo, qui dirige le CH de Moulins-Yzeure depuis mai 2018, était interrogée sur le rapport d'observations définitives de la chambre régionale des comptes (CRC) Auvergne-Rhône-Alpes concernant son établissement et portant sur la période 2012 à 2017.
Dans ce document, rendu public vendredi dernier, la CRC confirme la dégradation de la situation financière du centre hospitalier (CH) au cours de la période étudiée.
Elle indique que le CH enregistre un déficit d'exploitation qui a atteint 7,29 millions d'euros en 2017, porté "presqu'exclusivement par le budget principal". Le déficit structurel était plus important en 2017 puisqu'il atteignait 9 M€.
Cette situation est en lien avec une progression régulière des charges (+21,9 M€) et des produits "plus atones" (+11,2 M€).
La chambre précise que le nombre de séjours réalisés en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) a augmenté au cours de la période étudiée mais que "dans le même temps", la valeur moyenne du séjour "s'est effritée de 15,9%, en conséquence principalement de la baisse des tarifs décidée sur le plan national mais également de la progression du nombre de séjours ambulatoires de médecine dont la tarification est moindre que celle de l'hospitalisation complète".
Le taux de marge brute de l'établissement est inférieur à 3% des produits courants de fonctionnement depuis 2013. En 2017, ce taux s'est encore dégradé pour atteindre 1,59%. Le taux de marge brute non aidée "est encore plus faible", atteignant 1,2% en 2017.
"La capacité d'autofinancement brute ne couvre plus les amortissements et provisions". Le niveau de la CAF nette (prenant en compte le remboursement du capital de la dette) était négatif, à -2,75 M€ en 2017.
La CRC indique que "l'effort d'investissement" qui a été réalisé, d'un montant cumulé de 79,4 M€, "soit un niveau moyen de 13 M€ par an, a alourdi la charge de la dette et a conduit l'établissement à fortement mobiliser son fonds de roulement".
"Il se trouve depuis 2016 dans l'obligation de solliciter l'autorisation de la tutelle pour tout emprunt nouveau", déclare la chambre qui prend cependant "acte [...] des progrès en termes d'organisation, avec notamment la mise en place, à compter de 2017, de conférences budgétaires internes et une meilleure communication à l'attention de la communauté hospitalière sur la situation financière".
Difficulté à recruter des médecins
Dans son rapport, outre la baisse des tarifs et le poids des investissements, la chambre estime que la dégradation de la situation financière de l'établissement est aussi imputable à sa difficulté à recruter et fidéliser des médecins.
Elle explique que le CH fait face à "un déficit important en personnels médicaux qu'il pallie, en partie, par l'accueil d'un plus grand nombre d'internes" et par la création de "postes de cliniciens". Elle précise qu'il applique la réglementation de 2017 relative à l'intérim médical mais qu’il doit "en subir les conséquences, étant perçu comme peu attractif par les officines de placement, qui se montrent moins diligentes pour répondre aux sollicitations de l'établissement", dénonce-t-elle.
En tout cas, "la pénurie de temps médical a un effet direct sur les comptes épargne-temps des personnels", souligne le CRC qui observe un accroissement du stock de 31,9 jours en moyenne par praticien en 2014 à 40,2 jours en 2016, contre 26,4 jours sur le plan régional.
Interrogée mardi sur ce rapport, la directrice, Laurence Garo, a confirmé les constats sur la situation financière, comme elle l'avait déjà fait à différentes reprises depuis son arrivée. C'est d'ailleurs en raison de cette dégradation qu'elle a annulé la réalisation de la seconde tranche d’investissement (cf dépêche du 01/06/2018 à 11:42 et dépêche du 15/07/2019 à 11:32).
Dans le cadre du programme "Hôpital de demain" qui a conduit à construire un plateau médico-technique et logistique entre 2015 et fin 2016, l'établissement voulait reconstruire son plateau d'hospitalisation et de consultation, organisant l'offre d'hospitalisation de médecine et de chirurgie sur deux niveaux, avec les plateaux de consultation et d'exploration regroupés en rez-de-chaussée pour près de 42 M€ (TTC).
"A ces constructions, devaient s'ajouter plusieurs opérations de réhabilitation de bâtiments existants ainsi que la destruction de bâtiments libérés et rendus vacants", précise la CRC.
