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09/11 2018
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LE CH DE VICHY ADOPTE SON PROJET D'ÉTABLISSEMENT 2019-2023

VICHY (Allier), 9 novembre 2018 (APMnews) - Le centre hospitalier de Vichy (838 lits et places) a annoncé dans un communiqué vendredi l'adoption de son projet d'établissement 2019-2023 servant de base à des opérations déjà actées et prévoyant d'autres projets "structurants".

Le projet d'établissement, qui a reçu l'avis favorable de toutes les instances de l'hôpital et est actuellement instruit par l'agence régionale de santé (ARS), a été élaboré dans un calendrier lui permettant d'être "compatible avec le nouveau projet régional de santé [PRS] et avec le projet médical partagé du GHT [groupement hospitalier de territoire] Territoires d'Auvergne", souligne l'hôpital dans un dossier de presse.

Le nouveau projet d'établissement vise aussi à adapter l'offre du CH de Vichy à la démographie de son territoire et à l'état de santé de ses habitants, qu'il s'agisse du vieillissement de la population, de l'augmentation des maladies chroniques et des cancers mais aussi de la diminution de la natalité, comme dans toute l'Auvergne.

Le document acte des projets qui ont été inscrits dans le plan global de financement pluriannuel (PGFP) validé par l'ARS en juin 2018 (cf dépêche du 29/06/2018 à 16:28 et dépêche du 03/05/2018 à 15:46). Ce PGFP prévoit des investissements pour un montant total de près de 33 millions d'euros, a confirmé le directeur du CH, Jérôme Trapeaux, contacté par APMnews vendredi.

Même si cette validation par l'ARS du PGFP "ne constitue pas un blanc-seing", elle "sert de base à la mise en oeuvre des projets les plus immédiats", souligne le CH qui évoque la rénovation des 115 lits d'unités de soins de longue durée (USLD) après le départ des 45 lits d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), la relocalisation de la dialyse après le transfert de l'institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) dans de nouveaux locaux et l'installation d'un second scanner (autorisée dans le PRS).

D'autres opérations, annoncées aussi en juin, figurent dans le projet d'établissement, comme la création d'une unité de soins palliatifs et l'installation de deux unités de prise en charge des patients souffrant de maladies de type Alzheimer (unité cognitivo-comportementale et unité d'hébergement renforcé [UHR], par conversion de lits d'USLD).

Dans le domaine gérontologique, le projet prévoit aussi l'augmentation de la capacité de l'unité de court séjour gériatrique d'une vingtaine de lits et la création d'une unité mobile de soins palliatifs extra-hospitalière, note-t-on.

Le document stratégique fixe d'autres opérations également pour "sécuriser la prise en charge des patients fragiles" cette fois dans les domaines de la santé mentale et de la périnatalité (notamment améliorer les conditions architecturales d'accueil et de prise en charge en pédopsychiatrie et développer l'attractivité de l'offre en obstétrique).

Le projet médico-soignant porte l'ambition d'"amplifier le virage ambulatoire".

Par exemple, en chirurgie ambulatoire, il s'agira de "poursuivre le recrutement médico-chirurgical pour asseoir l’ensemble des spécialités et développer l’activité en affinant le potentiel d’ambulatoire par spécialité", étendre le service et rénover celui de gastro-entérologie et d’endoscopie "en coordonnant les deux unités et en travaillant la question du périmètre géographique des activités".

En médecine ambulatoire, le CH projette de transformer l’ex-institut de formation en masso-kinésithérapie "en bâtiment dédié aux activités ambulatoires" en incluant la dialyse ainsi que l'unité de sommeil qui passerait de 8 à 10 lits, une unité de traitement des insuffisants cardiaques (UTIC) ou encore un hôpital de jour et consultations d’endocrinologie, de néphrologie, plaie, et nutrition-diabète.

Dans le bâtiment principal, il prévoit de consacrer une structure à l’hospitalisation de jour.

