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16/01 2020
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LA FHP PLAIDE UNE NOUVELLE FOIS POUR UNE AUGMENTATION DES TARIFS DE 1% EN 2020

PARIS, 16 janvier 2020 (APMnews) - Le président de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), Lamine Gharbi, candidat à sa réélection en juin, a répété son souhait de voir la hausse des tarifs hospitaliers atteindre 1% pour 2020, lors des voeux de la fédération mercredi soir.

Il a annoncé sa candidature à sa réélection à la tête de la FHP en fin de cérémonie, en vue du scrutin du 4 juin.

Face à de nombreuses personnalités de la santé, dont Katia Julienne, directrice générale de l'offre de soins (DGOS), et Nicolas Revel, directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), Lamine Gharbi a débuté son discours par des demandes d'ordre financier.

Pour 2020 il a renouvelé son souhait de voir la hausse des tarifs hospitaliers augmenter de "1% au 1er mars avec 3 tiers: 1 pour le social, 1 pour l'investissement et 1 pour la dette".

Il a particulièrement plaidé pour une revalorisation du financement à la qualité via une revalorisation de l'Ifaq (dispositif d'incitation à la qualité).

Depuis la présentation du plan hôpital en novembre, "nous attendons un arbitrage pour que la pluriannualité [de l'évolution tarifaire fixée à 0,2%] intègre l'Ifaq". Les cliniques sont "moteur dans cet Ifaq et nous souhaitons pour 2020 qu'elle passe à 200 millions d'euros [M€]", a-t-il insisté.

Interpellant directement Katia Julienne, Lamine Gharbi a ensuite demandé des enveloppes spécifiques pour la psychiatrie et les soins de suite et de réadaptation (SSR), respectivement "de 10 M€" et "de 20 M€".

"Nous sommes en phase avec la stratégie nationale de santé mais les textes actuellement soumis à concertation qui se succèdent nous inquiètent un peu", en particulier pour "la psychiatrie et les soins de suite".

Le président de la FHP s'est par ailleurs dit "favorable au dialogue" notamment "sur la rémunération des médecins". Contrairement à ce "qu'on peut penser, les médecins ne sont pas forcément mieux rémunérés dans les cliniques, ce n'est pas forcément le cas lorsqu'on arrive à la rémunération nette du taux horaire".

Il a en outre réitéré sa demande de voir "la création de GHT [groupements hospitaliers de territoire] privés", face à ceux publics "largement aidés". "Nous sommes à l'origine des groupes et cette création serait une reconnaissance".

Lamine Gharbi a tenu toutefois à "dire merci" au gouvernement et au ministère des solidarités et de la santé pour les mesures récentes en faveur de l'hôpital, notamment "les tarifs positifs en 2019 après 10 dans le négatif, le coefficient prudentiel entièrement restauré, également les 9 M€ pour les établissements en difficulté [...] sachant que 25% des cliniques le sont".

4 "axes stratégiques de travail" pour 2020

Pour 2020, Lamine Gharbi a annoncé "4 axes stratégiques de travail" menés avec les 5 branches de la fédération (MCO, psychiatrie, SSR, dialyse et cancérologie):

  • proximité: "avec un accès aux soins, l'utilisation des parcours, l'article 51, un lien avec la médecine de ville"
  • attractivité: "pour nos médecins et nos établissements, avec la formation et l'innovation"
  • qualité et pertinence: "nous sommes moteur et souhaitons s'inscrire dans cette discrimination positive"
  • gouvernance: "nous souhaitons une approche renouvelée dans la santé avec un Etat stratège qui fixe de grandes orientations et impulsions".

A propos de l'axe de travail sur la gouvernance, le président de la FHP a évoqué "des difficultés sur le terrain avec les ARS [agences régionales de santé]".

"Quelquefois nous sommes écartés au niveau des autorisations, des agréments et des filières", a-t-il déploré. "Nous souhaitons que les meilleurs projets médicaux soient récompensés par les ARS, et pas seulement selon leur appartenance à un secteur public, privé ou associatif."