La chambre, qui a arrêté son contrôle à fin 2017, évoque donc rapidement la décision prise par l'actuelle directrice d'annuler la réalisation de cette seconde tranche. Elle reconnaît cependant "la nécessité d'une modernisation des structures et organisations de l'établissement", "dans un environnement concurrentiel d'offre de soins à ne pas ignorer".
Craintes pour la situation budgétaire sur 2019 mais de prochaines arrivées de médecins
Interrogée par APMnews sur la situation actuelle, la directrice indique qu'après une amélioration de la situation budgétaire en 2018, le CH craint une nouvelle aggravation en 2019 en raison d'un recul de l'activité, mais aussi d'une envolée des dépenses d'intérim médical.
Les dépenses d'intérim médical, qui s'élevaient à 478.000 euros en 2017, devraient représenter un montant de 2,6 millions d'euros fin 2019, soit l'équivalent de 8 équivalents temps plein -ETP- médicaux.
Le déficit qui est prévu à 6 millions d'euros à l'état des prévisions de recettes et de dépenses (EPRD) risque donc d'être encore plus élevé, souligne Laurence Garo.
Pourtant, le centre hospitalier a réussi en 2019 à maintenir un équilibre entre les départs de médecins et les arrivées, avec 24 départs et autant d'arrivées. Et il attend prochainement de nouveaux médecins, dont 5 assistants à temps partagé avec le CHU de Clermont-Ferrand sur les urgences, soit l'équivalent de plus d'1 ETP, et d'autres médecins qui ont pu aussi être recrutés pour ce service. Alors qu'actuellement, le service compte 10 urgentistes pour un besoin estimé de 20 à 25, le CH en disposera de 14 en fin d'année, précise Laurence Garo.
Si des spécialités de l'hôpital connaissent toujours des difficultés de recrutement, comme la pneumologie, d'autres sont parvenues aussi à recruter, comme la chirurgie ophtalmologique, la chirurgie ORL et la chirurgie vasculaire.
"Nous espérons avoir connu le creux de la vague", souligne la directrice.
Impossibilité d'agrandir les urgences et de rénover d'autres services
En revanche, le CH se voit bloqué sur ses investissements du fait de sa situation financière et ne peut rénover et agrandir son service d'urgence ni les locaux du Samu.
Le service d'urgence, qui avait été conçu pour 20.000 passages par an, en accueille 40.000. "Nous voulions restructurer les urgences, relocaliser le siège du Samu et en profiter pour rénover les services post-urgences", explique sa directrice. "Mais comme nous n'avons pas d'autofinancement et nous ne pouvons plus emprunter, nous n'avons pu réaliser ces opérations."
Elle précise que ces différentes réalisations en faveur des urgences et du Samu, incluant la rénovation de l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) et d'autres services post-urgences ont été chiffrées à un montant inférieur à 10 millions d'euros.
"Nous n'avons cependant pas perdu espoir", souligne la directrice, interrogée sur l'obtention éventuelle de crédits d'investissement pour les urgences, annoncés par la ministre des solidarités et de la santé en juin.
Globalement, les investissements du centre hospitalier ont représenté 4 M€ en 2018. En 2019, alors qu'il était prévu, à l'EPRD, de reconduire ce montant, ils atteindront plutôt 2 M€ dont 1,5 M€ pour les investissements courants (médicaux, hôteliers) et 250.000 € pour certaines opérations, comme la reconstruction de l'internat ou l'informatisation de la réanimation.
Interrogée par ailleurs sur une remarque faite par la CRC concernant une grande dispersion des points de consultation en MCO, la directrice précise que la réalisation de la tranche conditionnelle d'"Hôpital de demain" devait réduire cette dispersion.
"Cela dit, nous avons une autre vision en interne et pensons que dans le contexte de manque de médecins, l'organisation actuelle, qui permet à un médecin de faire des consultations tout en travaillant dans son service, est plus opérationnelle. Elle permet d'optimiser les ressources médicales", détaille-t-elle.
Elle confirme en revanche que, comme le dit la chambre, l'activité de consultations externes réalisée par le centre hospitalier a progressé pour répondre aux besoins de soins, dans un territoire qui connaît une carence de médecins libéraux. "Par exemple, nous assurons toute la pédiatrie", souligne-t-elle.
Rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) sur le CH de Moulins-Yzeure
san/ab/APMnews