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13/01 2025
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LE CH DE VERSAILLES RÉSOLU À RELEVER UNE "MISSION IMPOSSIBLE" EN POURSUIVANT SES PROJETS

(Par Maryannick LE BRIS, au CH de Versailles)

LE CHESNAY (Yvelines), 13 janvier 2025 (APMnews) - Encore marqué par les suites de la cyberattaque dont il a été victime fin 2022, le centre hospitalier (CH) de Versailles s'apprête à traverser une année 2025 "mission impossible" sur le plan budgétaire, mais à poursuivre une série de projets inscrits dans sa feuille de route, a expliqué la semaine dernière son directeur, Pascal Bellon, à l'occasion de la cérémonie des vœux de l'établissement.

La musique diffusée en amont des discours de vœux de la gouvernance de l'hôpital -celle de la série des films "Mission impossible"-, a donné le ton mardi 7 janvier, avec une pointe d'humour pour introduire malgré tout une note d'optimisme. "Déjà en 2024, la mission était impossible mais nous l'avions acceptée, et nous avons bien fait, tant que le chemin parcouru est important", a souligné Pascal Bellon.

"Il a d'abord fallu gérer l'héritage de la cyberattaque" (cf dépêche du 15/01/2024 à 19:16), qui a été "lourd" sur le plan budgétaire et des "forces morales de la maison".

La trésorerie du CH "est asséchée" et "nous ne parvenons pas à honorer nos engagements vis-à-vis de nos fournisseurs", a pointé le directeur, soulignant que la Cour des comptes vient de publier un rapport sur les conséquences budgétaires des cyberattaques pour les hôpitaux (cf dépêche du 03/01/2025 à 15:34).

Le CH, qui a néanmoins fait progresser son activité, devrait voir en 2024 son déficit d'exploitation "divisé par deux [-30 M€ en 2023], avec le soutien de l'ARS", ce qui est "bien, mais insuffisant", a-t-il exposé. En 2022, l'hôpital avait accusé 7 M€ de déficit, ce qui représentait autour de 1,5% de ses produits, rappelle-t-on.

En 2024, "5.000 séjours en plus" ont été réalisés par rapport à 2023 (+13%), "grâce à la réouverture de lits, à l'engagement des équipes". Pascal Bellon a par ailleurs souligné des avancées en matière de qualité, avec une "participation record aux Crex [comité de retour d'expériences] et RMM [revues de mortalité et de morbidité]".

Sur le plan des ressources humaines, l'établissement a "fait beaucoup sur le logement" des personnels "avec le soutien des pouvoirs publics", signé des contrats d'allocation d'études (10 CAE en 2024, 18 d'ores et déjà signés pour 2025) et maintenu ses efforts de formation.

Après l'"année noire" de la cyberattaque, il a commencé à renouer avec l'attractivité, puisqu'il y a eu "plus d'arrivées que de départs d'infirmiers". Tous métiers confondus, le solde entre les arrivées et les départs est de "+20" équivalents temps plein (ETP), contre -50 en 2023.

Parmi les "faits marquants" de 2024, Pascal Bellon a cité le déploiement d'une équipe mobile gériatrique et du service d'accès aux soins (SAS). En 2024, le SAS des Yvelines fonctionnait avec 258 médecins libéraux et a totalisé 13.500 "réorientations de l'hôpital vers la ville". Opérationnel depuis 2022, il est le fruit d'une coopération entre l'Apta 78 (plateforme territoriale d'appui des Yvelines) et le CH (siège du Samu 78).

Le SAS santé mentale, qui a fait l'objet d'une expérimentation en 2024, sera déployé en 2025, a précisé l'établissement à APMnews.

"Nous avons bien avancé sur la réorganisation de la chirurgie, en lien avec l'hépato-gastro-entérologie qui rouvre des lits d'hospitalisation", a poursuivi Pascal Bellon. Dans cette discipline, l'hospitalisation complète était fermée depuis trois ans et l'établissement a franchi "une première étape d'ouverture de huit lits", a précisé le CH à APMnews.

"Nous avons aussi continué sur la voie du progrès médical", par exemple en hématologie avec le "premier CAR-T cells", ou en rythmologie avec une autorisation "territoriale" (CH de Versailles et de Rambouillet), a fait valoir Pascal Bellon.

Il a aussi mentionné l'ouverture d'une unité d'accueil pédiatrique des enfants en danger (Uaped).

"Le pari a été tenu" de reconstruire "de fond en comble un système d'information sécurisé avant les JOP [Jeux olympiques et paralympiques]", à l'été 2024.

Le nouveau dossier patient informatisé (DPI, Hopital Manager*) a été déployé. A l'échelle du groupement hospitalier de territoire (GHT), il l'a d'ores et déjà été aux hôpitaux de Chevreuse, de Bullion et du Vésinet. Il est "en cours de déploiement sur le CH de Plaisir", selon les précisions du CH de Versailles.

