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26/01 2023
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LE CH SUD ESSONNE PRÉPARE "LE REBOND" EN MISANT SUR SES INVESTISSEMENTS ET LES PARTENARIATS AVEC LE PRIVÉ

(Par Maryannick LE BRIS)

ÉTAMPES (Essonne), 26 janvier 2023 (APMnews) - Dans la suite des crises épidémiques et face aux difficultés de recrutement, le centre hospitalier Sud Essonne (CHSE) prépare "le rebond" en comptant notamment sur ses investissements immobiliers sur ses deux sites d'Etampes et de Dourdan ainsi que sur le développement de ses partenariats avec le secteur privé, a expliqué son directeur, Christophe Misse, lors d'un entretien avec APMnews.

Si le contexte épidémique est "un peu moins lourd en ce début d'année", le CHSE reste confronté aux difficultés de recrutement médical et paramédical, liées à son territoire "situé à la périphérie de l'Ile-de-France", a souligné Christophe Misse, interviewé la semaine dernière.

Environ 40 postes sont vacants sur un effectif soignant de près de 700 agents, essentiellement d'infirmiers et pour beaucoup sur les effectifs de nuit, ce qui suffit à "désorganiser l'hôpital et à dégrader les conditions de travail des personnels en poste". Le fait que les virus "circulent moins va nous permettre d'avoir un peu moins de tensions sur les lits et au niveau des urgences", prévoit néanmoins le directeur.

Le CHSE ne compte pas de lits fermés en raison du manque de personnel, mais il n'a pas pu ouvrir les lits supplémentaires de surveillance continue prévus au sein de son nouveau service de soins critiques, qui a ouvert ses portes mi-décembre 2022.

Le service dispose désormais d'une capacité de 12 lits de réanimation (deux supplémentaires), mais toujours pour l'instant de six lits de surveillance continue, au lieu des 10 prévus dans le cadre de cette opération de restructuration et d'extension. "On a donc gelé quatre lits, par manque de personnel."

"La restructuration du service de réanimation et surveillance continue visait non seulement à augmenter le nombre de lits en soins critiques, car on avait une forte demande, mais aussi à assurer la continuité entre les deux services, qui manquait dans les précédents locaux, qui étaient vétustes", a précisé Christophe Misse.

Ce nouveau service, dont la mise en route a été retardée par la crise sanitaire du Covid, fait partie d'un ensemble de travaux inscrits dans le projet d'établissement 2015-2019 du CHSE (cf dépêche du 24/09/2021 à 19:27), avec la construction d'un nouveau plateau centralisé de consultations et la restructuration de l'accueil central du site d'Etampes. La totalité a représenté un coût de 18 millions d'euros (M€) TDC pour les travaux (plus de 20 M€ en comptant les équipements).

Quatre nouvelles "grosses opérations de travaux" sont prévues dans le cadre du projet d'établissement 2021-2025 du CHSE, pour lesquelles il a obtenu "des subventions du Ségur investissement, à hauteur de 18 M€". Deux concernent le site de Dourdan et deux autres celui d'Etampes.

"Les deux tiers des investissements pour les travaux concernent le site de Dourdan", qui va être le premier à voir les nouveaux chantiers s'engager, a exposé Christophe Misse.

Sur ce site, qui a obtenu le label "hôpital de proximité" fin 2021 (cf dépêche du 02/09/2022 à 13:47), l'extension et la restructuration du service des urgences (4 M€ TDC) devrait débuter en juin 2023 pour s'achever à la rentrée 2024.

A la fin 2024, ou "au plus tard début 2025", devrait être lancée sur le site de Dourdan, pour environ deux ans de travaux et un coût de quelque 25 M€ TDC (hors équipements), la construction d'un nouveau bâtiment de soins gériatriques, qui abritera notamment les 70 lits de soins de longue durée et les 40 lits de soins de suite gériatriques du CHSE (cf dépêche du 17/01/2020 à 09:59).

L'inflation oblige à revoir le financement des investissements

Puis se dérouleront les travaux prévus sur le site d'Etampes. Ceux-ci comprennent la restructuration et l'extension du service des urgences, pour environ 5 M€ TDC, et la restructuration des blocs opératoires, avec le déménagement de la maternité au niveau des blocs (près de 10 M€ TDC).

Au total, "les opérations structurantes du présent projet d'établissement représentent près de 50 M€ de travaux", a chiffré Christophe Misse, soulignant que la subvention allouée au titre du Ségur investissements l'a été avant l'effet de la forte croissance de l'inflation. Le coût des travaux a augmenté d'"au minimum 25% depuis le vote du projet en septembre 2021, évidemment, cela change la donne", a-t-il pointé.

Pour en tenir compte, l'établissement envisage "des financements par des cessions d'éléments d'actifs et par l'emprunt".

Le CHSE "demeure un établissement relativement peu endetté, on souhaite actionner une politique de la dette plus dynamique pour nous permettre de réaliser les travaux et les investissements", a développé Christophe Misse.

Les opérations seront lancées à Etampes une fois que Clinalliance, partenaire privé de l'hôpital, aura construit une clinique de soins médicaux et de réadaptation (SMR), tel que prévu sur le site (180 lits et places). Les travaux doivent débuter cette année et durer environ deux ans.

"Compte tenu des études environnementales qui ont été menées", il y a eu "quelques difficultés" pour le permis de construire, qui "devrait être octroyé très prochainement", a fait savoir Christophe Misse.