Le nouveau projet médico-soignant vise par ailleurs à "renforcer le rôle territorial" du CH notamment en poursuivant le développement de la recherche clinique en lien avec le CHU de Clermont-Ferrand, en contribuant au projet territorial de santé mentale ou en augmentant les capacités du bloc opératoire de 6 à 8 salles. Des actions pour renforcer les relations ville-hôpital sont également prévues.

Afin de "mieux prendre en compte les flux aléatoires de patients", l'hôpital de Vichy entend rénover l’ensemble de sa filière réanimation-soins continus-soins intensifs.

Il souhaite aussi créer une unité de médecine polyvalente d’accueil (UMPA), idéalement de 25 lits d’hospitalisation complète, par conversion de lits de médecine spécialisée, concentrer son rôle sur l’hospitalisation et les plateaux techniques pour maîtriser la durée moyenne de séjour (DMS), et rénover les locaux du service d’urgence et optimiser le fonctionnement interne pour réduire les délais de prise en charge.

Mais ces opérations (extension du bloc, rénovation/extension de la réanimation, rénovation des urgences) doivent encore être validées par l'ARS, précise Jérôme Trapeaux qui indique que la décision dépendra notamment de l'évolution de la situation budgétaire du CH.

Sur les patients chroniques, l'hôpital entend assurer le suivi du patient sur la totalité de son parcours en participant pleinement à l’animation et au développement des programmes d’éducation de l’UTEP départementale" et "mieux structurer le parcours interne des patients".

En cancérologie, il prévoit d'"animer le centre de coordination en cancérologie (3C) départemental au sein du pôle auvergnat et de "mettre en oeuvre le poste d’infirmière de coordination des parcours de soins".

Améliorer l'accueil

D'autres actions inscrites dans le projet stratégique portent sur l'amélioration de l'accueil des usagers ainsi que sur la qualité et la gestion des risques.

En matière de prestations hôtelières, l'établissement prévoit d'installer "en dur", dans des locaux plus adaptés qu'actuellement, la prestation cafétéria/boutique/kiosque, d'améliorer et homogénéiser le parc des téléviseurs ou encore de déléguer le parking à un opérateur "avec des gratuités pour les personnels et certains types de patients".

SI: des convergences sur les fonctions mutualisées

Le schéma directeur des systèmes d'information du CH de Vichy correspond à une déclinaison du schéma adopté par le GHT, en cours d'instruction par l'ARS.

Sur la convergence du dossier patient informatisé (DPI), la situation étant hétérogène dans les 15 établissements du GHT, le schéma directeur prévoit plutôt un "statu quo", précise Jérôme Trapeaux à APMnews. En revanche, il prévoit bien d'"outiller les fonctions mutualisées" qui concernent les achats, le département de l'information médicale (DIM) et la formation.

Sur le plan organisationnel, les établissements ont également "avancé" en nommant un délégué à la protection des données personnelles (DPO). "Nous avons également fixé les orientations pour la mutualisation des compétences autour de la sécurité des systèmes d'information", ajoute Jérôme Trapeaux qui précise les dépenses dans le domaine du système d'information s'élèveront, pour son CH, à 450.000 euros en 2019.

Un projet social avec un projet médical

Le projet social de l'établissement "a été élaboré dans le cadre du dispositif 'qualité de vie au travail' (QVT), qui avait pour objectif de définir la politique sociale, de prévention et de
protection des agents pour les cinq années à venir", indique par ailleurs le CH de Vichy.

Il vise à "favoriser le bien-être au travail", notamment en augmentant le nombre de remplacements en parallèle du déploiement de l’outil de gestion des remplacements Whoog*, en mettant en place des consultations par le psychologue du travail pour prévenir les risques de burn-out, ou en renforçant l’accompagnement social des agents en difficulté et des managers de proximité.

Le projet social comprend aussi un volet médical.

