Actualités de l'Urgence - APM

LA TECHNOLOGIE "TIME-LAPSE" PERMET D'IDENTIFIER LES EMBRYONS EUPLOÏDES DE MANIÈRE NON INVASIVE
La technologie d'imagerie time-lapse permet de visualiser la cinétique et la dynamique du développement de l'embryon en continu pendant ses premiers jours. Ces paramètres morphocinétiques sont utilisés pour sélectionner les embryons à transférer dans l'utérus, considérés les plus à même de s'implanter et d'entraîner une grossesse. Jusqu'à présent cette technologie ne permettait pas de déterminer le statut chromosomique d'un embryon, qui ne peut être établi qu'à partir d'une biopsie embryonnaire. De nombreux centres pratiquent des biopsies embryonnaires pré-implantatoires afin de sélectionner des embryons euploïdes, ayant plus de chances de s'implanter.
Lorena Bori d'IVIRMA à Valence (Espagne) et ses collègues ont d'abord comparé le début de la phase de blastulation dans le développement embryonnaire, entre embryons euploïdes (n=544) et aneuploïdes (n=797). Ils ont ainsi identifié un retard statistiquement significatif de blastulation pour les embryons aneuploïdes.
Ils sont ensuite partis de l'hypothèse que ce retard de blastulation est reflété par une différence d'activité des cellules embryonnaires. Et pour la 1re fois, ils ont cherché à évaluer cette activité cellulaire à l'aide de l'intelligence artificielle et des données collectées par la technologie time-lapse, en appliquant une méthode d'apprentissage automatique. Pour ce faire, ils ont utilisé la mesure des bords des cellules embryonnaires comme substitut de l'activité cellulaire -la longueur des bords cellulaires reflétant le nombre et la taille des cellules.
Ils ont appliqué cela à 231 embryons euploïdes et 120 embryons aneuploïdes, tous classés auparavant comme étant de très bonne qualité.
En appliquant leur méthode, ils ont pu distinguer visuellement les embryons euploïdes des embryons aneuploïdes, avec une sensibilité et une spécificité de 73%.
Ces premiers résultats montrent qu'embryons euploïdes et aneuploïdes sont visuellement distincts, "de manière suffisamment significative pour mériter d'autres investigations et évaluer si un test génétique pré-implantatoire d'aneuploïdie non invasif peut obtenir des résultats comparables aux méthodes invasives actuelles", tout en évitant un geste invasif pour l'embryon et coûteux, commente Marcos Meseguer d'IVIRMA, principal auteur de l'étude, dans un communiqué de l'ESHRE.
cd/ab/APMnews
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LA TECHNOLOGIE "TIME-LAPSE" PERMET D'IDENTIFIER LES EMBRYONS EUPLOÏDES DE MANIÈRE NON INVASIVE
La technologie d'imagerie time-lapse permet de visualiser la cinétique et la dynamique du développement de l'embryon en continu pendant ses premiers jours. Ces paramètres morphocinétiques sont utilisés pour sélectionner les embryons à transférer dans l'utérus, considérés les plus à même de s'implanter et d'entraîner une grossesse. Jusqu'à présent cette technologie ne permettait pas de déterminer le statut chromosomique d'un embryon, qui ne peut être établi qu'à partir d'une biopsie embryonnaire. De nombreux centres pratiquent des biopsies embryonnaires pré-implantatoires afin de sélectionner des embryons euploïdes, ayant plus de chances de s'implanter.
Lorena Bori d'IVIRMA à Valence (Espagne) et ses collègues ont d'abord comparé le début de la phase de blastulation dans le développement embryonnaire, entre embryons euploïdes (n=544) et aneuploïdes (n=797). Ils ont ainsi identifié un retard statistiquement significatif de blastulation pour les embryons aneuploïdes.
Ils sont ensuite partis de l'hypothèse que ce retard de blastulation est reflété par une différence d'activité des cellules embryonnaires. Et pour la 1re fois, ils ont cherché à évaluer cette activité cellulaire à l'aide de l'intelligence artificielle et des données collectées par la technologie time-lapse, en appliquant une méthode d'apprentissage automatique. Pour ce faire, ils ont utilisé la mesure des bords des cellules embryonnaires comme substitut de l'activité cellulaire -la longueur des bords cellulaires reflétant le nombre et la taille des cellules.
Ils ont appliqué cela à 231 embryons euploïdes et 120 embryons aneuploïdes, tous classés auparavant comme étant de très bonne qualité.
En appliquant leur méthode, ils ont pu distinguer visuellement les embryons euploïdes des embryons aneuploïdes, avec une sensibilité et une spécificité de 73%.
Ces premiers résultats montrent qu'embryons euploïdes et aneuploïdes sont visuellement distincts, "de manière suffisamment significative pour mériter d'autres investigations et évaluer si un test génétique pré-implantatoire d'aneuploïdie non invasif peut obtenir des résultats comparables aux méthodes invasives actuelles", tout en évitant un geste invasif pour l'embryon et coûteux, commente Marcos Meseguer d'IVIRMA, principal auteur de l'étude, dans un communiqué de l'ESHRE.
cd/ab/APMnews