Actualités de l'Urgence - APM

L'ORDRE DES MÉDECINS PARTICIPERA À LA MANIFESTATION DU 14 FÉVRIER
"Par cette action inédite, le conseil national de l'ordre veut faire état de sa vive préoccupation à l'égard des risques de désorganisation des soins que porte cette proposition de loi", écrit le Cnom dans un communiqué.
"L'adopter, c'est promettre aux Français une médecine à deux vitesses. L'adopter, c'est entériner des risques de perte de chance pour les patients", affirme le Cnom, renouvelant ainsi sa position sur la proposition de loi (cf dépêche du 24/11/2022 à 14:57).
"Nous, médecins, ne pouvons accepter que certains de nos concitoyens n'aient pas accès à un diagnostic médical et à une stratégie thérapeutique qui relèvent de la compétence des médecins -et d'eux seuls- compte tenu de leur longue formation initiale et de leur formation continue", poursuit le Cnom.
"Seule la coordination par le médecin est à même de garantir aux patients l'accessibilité, la qualité et la sécurité de leur parcours de soins", assure-t-il, privilégiant les propositions "s'appuyant sur des équipes de soins coordonnées par les médecins et associant l'ensemble des professionnels de santé en fonction de leurs compétences".
Le Cnom a déjà appuyé des mouvements de grève des médecins, notamment en 2014 et 2015 lors de l'examen du projet de loi de santé présenté par Marisol Touraine, alors ministre chargée de la santé (cf dépêche du 11/03/2015 à 18:10 et dépêche du 30/09/2014 à 12:02)
La proposition de loi de la députée Stéphanie Rist (Renaissance, Loiret) "portant amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé", adoptée à l'unanimité à l'Assemblée nationale (cf dépêche du 19/01/2023 à 13:18 et dépêche du 19/01/2023 à 17:16), sera examinée mardi 14 février par le Sénat en séance publique.
La commission des affaires sociales de la chambre haute a fortement revu à la baisse ses ambitions initiales lors de son examen mercredi (cf dépêche du 09/02/2023 à 14:12).
SOS Médecins appelle à la grève
Les six syndicats représentatifs des médecins libéraux appellent à participer à la mobilisation prévue le 14 février, qui doit notamment se traduire par une manifestation à Paris en invoquant des motifs multiples, allant de la tournure des négociations de la future convention médicale aux dispositions envisagées dans différentes propositions de loi dont celle de Stéphanie Rist.
Ils ont appelé la profession à intensifier leur mobilisation, en cessant leur participation à la permanence des soins ou au service d'accès aux soins (SAS) et à ne plus faire d'"heures supplémentaires" (cf dépêche du 25/01/2023 à 19:53).
Le syndicat Jeunes médecins s'est rallié à cette mobilisation (cf dépêche du 06/02/2023 à 18:41).
Dans un communiqué diffusé mercredi, SOS Médecins a également appelé les praticiens à cesser leur activité "du mardi 14 février 8 heures au mercredi 15 février 8 heures".
Leurs revendications diffèrent de celles des autres organisations et portent sur "l'indispensable revalorisation de la visite à domicile" et le "respect de la régulation propre à SOS Médecins" ainsi que sa reconnaissance "au même titre" que le service d'accès aux soins (SAS).
"Nos discussions avec la Cnam [Caisse nationale de l'assurance maladie], dans le cadre des négociations conventionnelles, sont extrêmement décevantes", explique le Dr Jean-Christophe Masseron, président de SOS Médecins, cité dans le communiqué.
"Nous avons des propositions pour couvrir de plus larges territoires, maintenir à domicile par la visite les patients fragiles, nos séniors et tous ceux que la maladie empêche de se déplacer, leur offrant ainsi un réel accès aux soins, mais cela ne semble pas intéresser la Cnam", déplore-t-il.
vg/nc/APMnews
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L'ORDRE DES MÉDECINS PARTICIPERA À LA MANIFESTATION DU 14 FÉVRIER
"Par cette action inédite, le conseil national de l'ordre veut faire état de sa vive préoccupation à l'égard des risques de désorganisation des soins que porte cette proposition de loi", écrit le Cnom dans un communiqué.
"L'adopter, c'est promettre aux Français une médecine à deux vitesses. L'adopter, c'est entériner des risques de perte de chance pour les patients", affirme le Cnom, renouvelant ainsi sa position sur la proposition de loi (cf dépêche du 24/11/2022 à 14:57).
"Nous, médecins, ne pouvons accepter que certains de nos concitoyens n'aient pas accès à un diagnostic médical et à une stratégie thérapeutique qui relèvent de la compétence des médecins -et d'eux seuls- compte tenu de leur longue formation initiale et de leur formation continue", poursuit le Cnom.
"Seule la coordination par le médecin est à même de garantir aux patients l'accessibilité, la qualité et la sécurité de leur parcours de soins", assure-t-il, privilégiant les propositions "s'appuyant sur des équipes de soins coordonnées par les médecins et associant l'ensemble des professionnels de santé en fonction de leurs compétences".
Le Cnom a déjà appuyé des mouvements de grève des médecins, notamment en 2014 et 2015 lors de l'examen du projet de loi de santé présenté par Marisol Touraine, alors ministre chargée de la santé (cf dépêche du 11/03/2015 à 18:10 et dépêche du 30/09/2014 à 12:02)
La proposition de loi de la députée Stéphanie Rist (Renaissance, Loiret) "portant amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé", adoptée à l'unanimité à l'Assemblée nationale (cf dépêche du 19/01/2023 à 13:18 et dépêche du 19/01/2023 à 17:16), sera examinée mardi 14 février par le Sénat en séance publique.
La commission des affaires sociales de la chambre haute a fortement revu à la baisse ses ambitions initiales lors de son examen mercredi (cf dépêche du 09/02/2023 à 14:12).
SOS Médecins appelle à la grève
Les six syndicats représentatifs des médecins libéraux appellent à participer à la mobilisation prévue le 14 février, qui doit notamment se traduire par une manifestation à Paris en invoquant des motifs multiples, allant de la tournure des négociations de la future convention médicale aux dispositions envisagées dans différentes propositions de loi dont celle de Stéphanie Rist.
Ils ont appelé la profession à intensifier leur mobilisation, en cessant leur participation à la permanence des soins ou au service d'accès aux soins (SAS) et à ne plus faire d'"heures supplémentaires" (cf dépêche du 25/01/2023 à 19:53).
Le syndicat Jeunes médecins s'est rallié à cette mobilisation (cf dépêche du 06/02/2023 à 18:41).
Dans un communiqué diffusé mercredi, SOS Médecins a également appelé les praticiens à cesser leur activité "du mardi 14 février 8 heures au mercredi 15 février 8 heures".
Leurs revendications diffèrent de celles des autres organisations et portent sur "l'indispensable revalorisation de la visite à domicile" et le "respect de la régulation propre à SOS Médecins" ainsi que sa reconnaissance "au même titre" que le service d'accès aux soins (SAS).
"Nos discussions avec la Cnam [Caisse nationale de l'assurance maladie], dans le cadre des négociations conventionnelles, sont extrêmement décevantes", explique le Dr Jean-Christophe Masseron, président de SOS Médecins, cité dans le communiqué.
"Nous avons des propositions pour couvrir de plus larges territoires, maintenir à domicile par la visite les patients fragiles, nos séniors et tous ceux que la maladie empêche de se déplacer, leur offrant ainsi un réel accès aux soins, mais cela ne semble pas intéresser la Cnam", déplore-t-il.
vg/nc/APMnews