Actualités de l'Urgence - APM

L'HÔPITAL LYON SUD ENTAME LA RESTRUCTURATION DE SES BLOCS OPÉRATOIRES, SES URGENCES ET SES RÉANIMATIONS
Le projet Bauréals constitue un des grands projets de restructuration portés par les HCL. Initié en 2017, il vise à restructurer et moderniser les soins critiques, les urgences et les blocs opératoires sur leur site de Lyon Sud. "A la clé, une meilleure prise en compte des besoins des patients et des personnels dans un service d'urgences prêt à accueillir 40.000 passages par an, des blocs opératoires complètement repensés et un plateau de 45 lits de soins critiques", résument les HCL.
Dans le détail, le projet porte sur 30 salles de bloc dont deux d'imagerie interventionnelle, 40 (2×20) places d'anesthésie et chirurgie ambulatoires, 30 lits de réanimation et 15 de surveillance continue de soins critiques, 6 lits de déchocage dont 1 box d'isolement, 11 boxes au service d'accueil des urgences, 12 lits d'unité d'hospitalisation de courte durée et 18 lits de post-urgences.
D'un montant initial d'environ 100 millions d'euros, le projet s'élève désormais à 145 M€ pour les travaux auxquels s'ajoutent 20 M€ pour les équipements biomédicaux et hôteliers. Cette hausse, liée à l'envolée générale des coûts des travaux, avait été évoquée par le directeur général des HCL, Raymond Le Moign, dans un entretien à APMnews en janvier (cf dépêche du 26/01/2023 à 10:19).

Dans la perspective de l'arrivée de la ligne B du métro à l'hôpital Lyon Sud en novembre 2023, le projet vise aussi "à augmenter la capacité du service d'accueil des urgences, fluidifier les parcours des patients, réduire les temps d'attente entre les urgences, l'imagerie, les blocs opératoires, le service de soins critiques et, également, entre les blocs opératoires et les services d'hospitalisation", ajoutent les HCL.
Il permettra également de "simplifier le circuit du patient en état critique depuis une porte d'entrée unique vers un service de soins dédié, réunissant lits de réanimation et de surveillance continue sur un même plateau".
Il conduira à regrouper les activités interventionnelles (blocs opératoires, imagerie interventionnelle) actuellement dispersées sur six sites différents au sein des bâtiments 3A et 3C, et à développer le recours à la chirurgie ambulatoire en créant deux unités d'anesthésie et de chirurgie ambulatoire de 20 places au contact des blocs opératoires, avec une unité d'accueil commune.
"Entre 2023 et 2027, le projet va combiner, en plusieurs phases, la construction d'un bâtiment neuf arrimé à un bâtiment déjà existant sur le site, qui sera complètement rénové", précise le CHU.
Ouverture de la première tranche des soins critiques en 2025
Sur le plan du calendrier, "après 28 opérations préalables à la mise en chantier, comme la relocalisation provisoire du service d'accueil des urgences, le projet est entré dans une nouvelle phase importante de son développement avec la pose de la première pierre du nouveau bâtiment, conçu par l'Atelier d'architecture Michel Rémon & Associés (associé à VK Architects)".
Suivra la mise en place du nouveau service d'accueil des urgences en février 2024, dans le prolongement de l'arrivée de l'extension de la ligne B du métro, dans le cadre de l'aménagement du Vallon de Saint-Genis-Laval (quartier urbain développé par la Métropole sur les terrains libérés par l'hôpital, avec 1.500 logements, une zone naturelle préservée, des locaux tertiaires et liés à l'activité de l'hôpital, des commerces et des locaux dédiés à l'activité économique).
En 2025, l'hôpital ouvrira une partie des nouveaux blocs opératoires et mettra en place la plateforme logistique Géolab, qui préparera et centralisera le matériel nécessaire aux interventions chirurgicales.
Implantée sur un niveau intermédiaire entre les deux étages des blocs opératoires, cette plateforme sera l'interface entrée-sortie unique, pour tous les flux logistiques destinés à l'activité opératoire. Il s'agit d'une "innovation majeure du projet", souligne Guillaume Geslin, chef de projet, cité dans le communiqué.
En juillet 2025, 30 des 45 lits de soins critiques seront installés au premier niveau du bâtiment. Deux unités de 15 lits, mixant les lits de réanimation et de surveillance continue, seront déployées. "En cas de pandémie, les lits de surveillance continue pourront se transformer en lits de réanimation afin d'adapter rapidement l'offre de soins critiques de l'hôpital Lyon Sud aux besoins de prise en charge", explique le Pr Arnaud Friggeri, chef de service adjoint du service d'anesthésie-réanimation.
