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29/12 2016
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L'IRM FOETALE AMÉLIORE LE DIAGNOSTIC DES ANOMALIES CÉRÉBRALES DU FOETUS

LONDRES, 29 décembre 2016 (APM) - Réaliser une IRM cérébrale in utero sur les foetus chez lesquels l'échographie a soupçonné une anomalie cérébrale a permis d'améliorer le diagnostic dans la moitié des cas et de modifier la prise en charge dans un tiers des cas, dans une étude britannique dont les résultats ont été publiés par le Lancet.

Des études ont suggéré que l'IRM foetale pourrait avoir un intérêt en cas de soupçon d'anomalie cérébrale foetale, mais jusqu'à présent l'impact diagnostique et clinique n'avait pas été quantifié. C'est pourquoi Paul Griffiths de l'université de Sheffield (Royaume-Uni) et ses collègues ont conduit l'étude MERIDIAN dans laquelle une IRM a été réalisée sur 823 foetus de 18 semaines d'âge gestationnel et au-delà, après la détection d'une anomalie cérébrale par ultrasons.

Globalement, la probabilité d'exactitude du diagnostic s'élevait à 68% après l'échographie mais est montée jusqu'à 93% après l'IRM.

L'IRM foetale a apporté des compléments d'information pour le diagnostic dans 49% des cas. Elle a modifié l'information sur le pronostic dans 20%.

Elle a conduit à une modification de prise en charge clinique dans plus d'un tiers des cas. Notamment, le nombre de cas où une interruption de grossesse a été proposée aux parents a augmenté.

Devant cette "augmentation de la fiabilité et de la confiance dans le diagnostic", les auteurs estiment que "tout foetus présentant une suspicion d'anomalie cérébrale à l'échographie devrait avoir une IRM foetale avant que des conseils définitifs soient donnés".

(The Lancet, publication en ligne du 14 décembre)

fb/sl/APM

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LONDRES, 29 décembre 2016 (APM) - Réaliser une IRM cérébrale in utero sur les foetus chez lesquels l'échographie a soupçonné une anomalie cérébrale a permis d'améliorer le diagnostic dans la moitié des cas et de modifier la prise en charge dans un tiers des cas, dans une étude britannique dont les résultats ont été publiés par le Lancet.

Des études ont suggéré que l'IRM foetale pourrait avoir un intérêt en cas de soupçon d'anomalie cérébrale foetale, mais jusqu'à présent l'impact diagnostique et clinique n'avait pas été quantifié. C'est pourquoi Paul Griffiths de l'université de Sheffield (Royaume-Uni) et ses collègues ont conduit l'étude MERIDIAN dans laquelle une IRM a été réalisée sur 823 foetus de 18 semaines d'âge gestationnel et au-delà, après la détection d'une anomalie cérébrale par ultrasons.

Globalement, la probabilité d'exactitude du diagnostic s'élevait à 68% après l'échographie mais est montée jusqu'à 93% après l'IRM.

L'IRM foetale a apporté des compléments d'information pour le diagnostic dans 49% des cas. Elle a modifié l'information sur le pronostic dans 20%.

Elle a conduit à une modification de prise en charge clinique dans plus d'un tiers des cas. Notamment, le nombre de cas où une interruption de grossesse a été proposée aux parents a augmenté.

Devant cette "augmentation de la fiabilité et de la confiance dans le diagnostic", les auteurs estiment que "tout foetus présentant une suspicion d'anomalie cérébrale à l'échographie devrait avoir une IRM foetale avant que des conseils définitifs soient donnés".

(The Lancet, publication en ligne du 14 décembre)

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