Actualités de l'Urgence - APM
LA COMMUNAUTÉ HOSPITALIÈRE RÉCLAME UN NUMÉRO SANTÉ UNIQUE POUR LE SERVICE D'ACCÈS AUX SOINS
"Il est fondamental d’acter la généralisation du [SAS] via un numéro d’appel commun au Samu et à la médecine de ville, régulé par les médecins", a affirmé la FHF dans ce communiqué cosigné par l'ensemble des présidents des conférences de directeurs généraux de CHU et de CH, les présidents de commission médicale d'établissement (CME) de CHU, de CH et de CHS, ainsi que les présidents de Samu-Urgences de France (SUdF) et de la Société française de médecine d'urgence (SFMU) .
"Un numéro unique 'santé secours et sécurité' serait incompatible avec le projet de service d’accès aux soins tel qu’il est formulé par Olivier Véran", ont assuré les signataires, alors que la question des numéros d'urgence divise toujours les médecins urgentistes et libéraux (cf dépêche du 13/12/2018 à 16:59), mais aussi les sapeurs-pompiers (cf dépêche du 20/12/2019 à 18:02).
En début de semaine dernière, le ministère des solidarités et de la santé avait dévoilé la liste des 22 projets pilotes retenus pour débuter l'expérimentation du SAS à compter de janvier 2021 (cf dépêche du 23/11/2020 à 14:00).
La FHF souligne que sa communication intervient "à l'occasion des débats suscités par la proposition de loi n°3470 visant à l’amélioration de notre système de santé" et demande "au gouvernement de concrétiser" ses engagements sur le SAS "dans la loi", notamment par la mise en place d'un numéro d'accès unique.
"Toute autre orientation qui serait prise risquerait d’aggraver le dysfonctionnement de notre système de santé qui a été déjà considérablement mis à rude épreuve pendant la période Covid", a prévenu le président de la FHF, Frédéric Valletoux, cité dans le communiqué.
"Les parlementaires sont en pleine discussion ce [week-end] sur ce sujet. Tout va se jouer dans les prochaines heures, il y a donc urgence à ne pas se tromper sur la stratégie nationale d’appel d’urgence", a-t-il ajouté.
Le député Thomas Mesnier (LREM, Charente), qui avait déjà rendu un rapport en faveur de la création d'un numéro unique pour structurer les soins non programmés (cf dépêche du 22/05/2018 à 18:00), avait déposé samedi dernier un amendement pour que le SAS "s’appuie sur un numéro national unique dédié à la santé, distinct des numéros dédiés aux secours et à la sécurité, qui se substitue au numéro national d’aide médicale urgente et au numéro national de permanence des soins mentionnés", rappelle-t-on (cf dépêche du 25/11/2020 à 18:55).
Le gouvernement a déposé un amendement vendredi visant à supprimer cette disposition. L'exécutif a expliqué qu'il était "souhaitable de laisser aux professionnels porteurs des pilotes sur le terrain le soin de définir la forme que peut prendre leur organisation dans les SAS, par le biais des CPTS [communautés professionnelles territoriales de santé] ou d'autres structures".
gl/nc/APMnews
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LA COMMUNAUTÉ HOSPITALIÈRE RÉCLAME UN NUMÉRO SANTÉ UNIQUE POUR LE SERVICE D'ACCÈS AUX SOINS
"Il est fondamental d’acter la généralisation du [SAS] via un numéro d’appel commun au Samu et à la médecine de ville, régulé par les médecins", a affirmé la FHF dans ce communiqué cosigné par l'ensemble des présidents des conférences de directeurs généraux de CHU et de CH, les présidents de commission médicale d'établissement (CME) de CHU, de CH et de CHS, ainsi que les présidents de Samu-Urgences de France (SUdF) et de la Société française de médecine d'urgence (SFMU) .
"Un numéro unique 'santé secours et sécurité' serait incompatible avec le projet de service d’accès aux soins tel qu’il est formulé par Olivier Véran", ont assuré les signataires, alors que la question des numéros d'urgence divise toujours les médecins urgentistes et libéraux (cf dépêche du 13/12/2018 à 16:59), mais aussi les sapeurs-pompiers (cf dépêche du 20/12/2019 à 18:02).
En début de semaine dernière, le ministère des solidarités et de la santé avait dévoilé la liste des 22 projets pilotes retenus pour débuter l'expérimentation du SAS à compter de janvier 2021 (cf dépêche du 23/11/2020 à 14:00).
La FHF souligne que sa communication intervient "à l'occasion des débats suscités par la proposition de loi n°3470 visant à l’amélioration de notre système de santé" et demande "au gouvernement de concrétiser" ses engagements sur le SAS "dans la loi", notamment par la mise en place d'un numéro d'accès unique.
"Toute autre orientation qui serait prise risquerait d’aggraver le dysfonctionnement de notre système de santé qui a été déjà considérablement mis à rude épreuve pendant la période Covid", a prévenu le président de la FHF, Frédéric Valletoux, cité dans le communiqué.
"Les parlementaires sont en pleine discussion ce [week-end] sur ce sujet. Tout va se jouer dans les prochaines heures, il y a donc urgence à ne pas se tromper sur la stratégie nationale d’appel d’urgence", a-t-il ajouté.
Le député Thomas Mesnier (LREM, Charente), qui avait déjà rendu un rapport en faveur de la création d'un numéro unique pour structurer les soins non programmés (cf dépêche du 22/05/2018 à 18:00), avait déposé samedi dernier un amendement pour que le SAS "s’appuie sur un numéro national unique dédié à la santé, distinct des numéros dédiés aux secours et à la sécurité, qui se substitue au numéro national d’aide médicale urgente et au numéro national de permanence des soins mentionnés", rappelle-t-on (cf dépêche du 25/11/2020 à 18:55).
Le gouvernement a déposé un amendement vendredi visant à supprimer cette disposition. L'exécutif a expliqué qu'il était "souhaitable de laisser aux professionnels porteurs des pilotes sur le terrain le soin de définir la forme que peut prendre leur organisation dans les SAS, par le biais des CPTS [communautés professionnelles territoriales de santé] ou d'autres structures".
gl/nc/APMnews