Actualités de l'Urgence - APM
L'URPS MÉDECINS LIBÉRAUX NOUVELLE-AQUITAINE DÉVELOPPE UN OUTIL POUR ANTICIPER L'AFFLUX DE PATIENTS COVID À L'HÔPITAL
L'URPS va constituer un panel de 600 médecins de ville en Nouvelle-Aquitaine, "répartis de façon homogène sur tout le territoire rural et citadins", une fois le développement de l'outil terminé.
L'objectif est d'avoir des "médecins-vigies qui fassent remonter tous les soirs des indicateurs très simples: le nombre de patients vus dans la journée, et le nombre de patients Covid ou symptomatiques, en tout cas suspects de Covid".
Avec ces chiffres, "on sait très bien qu'on a quelque chose à peu près corrélé sur ce qui va se passer dans 15 jours au niveau hospitalier", c'est-à-dire des données visant à aider à prévenir "la saturation des services de réanimation", a expliqué le Dr Philippe Arramon-Tucoo, spécialiste en radiologie à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
"La première ligne" face au Covid est représentée par la médecine de ville, analyse-t-il. "Si on arrive à anticiper dès les premiers signes [...], on [aura] 15 jours pour réagir et on [pourra] anticiper sur ce qu'il faudra mettre en place plus tard."
Le président de l'URPS espère une mise en place de Med Vigie "dans quelques semaines". Il assure que l'outil sera effectif avant la fin de l'année.
Selon lui, SOS Médecins réalise un travail similaire à Med Vigie au niveau national, mais "n'a pas de répartition géographique homogène", se concentrant sur "les métropoles".
Le projet Med Vigie, qui représente "quelques dizaines de milliers d'euros", est monté en association avec Santé publique France et l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine. Cette dernière financera une partie du logiciel, a précisé le président de l'URPS.
Il a souligné que la principale problématique de ce type d'outil "est d’arriver à les implanter sur le territoire". Le Dr Philippe Arramon-Tucoo a toutefois évoqué la mise en place réussie par l'URPS "sur ses propres deniers" d'une plateforme de téléconsultation pendant la première vague, appelée MonMedecin.org (cf dépêche du 27/05/2020 à 13:38). Cette plateforme a enregistré plus de 30.000 consultations depuis sa mise en place.
jyp/nc/APMnews
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L'URPS MÉDECINS LIBÉRAUX NOUVELLE-AQUITAINE DÉVELOPPE UN OUTIL POUR ANTICIPER L'AFFLUX DE PATIENTS COVID À L'HÔPITAL
L'URPS va constituer un panel de 600 médecins de ville en Nouvelle-Aquitaine, "répartis de façon homogène sur tout le territoire rural et citadins", une fois le développement de l'outil terminé.
L'objectif est d'avoir des "médecins-vigies qui fassent remonter tous les soirs des indicateurs très simples: le nombre de patients vus dans la journée, et le nombre de patients Covid ou symptomatiques, en tout cas suspects de Covid".
Avec ces chiffres, "on sait très bien qu'on a quelque chose à peu près corrélé sur ce qui va se passer dans 15 jours au niveau hospitalier", c'est-à-dire des données visant à aider à prévenir "la saturation des services de réanimation", a expliqué le Dr Philippe Arramon-Tucoo, spécialiste en radiologie à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
"La première ligne" face au Covid est représentée par la médecine de ville, analyse-t-il. "Si on arrive à anticiper dès les premiers signes [...], on [aura] 15 jours pour réagir et on [pourra] anticiper sur ce qu'il faudra mettre en place plus tard."
Le président de l'URPS espère une mise en place de Med Vigie "dans quelques semaines". Il assure que l'outil sera effectif avant la fin de l'année.
Selon lui, SOS Médecins réalise un travail similaire à Med Vigie au niveau national, mais "n'a pas de répartition géographique homogène", se concentrant sur "les métropoles".
Le projet Med Vigie, qui représente "quelques dizaines de milliers d'euros", est monté en association avec Santé publique France et l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine. Cette dernière financera une partie du logiciel, a précisé le président de l'URPS.
Il a souligné que la principale problématique de ce type d'outil "est d’arriver à les implanter sur le territoire". Le Dr Philippe Arramon-Tucoo a toutefois évoqué la mise en place réussie par l'URPS "sur ses propres deniers" d'une plateforme de téléconsultation pendant la première vague, appelée MonMedecin.org (cf dépêche du 27/05/2020 à 13:38). Cette plateforme a enregistré plus de 30.000 consultations depuis sa mise en place.
jyp/nc/APMnews