Actualités de l'Urgence - APM
LE CH DE LAON DANS L'ATTENTE DU MONTANT DU FINANCEMENT SÉGUR DE SON PROJET IMMOBILIER
Le projet vise à rénover les locaux vieillissants du CH (environ 150 lits de médecine, chirurgie, obstétrique -MCO), à réorganiser les services en plateaux (chirurgie, médecine, cardiologie), à ramener les soins médicaux et de réadaptation (SMR) sur le site principal, à réunir l'ensemble des consultations sur une même zone ou encore à rapprocher la pédiatrie des urgences pédiatriques, à l'horizon 2028-2029.
Cette opération correspond à la seconde phase du projet immobilier prévu par le CH au début des années 2010, dont seule la première phase (la construction d'un bâtiment réunissant le laboratoire, des consultations, la réanimation, les soins continus, la maternité) avait été réalisée, il y a une dizaine d'années.
L'opération "en tiroir" à venir est dépendante du niveau de financement qui sera accordé dans le cadre du comité opérationnel territorial de l'investissement en santé (Cotis), que Julien Dupain espère le plus élevé possible.
Son établissement n'est pas en mesure d'emprunter plus de 20% du montant de l'opération, compte tenu de sa situation financière: en 2023, le déficit du budget consolidé devrait être de 5 M€ (8 M€ hors aides) pour un budget de 100 M€, alors que l'encours de la dette est de 30 M€.
Son directeur met toutefois en avant l'activité dynamique du CH, qui a crû de 5% à 6% en 2022 et 2023, dépassant le niveau de la garantie de financement et de l'activité 2019 dès 2022, porté par le dynamisme global de l'activité de médecine, alors que la chirurgie, au bilan plus mitigé, devrait s'épanouir de façon plus marquée en 2024.
Le CH de Laon porte par ailleurs un projet de rénovation de ses urgences (à l'horizon 2028 au plus tôt) estimé à 3 M€ et visant notamment à rapprocher les urgences adultes et pédiatriques, à passer de 4 à 6 places en hospitalisation de courte durée, et à organiser les urgences dans une logique de "marche en avant".
Là encore, une aide au financement est attendue de la part de l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France.
Julien Depain évoque aussi, parmi les projets du CH, l'augmentation du capacitaire en soins continus (de 4 à 6 lits) à un horizon indéterminé, le rassemblement de ses deux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) sur un site unique d'ici 2027, et le développement de son centre d'action médico-sociale précoce (CAMPS) d'Hirson, estimé à 800.000 €.
Il mentionne enfin un projet de régulation déportée du service d'accès aux soins (SAS) pour 2024, qui permettra aux médecins effecteurs de participer à la régulation médicale depuis leur cabinet.
Le siège du Samu et du SAS de l'Aisne est situé au CH de Laon, ce qui permet à ce dernier d'entretenir de bonnes relations avec l'ensemble des hôpitaux et des médecins régulateurs du département, assure son directeur.
Le CH est par ailleurs le siège d'une fédération hospitalière en urologie constituée avec le CH de Saint-Quentin, établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Aisne Nord-Haute-Somme.
Dans le cadre du GHT, ces deux CH lancent des travaux communs en cancérologie et dans la prise en charge des AVC.
bd/ab/APMnews
Informations professionnelles
- AFMU
- Agenda
- Annonces de postes
- Annuaire de l'urgence
- Audits
- Calculateurs
- Cas cliniques
- Cochrane PEC
- Consensus
- Consensus SFMU
- COVID-19
- DynaMed
- E-learning
- Géodes
- Grand public
- Librairie
- Médecine factuelle
- Outils professionnels
- Portail de l'urgence
- Recherche avancée
- Référentiels SFMU
- Textes réglementaires
- UrgencesDPC
- Webinaire
- Weblettre
LE CH DE LAON DANS L'ATTENTE DU MONTANT DU FINANCEMENT SÉGUR DE SON PROJET IMMOBILIER
Le projet vise à rénover les locaux vieillissants du CH (environ 150 lits de médecine, chirurgie, obstétrique -MCO), à réorganiser les services en plateaux (chirurgie, médecine, cardiologie), à ramener les soins médicaux et de réadaptation (SMR) sur le site principal, à réunir l'ensemble des consultations sur une même zone ou encore à rapprocher la pédiatrie des urgences pédiatriques, à l'horizon 2028-2029.
Cette opération correspond à la seconde phase du projet immobilier prévu par le CH au début des années 2010, dont seule la première phase (la construction d'un bâtiment réunissant le laboratoire, des consultations, la réanimation, les soins continus, la maternité) avait été réalisée, il y a une dizaine d'années.
L'opération "en tiroir" à venir est dépendante du niveau de financement qui sera accordé dans le cadre du comité opérationnel territorial de l'investissement en santé (Cotis), que Julien Dupain espère le plus élevé possible.
Son établissement n'est pas en mesure d'emprunter plus de 20% du montant de l'opération, compte tenu de sa situation financière: en 2023, le déficit du budget consolidé devrait être de 5 M€ (8 M€ hors aides) pour un budget de 100 M€, alors que l'encours de la dette est de 30 M€.
Son directeur met toutefois en avant l'activité dynamique du CH, qui a crû de 5% à 6% en 2022 et 2023, dépassant le niveau de la garantie de financement et de l'activité 2019 dès 2022, porté par le dynamisme global de l'activité de médecine, alors que la chirurgie, au bilan plus mitigé, devrait s'épanouir de façon plus marquée en 2024.
Le CH de Laon porte par ailleurs un projet de rénovation de ses urgences (à l'horizon 2028 au plus tôt) estimé à 3 M€ et visant notamment à rapprocher les urgences adultes et pédiatriques, à passer de 4 à 6 places en hospitalisation de courte durée, et à organiser les urgences dans une logique de "marche en avant".
Là encore, une aide au financement est attendue de la part de l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France.
Julien Depain évoque aussi, parmi les projets du CH, l'augmentation du capacitaire en soins continus (de 4 à 6 lits) à un horizon indéterminé, le rassemblement de ses deux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) sur un site unique d'ici 2027, et le développement de son centre d'action médico-sociale précoce (CAMPS) d'Hirson, estimé à 800.000 €.
Il mentionne enfin un projet de régulation déportée du service d'accès aux soins (SAS) pour 2024, qui permettra aux médecins effecteurs de participer à la régulation médicale depuis leur cabinet.
Le siège du Samu et du SAS de l'Aisne est situé au CH de Laon, ce qui permet à ce dernier d'entretenir de bonnes relations avec l'ensemble des hôpitaux et des médecins régulateurs du département, assure son directeur.
Le CH est par ailleurs le siège d'une fédération hospitalière en urologie constituée avec le CH de Saint-Quentin, établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Aisne Nord-Haute-Somme.
Dans le cadre du GHT, ces deux CH lancent des travaux communs en cancérologie et dans la prise en charge des AVC.
bd/ab/APMnews