Il contient des mesures sur l'accueil des nouveaux praticiens et internes, un travail sur la synchronisation des temps entre les personnels non médicaux et les praticiens, et sur le management de proximité et l'organisation des services.

san/nc/APMnews

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VICHY (Allier), 9 novembre 2018 (APMnews) - Le centre hospitalier de Vichy (838 lits et places) a annoncé dans un communiqué vendredi l'adoption de son projet d'établissement 2019-2023 servant de base à des opérations déjà actées et prévoyant d'autres projets "structurants".

Le projet d'établissement, qui a reçu l'avis favorable de toutes les instances de l'hôpital et est actuellement instruit par l'agence régionale de santé (ARS), a été élaboré dans un calendrier lui permettant d'être "compatible avec le nouveau projet régional de santé [PRS] et avec le projet médical partagé du GHT [groupement hospitalier de territoire] Territoires d'Auvergne", souligne l'hôpital dans un dossier de presse.

Le nouveau projet d'établissement vise aussi à adapter l'offre du CH de Vichy à la démographie de son territoire et à l'état de santé de ses habitants, qu'il s'agisse du vieillissement de la population, de l'augmentation des maladies chroniques et des cancers mais aussi de la diminution de la natalité, comme dans toute l'Auvergne.

Le document acte des projets qui ont été inscrits dans le plan global de financement pluriannuel (PGFP) validé par l'ARS en juin 2018 (cf dépêche du 29/06/2018 à 16:28 et dépêche du 03/05/2018 à 15:46). Ce PGFP prévoit des investissements pour un montant total de près de 33 millions d'euros, a confirmé le directeur du CH, Jérôme Trapeaux, contacté par APMnews vendredi.

Même si cette validation par l'ARS du PGFP "ne constitue pas un blanc-seing", elle "sert de base à la mise en oeuvre des projets les plus immédiats", souligne le CH qui évoque la rénovation des 115 lits d'unités de soins de longue durée (USLD) après le départ des 45 lits d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), la relocalisation de la dialyse après le transfert de l'institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) dans de nouveaux locaux et l'installation d'un second scanner (autorisée dans le PRS).

D'autres opérations, annoncées aussi en juin, figurent dans le projet d'établissement, comme la création d'une unité de soins palliatifs et l'installation de deux unités de prise en charge des patients souffrant de maladies de type Alzheimer (unité cognitivo-comportementale et unité d'hébergement renforcé [UHR], par conversion de lits d'USLD).

Dans le domaine gérontologique, le projet prévoit aussi l'augmentation de la capacité de l'unité de court séjour gériatrique d'une vingtaine de lits et la création d'une unité mobile de soins palliatifs extra-hospitalière, note-t-on.

Le document stratégique fixe d'autres opérations également pour "sécuriser la prise en charge des patients fragiles" cette fois dans les domaines de la santé mentale et de la périnatalité (notamment améliorer les conditions architecturales d'accueil et de prise en charge en pédopsychiatrie et développer l'attractivité de l'offre en obstétrique).

Le projet médico-soignant porte l'ambition d'"amplifier le virage ambulatoire".

Par exemple, en chirurgie ambulatoire, il s'agira de "poursuivre le recrutement médico-chirurgical pour asseoir l’ensemble des spécialités et développer l’activité en affinant le potentiel d’ambulatoire par spécialité", étendre le service et rénover celui de gastro-entérologie et d’endoscopie "en coordonnant les deux unités et en travaillant la question du périmètre géographique des activités".

En médecine ambulatoire, le CH projette de transformer l’ex-institut de formation en masso-kinésithérapie "en bâtiment dédié aux activités ambulatoires" en incluant la dialyse ainsi que l'unité de sommeil qui passerait de 8 à 10 lits, une unité de traitement des insuffisants cardiaques (UTIC) ou encore un hôpital de jour et consultations d’endocrinologie, de néphrologie, plaie, et nutrition-diabète.

Dans le bâtiment principal, il prévoit de consacrer une structure à l’hospitalisation de jour.