Les autres étapes prévues sont l'ouverture, en 2025-2027, des unités de chirurgie ambulatoire et d'accueil de jour de chirurgie.
En 2026, sont prévues les ouvertures du deuxième niveau des blocs opératoires, d'un service de déchocage médico-chirurgical de cinq postes (plus un poste d'isolement) qui permettra une prise en charge en un lieu unique par les urgentistes et les anesthésistes-réanimateurs des urgences vitales ou graves, et de la dernière tranche des soins critiques et d'un lieu de vie pour les familles des patients.
"Avec ce projet, les HCL construisent l'hôpital universitaire de demain pour nos concitoyens qui attendent un hôpital fort, répondant aux attentes du territoire et de l'Etat, ainsi qu'aux aspirations des professionnels", affirme leur directeur général, Raymond Le Moign.
Plus de réhabilitation que de constructions neuves
Une autre particularité du projet est qu'il est le fruit d'une réflexion qui a associé 180 professionnels médicaux, non médicaux ainsi qu'une centaine de patients, dans le cadre de la démarche participative du lean design (cf dépêche du 05/10/2018 à 08:23 et dépêche du 15/03/2019 à 18:36). Il s'agit d'une "première en France pour un projet d'une telle ampleur", observe le Pr Alain Ruffion, président de la commission médicale d'établissement (CME) locale de l'hôpital Lyon Sud.
En matière de développement durable, "la force principale du projet est de réhabiliter des espaces plutôt que d'en construire des neufs", poursuivent les HCL, précisant qu'il est prévu de réhabiliter 16.800 m² et de construire 12.500 m² de surfaces neuves.
"Cette volonté induit une organisation du chantier complexe, pour permettre le maintien de l'activité hospitalière pendant les travaux, tout en libérant les espaces réhabilités", préviennent-ils.
En matière de consommation d'énergie, Bauréals se veut "ambitieux" avec une recherche d'économies qui "s'applique, aussi, au choix des équipements structurants du projet".
Ainsi, s'agissant de la pré-désinfection des dispositifs médico-stériles du bloc opératoire, "il a été retenu un modèle de cabine dont les besoins énergétiques sont les plus réduits possible", précisent les HCL. Côté travaux, "les entreprises retenues sont sensibilisées à la RSE et doivent respecter une charte 'chantier à faibles nuisances'".
san/nc/APMnews
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L'HÔPITAL LYON SUD ENTAME LA RESTRUCTURATION DE SES BLOCS OPÉRATOIRES, SES URGENCES ET SES RÉANIMATIONS
Le projet Bauréals constitue un des grands projets de restructuration portés par les HCL. Initié en 2017, il vise à restructurer et moderniser les soins critiques, les urgences et les blocs opératoires sur leur site de Lyon Sud. "A la clé, une meilleure prise en compte des besoins des patients et des personnels dans un service d'urgences prêt à accueillir 40.000 passages par an, des blocs opératoires complètement repensés et un plateau de 45 lits de soins critiques", résument les HCL.
Dans le détail, le projet porte sur 30 salles de bloc dont deux d'imagerie interventionnelle, 40 (2×20) places d'anesthésie et chirurgie ambulatoires, 30 lits de réanimation et 15 de surveillance continue de soins critiques, 6 lits de déchocage dont 1 box d'isolement, 11 boxes au service d'accueil des urgences, 12 lits d'unité d'hospitalisation de courte durée et 18 lits de post-urgences.
D'un montant initial d'environ 100 millions d'euros, le projet s'élève désormais à 145 M€ pour les travaux auxquels s'ajoutent 20 M€ pour les équipements biomédicaux et hôteliers. Cette hausse, liée à l'envolée générale des coûts des travaux, avait été évoquée par le directeur général des HCL, Raymond Le Moign, dans un entretien à APMnews en janvier (cf dépêche du 26/01/2023 à 10:19).

Dans la perspective de l'arrivée de la ligne B du métro à l'hôpital Lyon Sud en novembre 2023, le projet vise aussi "à augmenter la capacité du service d'accueil des urgences, fluidifier les parcours des patients, réduire les temps d'attente entre les urgences, l'imagerie, les blocs opératoires, le service de soins critiques et, également, entre les blocs opératoires et les services d'hospitalisation", ajoutent les HCL.
Il permettra également de "simplifier le circuit du patient en état critique depuis une porte d'entrée unique vers un service de soins dédié, réunissant lits de réanimation et de surveillance continue sur un même plateau".
Il conduira à regrouper les activités interventionnelles (blocs opératoires, imagerie interventionnelle) actuellement dispersées sur six sites différents au sein des bâtiments 3A et 3C, et à développer le recours à la chirurgie ambulatoire en créant deux unités d'anesthésie et de chirurgie ambulatoire de 20 places au contact des blocs opératoires, avec une unité d'accueil commune.
