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L'HÔPITAL NORD FRANCHE-COMTÉ LANCE LES TRAVAUX EN VUE DE LA RÉNOVATION-EXTENSION DE SON SERVICE D'URGENCE D'ICI À FIN 2027
Après cinq mois de phase préparatoire, menée depuis juin, l'Hôpital Nord Franche-Comté va lancer à partir de novembre le chantier de la rénovation des 1.500 m² existants de son service d'urgence avec l'ajout d'une extension de 500 m².
Ces travaux, qui s'échelonneront en trois phases jusqu'à fin 2027, comprennent:
- une première phase pour l'extension de l'accueil et du secrétariat (novembre 2025-juin 2026)
- une deuxième phase qui prévoit la création d'un circuit long auquel sera adossée l'unité d'hospitalisation de courte durée de neuf lits recentrée au cœur des urgences (juillet 2026-juin 2027)
- une troisième phase pour l'aménagement du circuit court (septembre-décembre 2027).
"La réflexion a commencé en 2021, parce qu'on avait identifié qu'il y allait avoir une augmentation des flux et la nécessité de séparer les flux en temps de crise sanitaire", comme dans un fonctionnement courant, a recontextualisé mercredi le directeur de l'HNFC, Pascal Mathis, lors d'un échange avec APMnews.
La restructuration des urgences de l'HNFC était également devenue un enjeu majeur pour l'établissement (cf dépêche du 21/01/2025 à 17:16), au regard de l'activité atypiquement élevée des urgences de l'hôpital pour sa dimension, avec près de 220 passages quotidiens aux urgences adultes, auxquels s'ajoutent 50 passages pédiatriques en moyenne.
En 2024, les urgences de l'HNFC ont ainsi enregistré près de 105.000 passages, dont 76.684 passages aux urgences adultes, 13.304 passages aux urgences gynéco-obstétriques et 14.651 passages aux urgences pédiatriques.
Les urgences de l'hôpital comprennent actuellement deux accueils -un pour les patients venant par leurs propres moyens et un pour les patients emmenés par une ambulance- et cinq circuits adaptés aux prises en charge des patients: circuit court, circuit long, urgences vitales, urgences pédiatriques et urgences gynécologiques.
Avec la nouvelle organisation à venir, l'hôpital souhaite permettre un rapprochement des services pour réduire les délais de diagnostic et de traitement et une meilleure intégration de l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) au sein du service pour favoriser la continuité des soins.
Une unité sera réservée à la psychiatrie, pour renforcer la sécurité et le confort des patients comme des équipes et permettre "une gestion plus adaptée des situations d'urgence en santé mentale", a détaillé l'hôpital dans un dossier de presse.
L'augmentation du nombre de places couchées au sein du service a également vocation à réduire les temps d'attente et d'orientation des patients, tout en permettant une prise en charge plus adaptée à une population vieillissante, a fait remarquer Pascal Mathis.
Prévenir les saturations chroniques des urgences
Ces travaux d'un montant prévisionnel de 7,8 millions d'euros (M€) seront autofinancés sans emprunt par l'hôpital, avec un accompagnement de 1,8 M€ du fonds pour la modernisation et l'investissement en santé (Fmis).
La question reste d'une actualité brûlante alors que l'HNFC a dû déclencher mercredi le premier niveau de son "plan de mobilisation interne du plan de gestion des tensions hospitalières et des situations sanitaires exceptionnelles", en raison de "l'afflux continu de patients aux urgences" et des "difficultés à organiser des solutions d'hospitalisation pour tous les patients le nécessitant", a fait savoir l'établissement dans un communiqué diffusé mercredi.
"L'objectif est davantage de travailler sur un projet de territoire pour éviter les passages aux urgences, en travaillant avec les partenaires de ville", a expliqué le directeur de l'établissement au sujet des leviers extrahospitaliers auxquels pouvait recourir l'hôpital pour parvenir à prévenir les saturations chroniques de son service d'urgence.
Un dispositif a ainsi été déployé pour faciliter les consultations non programmés chez des médecins libéraux après réorientation aux urgences, mais aussi au sein des cabinets d'imagerie médicale, plus récemment, tandis que l'hôpital œuvre avec la ville pour le déploiement de la responsabilité populationnelle sur les parcours "personnes âgées", "insuffisance cardiaque" et "diabète".
"On continue et on y croit parce qu'on a une très forte adhésion, des cinq CPTS [communautés professionnelles territoriales de santé], au projet de responsabilité populationnelle", a-t-il souligné. "On constate des progrès réels, malgré une augmentation tendancielle de 1%" des passages aux urgences.
