Actualités de l'Urgence - APM
L'OMS DÉCIDERA LUNDI SI L'ÉPIDÉMIE DE ZIKA CONSTITUE UNE "URGENCE DE SANTÉ PUBLIQUE DE PORTÉE INTERNATIONALE"
L'OMS a transmis à la presse jeudi le discours prononcé par sa directrice générale devant son comité exécutif et les Etats membres réunis pour faire le point sur l'épidémie de Zika qui touche aujourd'hui 25 territoires et pays de l'Amérique du Sud.
Un comité international va être réuni lundi sur la question de l'épidémie de Zika et la hausse de l'incidence des troubles neurologiques et des malformations congénitales. Il devra déterminer si l'épidémie actuelle constitue une "urgence de santé publique de portée internationale". La décision sera diffusée lundi sur le site de l'OMS.
Margaret Chan a précisé que l'épidémie qui avait touché les îles du Pacifique, notamment la Polynésie française en 2013-14, était "dramatiquement différente" de celle qui frappe actuellement l'Amérique du Sud en pointant le fait qu'elle s'étendait de façon "explosive".
Selon Margaret Chan, le niveau d'alerte est "extrêmement élevé". L'arrivée du virus s'est caractérisée dans certaines zones par une augmentation "particulièrement alarmante" de l'incidence des microcéphalies et des syndromes de Guillain-Barré, a indiqué la représentante de l'OMS. Mercredi, le ministère de la santé brésilien décomptait 3.448 cas suspects de microcéphalie, dont 270 confirmés, ainsi que 68 décès dus à des malformations congénitales.
L'agence internationale considère actuellement que la relation causale n'est pas certaine mais "fortement suspectée". La situation actuelle est considérée comme particulièrement préoccupante en raison de la progression des syndromes neurologiques et des malformations congénitales, du potentiel de diffusion internationale liée à l'implantation du moustique vecteur sur tout le continent américain sauf au Canada et le Chili, de l'absence d'immunité de la population dans les zones touchées, et du défaut de traitement, de vaccins et de tests rapides.
En France, les analyses sont conduites exclusivement par le Centre national de référence des arbovirus de l'Institut de recherche biomédicale des armées (Irba) à Marseille, rappelle-t-on.
L'OMS souligne qu'elle accompagne la surveillance épidémiologique dans les pays concernés et qu'elle donnera la priorité au développement de vaccins et d'outils de maîtrise du moustique vecteur ainsi qu'à l'amélioration des tests de diagnostic.
La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Marisol Touraine, a annoncé jeudi l'envoi d'une équipe de renfort sanitaire en Martinique, et a conseillé "très fortement" aux femmes enceintes de "différer leur voyage" en outre-mer, rappelle-t-on.
vib/ab/APM
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L'OMS DÉCIDERA LUNDI SI L'ÉPIDÉMIE DE ZIKA CONSTITUE UNE "URGENCE DE SANTÉ PUBLIQUE DE PORTÉE INTERNATIONALE"
L'OMS a transmis à la presse jeudi le discours prononcé par sa directrice générale devant son comité exécutif et les Etats membres réunis pour faire le point sur l'épidémie de Zika qui touche aujourd'hui 25 territoires et pays de l'Amérique du Sud.
Un comité international va être réuni lundi sur la question de l'épidémie de Zika et la hausse de l'incidence des troubles neurologiques et des malformations congénitales. Il devra déterminer si l'épidémie actuelle constitue une "urgence de santé publique de portée internationale". La décision sera diffusée lundi sur le site de l'OMS.
Margaret Chan a précisé que l'épidémie qui avait touché les îles du Pacifique, notamment la Polynésie française en 2013-14, était "dramatiquement différente" de celle qui frappe actuellement l'Amérique du Sud en pointant le fait qu'elle s'étendait de façon "explosive".
Selon Margaret Chan, le niveau d'alerte est "extrêmement élevé". L'arrivée du virus s'est caractérisée dans certaines zones par une augmentation "particulièrement alarmante" de l'incidence des microcéphalies et des syndromes de Guillain-Barré, a indiqué la représentante de l'OMS. Mercredi, le ministère de la santé brésilien décomptait 3.448 cas suspects de microcéphalie, dont 270 confirmés, ainsi que 68 décès dus à des malformations congénitales.
L'agence internationale considère actuellement que la relation causale n'est pas certaine mais "fortement suspectée". La situation actuelle est considérée comme particulièrement préoccupante en raison de la progression des syndromes neurologiques et des malformations congénitales, du potentiel de diffusion internationale liée à l'implantation du moustique vecteur sur tout le continent américain sauf au Canada et le Chili, de l'absence d'immunité de la population dans les zones touchées, et du défaut de traitement, de vaccins et de tests rapides.
En France, les analyses sont conduites exclusivement par le Centre national de référence des arbovirus de l'Institut de recherche biomédicale des armées (Irba) à Marseille, rappelle-t-on.
L'OMS souligne qu'elle accompagne la surveillance épidémiologique dans les pays concernés et qu'elle donnera la priorité au développement de vaccins et d'outils de maîtrise du moustique vecteur ainsi qu'à l'amélioration des tests de diagnostic.
La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Marisol Touraine, a annoncé jeudi l'envoi d'une équipe de renfort sanitaire en Martinique, et a conseillé "très fortement" aux femmes enceintes de "différer leur voyage" en outre-mer, rappelle-t-on.
vib/ab/APM