Les investissements ont été poursuivis, notamment avec la rénovation de trois salles de bloc opératoire, d'un étage du service de soins médicaux et de réadaptation (SMR) sur le site Richaud et l'installation d'un troisième scanner, au service des urgences.

"Nos équipes sont actives" sur la transition écologique, a également signalé Pascal Bellon, donnant pour exemple la mise en place d'un éclairage extérieur qui fonctionne à l'énergie solaire.

A cause de la cyberattaque, "notre maison a eu un genou à terre". Pourtant, "nos équipes ont toujours su répondre présent", a-t-il pointé.

"Pause" sur les investissements et "six leviers" d'action

En 2025, compte tenu de cette situation financière, "nous ferons moins, mais nous continuerons à faire", a-t-il projeté. "Notre hôpital a d'abord besoin de faire une pause sur l'investissement pour rendre possible la poursuite de la relance" et "le redressement sur l'exploitation".

Sur les investissements, cela signifie que le programme "va être ré-étalé dans le temps, avec un effort sur les équipements biomédicaux", a précisé l'établissement à APMnews. "Certains projets sont revus", avec la "suppression du parking en silo", l'"enveloppe humanisation révisée" et un "travail d'optimisation sur les opérations courantes".

Le plan de retour à une "exploitation équilibrée prévoit aussi des mesures de soutien" aux équipes, avec "des enveloppes qui seront à leur main" en 2025 pour "améliorer leur quotidien", a annoncé Pascal Bellon pendant son discours.

"Nous avons aussi prévu de sortir de l'intérim paramédical", a-t-il ajouté. "Pour répondre aux besoins quoi qu'il en coûte, notre hôpital s'est laissé séduire par l'intérim, il nous faut aujourd'hui [en] sortir, pour les finances, pour la vie des équipes, pour la qualité des soins."

Le directeur de l'hôpital a décliné pour 2025 "six leviers" et "12 réalisations", issus du projet stratégique de l'établissement et de la feuille de route du GHT.

S'agissant des leviers, "le retour à une exploitation équilibrée est une nécessité", a-t-il insisté. En matière de ressources humaines, il a mentionné une "prime" pour accompagner "le mouvement de l'attractivité des personnels paramédicaux", "dès le début de l'année".

Un autre levier est la "territorialisation de l'organisation médicale et soignante". Pascal Bellon a mentionné l'existence d'un "premier pôle de territoire, celui de la pharmacie". Il a évoqué "la poursuite du travail engagé en 2024 avec le GHT, l'AP-HP et le GHT Yvelines Nord" pour "avancer vers un pôle territorial" d'imagerie.

Sur le plan des investissements, l'ARS a annoncé "il y a quelques semaines que l'aide [37 M€, permettant de financer un nouveau bâtiment de psychiatrie adulte] qui nous a déjà été accordée au titre du Ségur serait [complétée] de 10 M€", a-t-il fait savoir. "Nous allons devoir contractualiser très vite ces 47 M€."

S'agissant des chantiers à venir, "nous avons besoin de fédérer les équipes", d'offrir "un accueil et des conditions d'exercice à la hauteur des attentes légitimes des professionnels et des étudiants", a-t-il souligné. Ce qui nécessitera de pouvoir bénéficier d'un "levier immobilier dans un temps court", afin que ces projets n'induisent pas de dépenses pour l'hôpital.

Le directeur du CH de Versailles a rappelé le projet de centre de neurodéveloppement (soutenu par la Fondation des hôpitaux), d'opération d'extension du Samu SAS (le développement de la plateforme de régulation est accompagné par l'Etat à hauteur de 1,2 M€) et de relocalisation de l'institut de formation en soins infirmiers (Ifsi), "afin de rassembler ce qui existe déjà et de le développer".

Il a par ailleurs été décidé que, "malgré la situation budgétaire, il y aurait une somme, un crédit sanctuarisé dans le budget 2025 pour accompagner l'amorçage des projets" de recherche.

En 2025, des travaux seront conduits aux urgences pédiatriques pour les adapter au flux d'activité (pour un montant de 3,5 M€), le service de SMR de Richaud continuera d'être rénové ainsi que trois autres salles de bloc opératoire.

Une antenne du centre d'action médico-sociale précoce (Camsp) va ouvrir en janvier à Rambouillet.

En anatomo-cyto-pathologie, "la numérisation des lames est un projet extrêmement structurant", a ajouté Pascal Bellon.