"Entre 2023 et 2027, le projet va combiner, en plusieurs phases, la construction d'un bâtiment neuf arrimé à un bâtiment déjà existant sur le site, qui sera complètement rénové", précise le CHU.
Ouverture de la première tranche des soins critiques en 2025
Sur le plan du calendrier, "après 28 opérations préalables à la mise en chantier, comme la relocalisation provisoire du service d'accueil des urgences, le projet est entré dans une nouvelle phase importante de son développement avec la pose de la première pierre du nouveau bâtiment, conçu par l'Atelier d'architecture Michel Rémon & Associés (associé à VK Architects)".
Suivra la mise en place du nouveau service d'accueil des urgences en février 2024, dans le prolongement de l'arrivée de l'extension de la ligne B du métro, dans le cadre de l'aménagement du Vallon de Saint-Genis-Laval (quartier urbain développé par la Métropole sur les terrains libérés par l'hôpital, avec 1.500 logements, une zone naturelle préservée, des locaux tertiaires et liés à l'activité de l'hôpital, des commerces et des locaux dédiés à l'activité économique).
En 2025, l'hôpital ouvrira une partie des nouveaux blocs opératoires et mettra en place la plateforme logistique Géolab, qui préparera et centralisera le matériel nécessaire aux interventions chirurgicales.
Implantée sur un niveau intermédiaire entre les deux étages des blocs opératoires, cette plateforme sera l'interface entrée-sortie unique, pour tous les flux logistiques destinés à l'activité opératoire. Il s'agit d'une "innovation majeure du projet", souligne Guillaume Geslin, chef de projet, cité dans le communiqué.
En juillet 2025, 30 des 45 lits de soins critiques seront installés au premier niveau du bâtiment. Deux unités de 15 lits, mixant les lits de réanimation et de surveillance continue, seront déployées. "En cas de pandémie, les lits de surveillance continue pourront se transformer en lits de réanimation afin d'adapter rapidement l'offre de soins critiques de l'hôpital Lyon Sud aux besoins de prise en charge", explique le Pr Arnaud Friggeri, chef de service adjoint du service d'anesthésie-réanimation.
Les autres étapes prévues sont l'ouverture, en 2025-2027, des unités de chirurgie ambulatoire et d'accueil de jour de chirurgie.
En 2026, sont prévues les ouvertures du deuxième niveau des blocs opératoires, d'un service de déchocage médico-chirurgical de cinq postes (plus un poste d'isolement) qui permettra une prise en charge en un lieu unique par les urgentistes et les anesthésistes-réanimateurs des urgences vitales ou graves, et de la dernière tranche des soins critiques et d'un lieu de vie pour les familles des patients.
"Avec ce projet, les HCL construisent l'hôpital universitaire de demain pour nos concitoyens qui attendent un hôpital fort, répondant aux attentes du territoire et de l'Etat, ainsi qu'aux aspirations des professionnels", affirme leur directeur général, Raymond Le Moign.
Plus de réhabilitation que de constructions neuves
Une autre particularité du projet est qu'il est le fruit d'une réflexion qui a associé 180 professionnels médicaux, non médicaux ainsi qu'une centaine de patients, dans le cadre de la démarche participative du lean design (cf dépêche du 05/10/2018 à 08:23 et dépêche du 15/03/2019 à 18:36). Il s'agit d'une "première en France pour un projet d'une telle ampleur", observe le Pr Alain Ruffion, président de la commission médicale d'établissement (CME) locale de l'hôpital Lyon Sud.
En matière de développement durable, "la force principale du projet est de réhabiliter des espaces plutôt que d'en construire des neufs", poursuivent les HCL, précisant qu'il est prévu de réhabiliter 16.800 m² et de construire 12.500 m² de surfaces neuves.
"Cette volonté induit une organisation du chantier complexe, pour permettre le maintien de l'activité hospitalière pendant les travaux, tout en libérant les espaces réhabilités", préviennent-ils.
En matière de consommation d'énergie, Bauréals se veut "ambitieux" avec une recherche d'économies qui "s'applique, aussi, au choix des équipements structurants du projet".
Ainsi, s'agissant de la pré-désinfection des dispositifs médico-stériles du bloc opératoire, "il a été retenu un modèle de cabine dont les besoins énergétiques sont les plus réduits possible", précisent les HCL. Côté travaux, "les entreprises retenues sont sensibilisées à la RSE et doivent respecter une charte 'chantier à faibles nuisances'".
san/nc/APMnews