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03/08 2023
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LA CIRCULATION DU VIRUS WEST NILE EN NOUVELLE-AQUITAINE CONFIRMÉE

BORDEAUX, 3 août 2023 (APMnews) - L'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine signale la détection, pour la première fois dans la région, d'un cas humain autochtone d'infection à virus West Nile, dans un communiqué mis en ligne mardi.

Jusqu'alors en France, des infections humaines à virus West Nile n'avaient été observées qu'au niveau du pourtour méditerranéen, dans les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) et Occitanie, souligne l'agence sanitaire (cf dépêche du 10/10/2022 à 18:23). La circulation du virus dans le réservoir aviaire de Nouvelle-Aquitaine avait été attestée par la détection, à l'automne 2022, des premiers cas équins d'infection.

Le premier signalement d'un cas humain, survenu en Gironde chez une personne résidant à Bordeaux, a été reçu jeudi 27 juillet par l'ARS, qui précise que quatre autre cas sont en cours d'investigation dans le département, en lien avec Santé publique France (SPF).

"Leur état de santé n'inspire pas d'inquiétude et ils sont en cours de guérison", assure l'ARS.

Dans ce contexte, elle appelle "à la vigilance les professionnels de santé libéraux et des établissements de santé de Gironde pour signaler tout nouveau cas suspect", et rappelle que l'infection à virus West Nile est une maladie à déclaration obligatoire (DO) (cf dépêche du 12/05/2021 à 18:40).

Si cette infection est asymptomatique dans 80% des cas, il peut "dans certains cas" y avoir un syndrome pseudo-grippal (fièvre, douleurs, maux de tête) parfois accompagné d'une éruption cutanée, et "dans moins 1% des cas", des complications neurologiques peuvent survenir, "en particulier chez les sujets immunodéprimés".

Le virus est transmis par les moustiques du genre Culex, qui "se contaminent exclusivement au contact d'oiseaux infectés". L'homme étant un "hôte accidentel", il n'y a pas de transmission interhumaine, ni de l'homme au moustique.

"Un risque extrêmement faible de transmission peut exister à travers les dons de sang et d'organes", ajoute l'ARS, qui fait savoir que "des mesures de sécurisation des dons de sang et d'organes ont été prises par l'Etablissement français du sang [EFS] et l'Agence de biomédecine [ABM] dans [la] région".

sb/ab/APMnews

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BORDEAUX, 3 août 2023 (APMnews) - L'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine signale la détection, pour la première fois dans la région, d'un cas humain autochtone d'infection à virus West Nile, dans un communiqué mis en ligne mardi.

Jusqu'alors en France, des infections humaines à virus West Nile n'avaient été observées qu'au niveau du pourtour méditerranéen, dans les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) et Occitanie, souligne l'agence sanitaire (cf dépêche du 10/10/2022 à 18:23). La circulation du virus dans le réservoir aviaire de Nouvelle-Aquitaine avait été attestée par la détection, à l'automne 2022, des premiers cas équins d'infection.

Le premier signalement d'un cas humain, survenu en Gironde chez une personne résidant à Bordeaux, a été reçu jeudi 27 juillet par l'ARS, qui précise que quatre autre cas sont en cours d'investigation dans le département, en lien avec Santé publique France (SPF).

"Leur état de santé n'inspire pas d'inquiétude et ils sont en cours de guérison", assure l'ARS.

Dans ce contexte, elle appelle "à la vigilance les professionnels de santé libéraux et des établissements de santé de Gironde pour signaler tout nouveau cas suspect", et rappelle que l'infection à virus West Nile est une maladie à déclaration obligatoire (DO) (cf dépêche du 12/05/2021 à 18:40).

Si cette infection est asymptomatique dans 80% des cas, il peut "dans certains cas" y avoir un syndrome pseudo-grippal (fièvre, douleurs, maux de tête) parfois accompagné d'une éruption cutanée, et "dans moins 1% des cas", des complications neurologiques peuvent survenir, "en particulier chez les sujets immunodéprimés".

Le virus est transmis par les moustiques du genre Culex, qui "se contaminent exclusivement au contact d'oiseaux infectés". L'homme étant un "hôte accidentel", il n'y a pas de transmission interhumaine, ni de l'homme au moustique.

"Un risque extrêmement faible de transmission peut exister à travers les dons de sang et d'organes", ajoute l'ARS, qui fait savoir que "des mesures de sécurisation des dons de sang et d'organes ont été prises par l'Etablissement français du sang [EFS] et l'Agence de biomédecine [ABM] dans [la] région".

sb/ab/APMnews

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