"On travaille sur la conciliation médicamenteuse, la pharmacie clinique, pour avoir une meilleure connaissance des traitements des patients à l'admission et une meilleure compatibilité des traitements en ville et à l'hôpital", a-t-il complété.
gl/lb/APMnews
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L'HÔPITAL NORD FRANCHE-COMTÉ LANCE LES TRAVAUX EN VUE DE LA RÉNOVATION-EXTENSION DE SON SERVICE D'URGENCE D'ICI À FIN 2027
Après cinq mois de phase préparatoire, menée depuis juin, l'Hôpital Nord Franche-Comté va lancer à partir de novembre le chantier de la rénovation des 1.500 m² existants de son service d'urgence avec l'ajout d'une extension de 500 m².
Ces travaux, qui s'échelonneront en trois phases jusqu'à fin 2027, comprennent:
- une première phase pour l'extension de l'accueil et du secrétariat (novembre 2025-juin 2026)
- une deuxième phase qui prévoit la création d'un circuit long auquel sera adossée l'unité d'hospitalisation de courte durée de neuf lits recentrée au cœur des urgences (juillet 2026-juin 2027)
- une troisième phase pour l'aménagement du circuit court (septembre-décembre 2027).
"La réflexion a commencé en 2021, parce qu'on avait identifié qu'il y allait avoir une augmentation des flux et la nécessité de séparer les flux en temps de crise sanitaire", comme dans un fonctionnement courant, a recontextualisé mercredi le directeur de l'HNFC, Pascal Mathis, lors d'un échange avec APMnews.
La restructuration des urgences de l'HNFC était également devenue un enjeu majeur pour l'établissement (cf dépêche du 21/01/2025 à 17:16), au regard de l'activité atypiquement élevée des urgences de l'hôpital pour sa dimension, avec près de 220 passages quotidiens aux urgences adultes, auxquels s'ajoutent 50 passages pédiatriques en moyenne.
En 2024, les urgences de l'HNFC ont ainsi enregistré près de 105.000 passages, dont 76.684 passages aux urgences adultes, 13.304 passages aux urgences gynéco-obstétriques et 14.651 passages aux urgences pédiatriques.
Les urgences de l'hôpital comprennent actuellement deux accueils -un pour les patients venant par leurs propres moyens et un pour les patients emmenés par une ambulance- et cinq circuits adaptés aux prises en charge des patients: circuit court, circuit long, urgences vitales, urgences pédiatriques et urgences gynécologiques.
Avec la nouvelle organisation à venir, l'hôpital souhaite permettre un rapprochement des services pour réduire les délais de diagnostic et de traitement et une meilleure intégration de l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) au sein du service pour favoriser la continuité des soins.
Une unité sera réservée à la psychiatrie, pour renforcer la sécurité et le confort des patients comme des équipes et permettre "une gestion plus adaptée des situations d'urgence en santé mentale", a détaillé l'hôpital dans un dossier de presse.
L'augmentation du nombre de places couchées au sein du service a également vocation à réduire les temps d'attente et d'orientation des patients, tout en permettant une prise en charge plus adaptée à une population vieillissante, a fait remarquer Pascal Mathis.
Prévenir les saturations chroniques des urgences
Ces travaux d'un montant prévisionnel de 7,8 millions d'euros (M€) seront autofinancés sans emprunt par l'hôpital, avec un accompagnement de 1,8 M€ du fonds pour la modernisation et l'investissement en santé (Fmis).
La question reste d'une actualité brûlante alors que l'HNFC a dû déclencher mercredi le premier niveau de son "plan de mobilisation interne du plan de gestion des tensions hospitalières et des situations sanitaires exceptionnelles", en raison de "l'afflux continu de patients aux urgences" et des "difficultés à organiser des solutions d'hospitalisation pour tous les patients le nécessitant", a fait savoir l'établissement dans un communiqué diffusé mercredi.
"L'objectif est davantage de travailler sur un projet de territoire pour éviter les passages aux urgences, en travaillant avec les partenaires de ville", a expliqué le directeur de l'établissement au sujet des leviers extrahospitaliers auxquels pouvait recourir l'hôpital pour parvenir à prévenir les saturations chroniques de son service d'urgence.
Un dispositif a ainsi été déployé pour faciliter les consultations non programmés chez des médecins libéraux après réorientation aux urgences, mais aussi au sein des cabinets d'imagerie médicale, plus récemment, tandis que l'hôpital œuvre avec la ville pour le déploiement de la responsabilité populationnelle sur les parcours "personnes âgées", "insuffisance cardiaque" et "diabète".
"On continue et on y croit parce qu'on a une très forte adhésion, des cinq CPTS [communautés professionnelles territoriales de santé], au projet de responsabilité populationnelle", a-t-il souligné. "On constate des progrès réels, malgré une augmentation tendancielle de 1%" des passages aux urgences.
"On travaille sur la conciliation médicamenteuse, la pharmacie clinique, pour avoir une meilleure connaissance des traitements des patients à l'admission et une meilleure compatibilité des traitements en ville et à l'hôpital", a-t-il complété.
gl/lb/APMnews