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20/10 2023
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LA CRSA DU GRAND EST SE PRONONCE DÉFAVORABLEMENT SUR LE PRS 2023-2028

NANCY, 20 octobre 2023 (APMnews) - La conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA) du Grand Est a rendu un avis défavorable au projet régional de santé (PRS) 2023-2028, en formulant de nombreuses réserves sur le projet soumis à concertation.

Dans son avis publié jeudi par l'agence régionale de santé (ARS), l'instance régionale composée de huit collèges (offreurs de soins, collectivités territoriales, représentants des usagers, professionnels de santé, partenaires sociaux, acteurs de la prévention et présidents des conseils territoriaux de santé, CTS) a formulé de nombreuses réserves sur le PRS 2023-2028 du Grand Est.

Elle s'inquiète notamment "des tensions présentes et à venir sur les ressources humaines médicales et paramédicales dans les territoires ainsi que sur les hôpitaux qu’ils soient publics ou privés".

La CRSA a aussi constaté des "difficultés d'attractivité en professionnels qui affectent les établissements médico-sociaux prenant en charge les personnes âgées ou en situation de handicap".

Elle a par ailleurs appelé l'ARS à revoir sa copie en renforçant davantage l'offre de médecine polyvalente et spécialisée afin de garantir dans les établissements publics et privés l’accès aux soins non programmés. La chirurgie ambulatoire doit être développée, le cas échéant en envisageant des organisations innovantes, dans la région.

La CRSA a également fait part de ses préoccupations pour "la filière périnatalité dans un cadre réglementaire non renouvelé et plus globalement sur toute la filière d'obstétrique", et mentionné des difficultés irrésolues dans la continuité de la prise en charge en psychiatrie.

Concernant les autorisations d'hospitalisation à domicile (HAD) spécialisées, la CRSA souhaite "qu'elles soient ouvertes aux HAD actuelles en fonction du cahier des charges", en ajoutant qu'il "est nécessaire qu'une adaptation soit trouvée en fonction du territoire entre les différentes structures afin de répondre aux besoins de la population".

L'instance a par la suite évoqué "des insuffisances" concernant pêle-mêle les soins de suite et de réadaptation (ex-SSR devenus soins médicaux de réadaptation, SMR), la cardiologie interventionnelle, la maladie rénale chronique, les équipements médicaux lourds, le traitement du cancer, les soins critiques, la permanence des soins en établissements (PDSES), en demandant que le schéma régional de santé (SRS) "soit complété sur ces sujets".

Enfin sur le médico-social, la CRSA "regrette l'insuffisance de places dans les services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) et dans les services d'aide et d’accompagnement à domicile (Saad)" et "déplore également le manque de couverture territoriale en matière de soins palliatifs".

Avis de la CRSA sur le SRS-PRAPS 2023-2028

gl/ld/APMnews

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LA CRSA DU GRAND EST SE PRONONCE DÉFAVORABLEMENT SUR LE PRS 2023-2028

NANCY, 20 octobre 2023 (APMnews) - La conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA) du Grand Est a rendu un avis défavorable au projet régional de santé (PRS) 2023-2028, en formulant de nombreuses réserves sur le projet soumis à concertation.

Dans son avis publié jeudi par l'agence régionale de santé (ARS), l'instance régionale composée de huit collèges (offreurs de soins, collectivités territoriales, représentants des usagers, professionnels de santé, partenaires sociaux, acteurs de la prévention et présidents des conseils territoriaux de santé, CTS) a formulé de nombreuses réserves sur le PRS 2023-2028 du Grand Est.

Elle s'inquiète notamment "des tensions présentes et à venir sur les ressources humaines médicales et paramédicales dans les territoires ainsi que sur les hôpitaux qu’ils soient publics ou privés".

La CRSA a aussi constaté des "difficultés d'attractivité en professionnels qui affectent les établissements médico-sociaux prenant en charge les personnes âgées ou en situation de handicap".

Elle a par ailleurs appelé l'ARS à revoir sa copie en renforçant davantage l'offre de médecine polyvalente et spécialisée afin de garantir dans les établissements publics et privés l’accès aux soins non programmés. La chirurgie ambulatoire doit être développée, le cas échéant en envisageant des organisations innovantes, dans la région.

La CRSA a également fait part de ses préoccupations pour "la filière périnatalité dans un cadre réglementaire non renouvelé et plus globalement sur toute la filière d'obstétrique", et mentionné des difficultés irrésolues dans la continuité de la prise en charge en psychiatrie.

Concernant les autorisations d'hospitalisation à domicile (HAD) spécialisées, la CRSA souhaite "qu'elles soient ouvertes aux HAD actuelles en fonction du cahier des charges", en ajoutant qu'il "est nécessaire qu'une adaptation soit trouvée en fonction du territoire entre les différentes structures afin de répondre aux besoins de la population".

L'instance a par la suite évoqué "des insuffisances" concernant pêle-mêle les soins de suite et de réadaptation (ex-SSR devenus soins médicaux de réadaptation, SMR), la cardiologie interventionnelle, la maladie rénale chronique, les équipements médicaux lourds, le traitement du cancer, les soins critiques, la permanence des soins en établissements (PDSES), en demandant que le schéma régional de santé (SRS) "soit complété sur ces sujets".

Enfin sur le médico-social, la CRSA "regrette l'insuffisance de places dans les services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) et dans les services d'aide et d’accompagnement à domicile (Saad)" et "déplore également le manque de couverture territoriale en matière de soins palliatifs".

Avis de la CRSA sur le SRS-PRAPS 2023-2028

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