Actualités de l'Urgence - APM

Dans un communiqué, il précise qu'il va investir près de 33 millions € sur cette période.

Il indique qu'il va déposer un dossier d'autorisation pour installer un second scanner, conformément au projet régional de santé (PRS) qui prévoit six nouveaux appareils sur l'Allier et le Puy-de-Dôme. Ce projet "figure au projet médical partagé du GHT Territoires d’Auvergne qui le soutient clairement", souligne-t-il.

"L'arrivée de cette seconde machine, courant 2019, permettra de mieux répartir les activités externes, urgentes et pour les patients hospitalisés tout en sécurisant les prises en charge en cas de panne", explique-t-il.

Son installation "sera réalisée simultanément avec le passage de 5 à 3 salles de radiologie conventionnelles, équipées les unes après les autres de la nouvelle technologie de capteurs plans", ajoute-t-il.

L'autre projet d'investissement sur lequel l'hôpital a reçu le soutien de l'ARS porte sur la réalisation de travaux d'"humanisation" des 115 lits d'unité de soins de longue durée (USLD) et la mise en sécurité incendie du pavillon. Ces travaux seront effectués après le départ, au second semestre 2019, des 45 lits d'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) qui sont présents dans ce pavillon.

L'opération sera financée par subvention de l'ARS et du conseil départemental de l'Allier (à hauteur de 300.000 € chacun) et par la hausse de 10 € par jour du tarif hébergement, indique l'hôpital qui rappelle que cette opération de rénovation de l’USLD "est inscrite explicitement dans le nouveau projet régional de santé".

Lors de la conférence de presse pour présenter les grands axes du PRS, le directeur général de l'agence, Jean-Yves Grall, a annoncé qu'un plus grand accompagnement des opérations de modernisation des Ehpad rattachés aux hôpitaux allait être effectué et avait mentionné celle présentée par le CH de Vichy, rappelle-t-on (cf dépêche du 21/06/2018 à 11:04).

L'hôpital précise que la libération des locaux permettra également de créer une unité de soins palliatifs de 10 lits au pavillon Hélios, avec le soutien du GHT dans le cadre de son projet médical partagé. Cette création s'accompagnera ensuite de l'installation de deux unités de prise en charge des patients souffrant de maladies de type Alzheimer. Il s'agit d'une unité cognitivo-comportementale, qui ouvrira le 3 septembre, d'une unité d'hébergement renforcé (UHR), par conversion de lits d'USLD.

Par ailleurs, à la suite du départ de l'Institut de formation en masso-kinésithérapie dans de nouveaux locaux, le bâtiment de 2.000 m² sera réorienté sur la dialyse (avec une augmentation de ses capacités d'accueil et en intégrant l'association pour l'utilisation du rein artificiel [Aura]) et le développement des activités de médecine ambulatoire (hôpitaux de jour et consultations).

Discussions sur d'autres opérations

Evoquant les autres opérations prévues dans le plan d'investissement (extension du bloc, rénovation/extension de la réanimation, rénovation des urgences), le CH précise que l'ARS ne les a pas remises en cause mais a exprimé une réserve "qui nécessitera des échanges préalables, au regard de leur soutenabilité financière, de leur calendrier et de leur dimensionnement".

L'établissement précise que cette réserve vise à lui rappeler que pour garantir ses investissements dans la durée, il "doit maintenir un certain niveau d'activité et faire preuve d'une gestion rigoureuse de ses finances".

Il précise à cette occasion que ses comptes ont été certifiés sans réserve par le commissaire aux comptes, pour la troisième année consécutive.

Comme son directeur l'avait précisé dans un entretien à APMnews début mai (cf dépêche du 03/05/2018 à 15:46), il rappelle que pour la première fois depuis 2011, il a réalisé un exercice 2017 à l'équilibre, pour un budget d'exploitation de 164 millions €.

san/ab/APMnews