Le nouveau projet médico-soignant vise par ailleurs à "renforcer le rôle territorial" du CH notamment en poursuivant le développement de la recherche clinique en lien avec le CHU de Clermont-Ferrand, en contribuant au projet territorial de santé mentale ou en augmentant les capacités du bloc opératoire de 6 à 8 salles. Des actions pour renforcer les relations ville-hôpital sont également prévues.

Afin de "mieux prendre en compte les flux aléatoires de patients", l'hôpital de Vichy entend rénover l’ensemble de sa filière réanimation-soins continus-soins intensifs.

Il souhaite aussi créer une unité de médecine polyvalente d’accueil (UMPA), idéalement de 25 lits d’hospitalisation complète, par conversion de lits de médecine spécialisée, concentrer son rôle sur l’hospitalisation et les plateaux techniques pour maîtriser la durée moyenne de séjour (DMS), et rénover les locaux du service d’urgence et optimiser le fonctionnement interne pour réduire les délais de prise en charge.

Mais ces opérations (extension du bloc, rénovation/extension de la réanimation, rénovation des urgences) doivent encore être validées par l'ARS, précise Jérôme Trapeaux qui indique que la décision dépendra notamment de l'évolution de la situation budgétaire du CH.

Sur les patients chroniques, l'hôpital entend assurer le suivi du patient sur la totalité de son parcours en participant pleinement à l’animation et au développement des programmes d’éducation de l’UTEP départementale" et "mieux structurer le parcours interne des patients".

En cancérologie, il prévoit d'"animer le centre de coordination en cancérologie (3C) départemental au sein du pôle auvergnat et de "mettre en oeuvre le poste d’infirmière de coordination des parcours de soins".

Améliorer l'accueil

D'autres actions inscrites dans le projet stratégique portent sur l'amélioration de l'accueil des usagers ainsi que sur la qualité et la gestion des risques.

En matière de prestations hôtelières, l'établissement prévoit d'installer "en dur", dans des locaux plus adaptés qu'actuellement, la prestation cafétéria/boutique/kiosque, d'améliorer et homogénéiser le parc des téléviseurs ou encore de déléguer le parking à un opérateur "avec des gratuités pour les personnels et certains types de patients".

SI: des convergences sur les fonctions mutualisées

Le schéma directeur des systèmes d'information du CH de Vichy correspond à une déclinaison du schéma adopté par le GHT, en cours d'instruction par l'ARS.

Sur la convergence du dossier patient informatisé (DPI), la situation étant hétérogène dans les 15 établissements du GHT, le schéma directeur prévoit plutôt un "statu quo", précise Jérôme Trapeaux à APMnews. En revanche, il prévoit bien d'"outiller les fonctions mutualisées" qui concernent les achats, le département de l'information médicale (DIM) et la formation.

Sur le plan organisationnel, les établissements ont également "avancé" en nommant un délégué à la protection des données personnelles (DPO). "Nous avons également fixé les orientations pour la mutualisation des compétences autour de la sécurité des systèmes d'information", ajoute Jérôme Trapeaux qui précise les dépenses dans le domaine du système d'information s'élèveront, pour son CH, à 450.000 euros en 2019.

Un projet social avec un projet médical

Le projet social de l'établissement "a été élaboré dans le cadre du dispositif 'qualité de vie au travail' (QVT), qui avait pour objectif de définir la politique sociale, de prévention et de
protection des agents pour les cinq années à venir", indique par ailleurs le CH de Vichy.

Il vise à "favoriser le bien-être au travail", notamment en augmentant le nombre de remplacements en parallèle du déploiement de l’outil de gestion des remplacements Whoog*, en mettant en place des consultations par le psychologue du travail pour prévenir les risques de burn-out, ou en renforçant l’accompagnement social des agents en difficulté et des managers de proximité.

Le projet social comprend aussi un volet médical.

Il contient des mesures sur l'accueil des nouveaux praticiens et internes, un travail sur la synchronisation des temps entre les personnels non médicaux et les praticiens, et sur le management de proximité et l'organisation des services.

san/nc/APMnews

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