Actualités de l'Urgence - APM
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LA DGS DÉTAILLE LES MESURES VISANT À PRÉVENIR LA PROPAGATION DU MOUSTIQUE TIGRE EN MÉTROPOLE
L'enjeu est donc de prévenir la propagation du moustique tigre dans les départements encore non touchés (classés au niveau albopictus 0) et de limiter le risque épidémique, Aedes albopictus étant un vecteur de la dengue, de Zika, de la fièvre jaune et du chikungunya (cf dépêche du 16/08/2017 à 10:41).
Dans sa note d'information destinée aux préfets et aux directeurs des agences régionales de santé (ARS), la DGS rappelle que "la surveillance des vecteurs et de la circulation des virus, l'intervention autour des cas de personnes infectées, sont les moyens majeurs de prévention et de lutte contre ces maladies, pour empêcher les situations épidémiques".
La DGS a ainsi mis en place un "programme de surveillance entomologique des sites à risque élevé d'importation de l'espèce à partir de zones ou de pays colonisés", qui consiste notamment au déploiement de "pièges pondoirs sentinelles" relevés mensuellement et/ou au contrôle des importateurs de pneus usagés, qui ont "considérablement" augmenté les capacités du moustique à se propager.
Les particuliers peuvent participer au programme de surveillance en signalant la présence de moustiques tigres soit aux opérateurs de démoustication (comme par exemple l'entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication ou le syndicat intercommunal de lutte contre les moustiques du Bas-Rhin), soit sur le site internet national de signalement www.signalement-moustique.fr, géré par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), soit sur l'application pour smartphone I-Moustique.
"Une détection de moustiques vecteurs invasifs dans un département jusqu'à présent indemne conduit à une évaluation de la situation par les opérateurs, afin notamment de juger de l'opportunité de déclencher des traitements insecticides", souligne la DGS. En cas d'échec du traitement et si l'espèce s'implantait de façon durable, le département serait alors classé en niveau 1 du plan antidissémination de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.
La DGS indique que des arrêtés préfectoraux devront mentionner "l'identification du service chargé des opérations de surveillance et de lutte contre les moustiques vecteurs" et devront "prévoir l'application des dispositions du code de la santé publique à la surveillance et le contrôle des vecteurs dans et autour des points d'entrée du territoire". L'ensemble des informations de la surveillance et de la lutte doivent être saisies "sans délai" dans le système d'information national de la lutte antivectorielle (SI-LAV).
sb/gb/APMnews
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LA DGS DÉTAILLE LES MESURES VISANT À PRÉVENIR LA PROPAGATION DU MOUSTIQUE TIGRE EN MÉTROPOLE
L'enjeu est donc de prévenir la propagation du moustique tigre dans les départements encore non touchés (classés au niveau albopictus 0) et de limiter le risque épidémique, Aedes albopictus étant un vecteur de la dengue, de Zika, de la fièvre jaune et du chikungunya (cf dépêche du 16/08/2017 à 10:41).
Dans sa note d'information destinée aux préfets et aux directeurs des agences régionales de santé (ARS), la DGS rappelle que "la surveillance des vecteurs et de la circulation des virus, l'intervention autour des cas de personnes infectées, sont les moyens majeurs de prévention et de lutte contre ces maladies, pour empêcher les situations épidémiques".
La DGS a ainsi mis en place un "programme de surveillance entomologique des sites à risque élevé d'importation de l'espèce à partir de zones ou de pays colonisés", qui consiste notamment au déploiement de "pièges pondoirs sentinelles" relevés mensuellement et/ou au contrôle des importateurs de pneus usagés, qui ont "considérablement" augmenté les capacités du moustique à se propager.
Les particuliers peuvent participer au programme de surveillance en signalant la présence de moustiques tigres soit aux opérateurs de démoustication (comme par exemple l'entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication ou le syndicat intercommunal de lutte contre les moustiques du Bas-Rhin), soit sur le site internet national de signalement www.signalement-moustique.fr, géré par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), soit sur l'application pour smartphone I-Moustique.
"Une détection de moustiques vecteurs invasifs dans un département jusqu'à présent indemne conduit à une évaluation de la situation par les opérateurs, afin notamment de juger de l'opportunité de déclencher des traitements insecticides", souligne la DGS. En cas d'échec du traitement et si l'espèce s'implantait de façon durable, le département serait alors classé en niveau 1 du plan antidissémination de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.
La DGS indique que des arrêtés préfectoraux devront mentionner "l'identification du service chargé des opérations de surveillance et de lutte contre les moustiques vecteurs" et devront "prévoir l'application des dispositions du code de la santé publique à la surveillance et le contrôle des vecteurs dans et autour des points d'entrée du territoire". L'ensemble des informations de la surveillance et de la lutte doivent être saisies "sans délai" dans le système d'information national de la lutte antivectorielle (SI-LAV).
sb/gb/APMnews