"En 2025, la mission est impossible, mais nous l'acceptons encore", a déclaré Pascal Bellon à la fin de son discours. "La volonté et les atouts sont là", a-t-il considéré, avant de conclure qu'"impossible n'est pas hospitalier". "De la solidarité, du courage et de la confiance, il nous faudra encore."

mlb/ab/APMnews

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(Par Maryannick LE BRIS, au CH de Versailles)

LE CHESNAY (Yvelines), 13 janvier 2025 (APMnews) - Encore marqué par les suites de la cyberattaque dont il a été victime fin 2022, le centre hospitalier (CH) de Versailles s'apprête à traverser une année 2025 "mission impossible" sur le plan budgétaire, mais à poursuivre une série de projets inscrits dans sa feuille de route, a expliqué la semaine dernière son directeur, Pascal Bellon, à l'occasion de la cérémonie des vœux de l'établissement.

La musique diffusée en amont des discours de vœux de la gouvernance de l'hôpital -celle de la série des films "Mission impossible"-, a donné le ton mardi 7 janvier, avec une pointe d'humour pour introduire malgré tout une note d'optimisme. "Déjà en 2024, la mission était impossible mais nous l'avions acceptée, et nous avons bien fait, tant que le chemin parcouru est important", a souligné Pascal Bellon.

"Il a d'abord fallu gérer l'héritage de la cyberattaque" (cf dépêche du 15/01/2024 à 19:16), qui a été "lourd" sur le plan budgétaire et des "forces morales de la maison".

La trésorerie du CH "est asséchée" et "nous ne parvenons pas à honorer nos engagements vis-à-vis de nos fournisseurs", a pointé le directeur, soulignant que la Cour des comptes vient de publier un rapport sur les conséquences budgétaires des cyberattaques pour les hôpitaux (cf dépêche du 03/01/2025 à 15:34).

Le CH, qui a néanmoins fait progresser son activité, devrait voir en 2024 son déficit d'exploitation "divisé par deux [-30 M€ en 2023], avec le soutien de l'ARS", ce qui est "bien, mais insuffisant", a-t-il exposé. En 2022, l'hôpital avait accusé 7 M€ de déficit, ce qui représentait autour de 1,5% de ses produits, rappelle-t-on.

En 2024, "5.000 séjours en plus" ont été réalisés par rapport à 2023 (+13%), "grâce à la réouverture de lits, à l'engagement des équipes". Pascal Bellon a par ailleurs souligné des avancées en matière de qualité, avec une "participation record aux Crex [comité de retour d'expériences] et RMM [revues de mortalité et de morbidité]".

Sur le plan des ressources humaines, l'établissement a "fait beaucoup sur le logement" des personnels "avec le soutien des pouvoirs publics", signé des contrats d'allocation d'études (10 CAE en 2024, 18 d'ores et déjà signés pour 2025) et maintenu ses efforts de formation.

Après l'"année noire" de la cyberattaque, il a commencé à renouer avec l'attractivité, puisqu'il y a eu "plus d'arrivées que de départs d'infirmiers". Tous métiers confondus, le solde entre les arrivées et les départs est de "+20" équivalents temps plein (ETP), contre -50 en 2023.

Parmi les "faits marquants" de 2024, Pascal Bellon a cité le déploiement d'une équipe mobile gériatrique et du service d'accès aux soins (SAS). En 2024, le SAS des Yvelines fonctionnait avec 258 médecins libéraux et a totalisé 13.500 "réorientations de l'hôpital vers la ville". Opérationnel depuis 2022, il est le fruit d'une coopération entre l'Apta 78 (plateforme territoriale d'appui des Yvelines) et le CH (siège du Samu 78).

Le SAS santé mentale, qui a fait l'objet d'une expérimentation en 2024, sera déployé en 2025, a précisé l'établissement à APMnews.

"Nous avons bien avancé sur la réorganisation de la chirurgie, en lien avec l'hépato-gastro-entérologie qui rouvre des lits d'hospitalisation", a poursuivi Pascal Bellon. Dans cette discipline, l'hospitalisation complète était fermée depuis trois ans et l'établissement a franchi "une première étape d'ouverture de huit lits", a précisé le CH à APMnews.

"Nous avons aussi continué sur la voie du progrès médical", par exemple en hématologie avec le "premier CAR-T cells", ou en rythmologie avec une autorisation "territoriale" (CH de Versailles et de Rambouillet), a fait valoir Pascal Bellon.

Il a aussi mentionné l'ouverture d'une unité d'accueil pédiatrique des enfants en danger (Uaped).

"Le pari a été tenu" de reconstruire "de fond en comble un système d'information sécurisé avant les JOP [Jeux olympiques et paralympiques]", à l'été 2024.

Le nouveau dossier patient informatisé (DPI, Hopital Manager*) a été déployé. A l'échelle du groupement hospitalier de territoire (GHT), il l'a d'ores et déjà été aux hôpitaux de Chevreuse, de Bullion et du Vésinet. Il est "en cours de déploiement sur le CH de Plaisir", selon les précisions du CH de Versailles.