"Il faut revoir la gouvernance des ARS pour qu'elles ne soient pas juges et parties sur des territoires", a-t-il continué. Par ailleurs, "ce n'est pas parce que la FHP et ses adhérents ne revendiquent pas sur le terrain, ne manifestent pas dans la rue, qu'ils ne sont pas souffrants".

syl/ab/APMnews

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LA FHP PLAIDE UNE NOUVELLE FOIS POUR UNE AUGMENTATION DES TARIFS DE 1% EN 2020

PARIS, 16 janvier 2020 (APMnews) - Le président de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), Lamine Gharbi, candidat à sa réélection en juin, a répété son souhait de voir la hausse des tarifs hospitaliers atteindre 1% pour 2020, lors des voeux de la fédération mercredi soir.

Il a annoncé sa candidature à sa réélection à la tête de la FHP en fin de cérémonie, en vue du scrutin du 4 juin.

Face à de nombreuses personnalités de la santé, dont Katia Julienne, directrice générale de l'offre de soins (DGOS), et Nicolas Revel, directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), Lamine Gharbi a débuté son discours par des demandes d'ordre financier.

Pour 2020 il a renouvelé son souhait de voir la hausse des tarifs hospitaliers augmenter de "1% au 1er mars avec 3 tiers: 1 pour le social, 1 pour l'investissement et 1 pour la dette".

Il a particulièrement plaidé pour une revalorisation du financement à la qualité via une revalorisation de l'Ifaq (dispositif d'incitation à la qualité).

Depuis la présentation du plan hôpital en novembre, "nous attendons un arbitrage pour que la pluriannualité [de l'évolution tarifaire fixée à 0,2%] intègre l'Ifaq". Les cliniques sont "moteur dans cet Ifaq et nous souhaitons pour 2020 qu'elle passe à 200 millions d'euros [M€]", a-t-il insisté.

Interpellant directement Katia Julienne, Lamine Gharbi a ensuite demandé des enveloppes spécifiques pour la psychiatrie et les soins de suite et de réadaptation (SSR), respectivement "de 10 M€" et "de 20 M€".

"Nous sommes en phase avec la stratégie nationale de santé mais les textes actuellement soumis à concertation qui se succèdent nous inquiètent un peu", en particulier pour "la psychiatrie et les soins de suite".

Le président de la FHP s'est par ailleurs dit "favorable au dialogue" notamment "sur la rémunération des médecins". Contrairement à ce "qu'on peut penser, les médecins ne sont pas forcément mieux rémunérés dans les cliniques, ce n'est pas forcément le cas lorsqu'on arrive à la rémunération nette du taux horaire".

Il a en outre réitéré sa demande de voir "la création de GHT [groupements hospitaliers de territoire] privés", face à ceux publics "largement aidés". "Nous sommes à l'origine des groupes et cette création serait une reconnaissance".

Lamine Gharbi a tenu toutefois à "dire merci" au gouvernement et au ministère des solidarités et de la santé pour les mesures récentes en faveur de l'hôpital, notamment "les tarifs positifs en 2019 après 10 dans le négatif, le coefficient prudentiel entièrement restauré, également les 9 M€ pour les établissements en difficulté [...] sachant que 25% des cliniques le sont".

4 "axes stratégiques de travail" pour 2020

Pour 2020, Lamine Gharbi a annoncé "4 axes stratégiques de travail" menés avec les 5 branches de la fédération (MCO, psychiatrie, SSR, dialyse et cancérologie):

  • proximité: "avec un accès aux soins, l'utilisation des parcours, l'article 51, un lien avec la médecine de ville"
  • attractivité: "pour nos médecins et nos établissements, avec la formation et l'innovation"
  • qualité et pertinence: "nous sommes moteur et souhaitons s'inscrire dans cette discrimination positive"
  • gouvernance: "nous souhaitons une approche renouvelée dans la santé avec un Etat stratège qui fixe de grandes orientations et impulsions".

A propos de l'axe de travail sur la gouvernance, le président de la FHP a évoqué "des difficultés sur le terrain avec les ARS [agences régionales de santé]".

"Quelquefois nous sommes écartés au niveau des autorisations, des agréments et des filières", a-t-il déploré. "Nous souhaitons que les meilleurs projets médicaux soient récompensés par les ARS, et pas seulement selon leur appartenance à un secteur public, privé ou associatif."

"Il faut revoir la gouvernance des ARS pour qu'elles ne soient pas juges et parties sur des territoires", a-t-il continué. Par ailleurs, "ce n'est pas parce que la FHP et ses adhérents ne revendiquent pas sur le terrain, ne manifestent pas dans la rue, qu'ils ne sont pas souffrants".

syl/ab/APMnews

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