Les investissements ont été poursuivis, notamment avec la rénovation de trois salles de bloc opératoire, d'un étage du service de soins médicaux et de réadaptation (SMR) sur le site Richaud et l'installation d'un troisième scanner, au service des urgences.

"Nos équipes sont actives" sur la transition écologique, a également signalé Pascal Bellon, donnant pour exemple la mise en place d'un éclairage extérieur qui fonctionne à l'énergie solaire.

A cause de la cyberattaque, "notre maison a eu un genou à terre". Pourtant, "nos équipes ont toujours su répondre présent", a-t-il pointé.

"Pause" sur les investissements et "six leviers" d'action

En 2025, compte tenu de cette situation financière, "nous ferons moins, mais nous continuerons à faire", a-t-il projeté. "Notre hôpital a d'abord besoin de faire une pause sur l'investissement pour rendre possible la poursuite de la relance" et "le redressement sur l'exploitation".

Sur les investissements, cela signifie que le programme "va être ré-étalé dans le temps, avec un effort sur les équipements biomédicaux", a précisé l'établissement à APMnews. "Certains projets sont revus", avec la "suppression du parking en silo", l'"enveloppe humanisation révisée" et un "travail d'optimisation sur les opérations courantes".

Le plan de retour à une "exploitation équilibrée prévoit aussi des mesures de soutien" aux équipes, avec "des enveloppes qui seront à leur main" en 2025 pour "améliorer leur quotidien", a annoncé Pascal Bellon pendant son discours.

"Nous avons aussi prévu de sortir de l'intérim paramédical", a-t-il ajouté. "Pour répondre aux besoins quoi qu'il en coûte, notre hôpital s'est laissé séduire par l'intérim, il nous faut aujourd'hui [en] sortir, pour les finances, pour la vie des équipes, pour la qualité des soins."

Le directeur de l'hôpital a décliné pour 2025 "six leviers" et "12 réalisations", issus du projet stratégique de l'établissement et de la feuille de route du GHT.

S'agissant des leviers, "le retour à une exploitation équilibrée est une nécessité", a-t-il insisté. En matière de ressources humaines, il a mentionné une "prime" pour accompagner "le mouvement de l'attractivité des personnels paramédicaux", "dès le début de l'année".

Un autre levier est la "territorialisation de l'organisation médicale et soignante". Pascal Bellon a mentionné l'existence d'un "premier pôle de territoire, celui de la pharmacie". Il a évoqué "la poursuite du travail engagé en 2024 avec le GHT, l'AP-HP et le GHT Yvelines Nord" pour "avancer vers un pôle territorial" d'imagerie.

Sur le plan des investissements, l'ARS a annoncé "il y a quelques semaines que l'aide [37 M€, permettant de financer un nouveau bâtiment de psychiatrie adulte] qui nous a déjà été accordée au titre du Ségur serait [complétée] de 10 M€", a-t-il fait savoir. "Nous allons devoir contractualiser très vite ces 47 M€."

S'agissant des chantiers à venir, "nous avons besoin de fédérer les équipes", d'offrir "un accueil et des conditions d'exercice à la hauteur des attentes légitimes des professionnels et des étudiants", a-t-il souligné. Ce qui nécessitera de pouvoir bénéficier d'un "levier immobilier dans un temps court", afin que ces projets n'induisent pas de dépenses pour l'hôpital.

Le directeur du CH de Versailles a rappelé le projet de centre de neurodéveloppement (soutenu par la Fondation des hôpitaux), d'opération d'extension du Samu SAS (le développement de la plateforme de régulation est accompagné par l'Etat à hauteur de 1,2 M€) et de relocalisation de l'institut de formation en soins infirmiers (Ifsi), "afin de rassembler ce qui existe déjà et de le développer".

Il a par ailleurs été décidé que, "malgré la situation budgétaire, il y aurait une somme, un crédit sanctuarisé dans le budget 2025 pour accompagner l'amorçage des projets" de recherche.

En 2025, des travaux seront conduits aux urgences pédiatriques pour les adapter au flux d'activité (pour un montant de 3,5 M€), le service de SMR de Richaud continuera d'être rénové ainsi que trois autres salles de bloc opératoire.

Une antenne du centre d'action médico-sociale précoce (Camsp) va ouvrir en janvier à Rambouillet.

En anatomo-cyto-pathologie, "la numérisation des lames est un projet extrêmement structurant", a ajouté Pascal Bellon.

"En 2025, la mission est impossible, mais nous l'acceptons encore", a déclaré Pascal Bellon à la fin de son discours. "La volonté et les atouts sont là", a-t-il considéré, avant de conclure qu'"impossible n'est pas hospitalier". "De la solidarité, du courage et de la confiance, il nous faudra encore."

mlb/ab/APMnews

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