L'installation de cette clinique privée fait partie du projet consistant à faire du site d'Etampes un "campus santé", a-t-il rappelé. Est aussi prévu le transfert d'une clinique de soins de suite de Korian, actuellement située à Saclas, à quelques kilomètres d'Etampes.

Ce projet est aujourd'hui "dans une phase d'incertitude", les négociations avec le groupe privé s'étant compliquées en raison du coût de désamiantage dans les locaux dont il devait se porter acquéreur sur le site hospitalier.

Les partenariats public-privé "dans un territoire qui connaît des pénuries médicales et paramédicales sont essentiels", a fait valoir Christophe Misse, soulignant aussi le "service rendu à la population".

Ces partenariats sont appelés à se développer sous plusieurs formes, notamment la coopération avec des groupements de médecins libéraux. Au cours de 2023, probablement à partir "du mois de mai", deux ophtalmologistes libéraux devraient ainsi venir faire des interventions chirurgicales dans les blocs opératoires du site d'Etampes, pour les opérations de la cataracte notamment. Le même type de partenariat devrait ensuite concerner le site de Dourdan.

Un groupement de gynécologues libéraux devrait aussi faire des consultations au centre périnatal de proximité du site de Dourdan, à partir "de la rentrée 2023".

L'installation de l'appareil d'IRM qui était prévue sur le site Dourdan fait désormais aussi l'objet d'un partenariat public-privé.

En plus de la demande d'autorisation du CHSE, "il y avait un deuxième dossier déposé par la SCM de La Providence", un groupement de radiologues privés, a rapporté Christophe Misse.

L'agence régionale de santé (ARS) "a demandé aux deux parties de se rapprocher pour déposer un seul dossier". Les négociations se sont conclues par une convention de coopération entre la SCM de La Providence et l'hôpital, pour l'installation d'un appareil d'IRM "en centre-ville de Dourdan, à proximité immédiate de l'hôpital" et intégrant "les contraintes de prise en charge en urgence, y compris la possibilité pour les radiologues de l'hôpital de participer au fonctionnement de l'IRM", a expliqué Christophe Misse.

Cet équipement devrait être opérationnel "probablement avant l'été" 2023.

En complément du service de pédiatrie qui existe à Dourdan, "dont on a doublé les capacités pendant l'épidémie de bronchiolite" (de 8 à 16 lits), "on a ouvert en juin 2022 une unité d'accueil de jour de pédiatrie sur Etampes", qui fonctionne avec les effectifs de pédiatres de l'hôpital, a par ailleurs informé Christophe Misse.

Au plus fort de l'épidémie, "cette unité nous a permis de mieux réguler la prise en charge des enfants", a-t-il observé. La fédération médicale interhospitalière constituée en pédiatrie au sein du groupement hospitalier de territoire (GHT) a en outre débouché sur "une solidarité et une organisation territoriale de la prise en charge qui nous a permis de tenir".

Interrogé sur l'évolution de l'activité du CHSE en 2022, son directeur a noté une légère amélioration "au global" par rapport à 2021, avec plus d'activité notamment aux urgences, en médecine et en ambulatoire, mais une diminution en chirurgie.

En 2022, le CHSE a réalisé "15% d'activité en moins par rapport à 2019, ce qui est préoccupant", sachant que le résultat déficitaire de l'établissement "pèse sur la trésorerie".

"On espère finir [l'exercice budgétaire] sur le même montant de déficit qu'en 2021", qui était de -2,5 M€ pour le budget principal (un peu plus de 90 M€).

"On prépare le rebond, mais nous demeurerons très vigilants sur nos niveaux d'activité, nos capacités à être attractifs pour les médecins et les paramédicaux", a-t-il insisté.

"Nous faisons tout pour être le plus attractif possible", a-t-il affirmé, évoquant notamment le projet social de l'établissement et la signature "d'accords locaux Ségur en mars 2022". Les mesures engagées -sur "la stagiairisation, les embauches en CDI, le logement, la garde d'enfant, les conditions de travail…"-, sont "nécessaires mais pas suffisantes", a-t-il estimé.

"D'une part, ce sont des actions largement mises en oeuvre par les établissements d'Ile-de-France et, d'autre part, on ne forme pas assez de médecins et de personnels infirmiers" au regard de la pénurie.

mlb/nc/APMnews

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(Par Maryannick LE BRIS)

ÉTAMPES (Essonne), 26 janvier 2023 (APMnews) - Dans la suite des crises épidémiques et face aux difficultés de recrutement, le centre hospitalier Sud Essonne (CHSE) prépare "le rebond" en comptant notamment sur ses investissements immobiliers sur ses deux sites d'Etampes et de Dourdan ainsi que sur le développement de ses partenariats avec le secteur privé, a expliqué son directeur, Christophe Misse, lors d'un entretien avec APMnews.

Si le contexte épidémique est "un peu moins lourd en ce début d'année", le CHSE reste confronté aux difficultés de recrutement médical et paramédical, liées à son territoire "situé à la périphérie de l'Ile-de-France", a souligné Christophe Misse, interviewé la semaine dernière.

Environ 40 postes sont vacants sur un effectif soignant de près de 700 agents, essentiellement d'infirmiers et pour beaucoup sur les effectifs de nuit, ce qui suffit à "désorganiser l'hôpital et à dégrader les conditions de travail des personnels en poste". Le fait que les virus "circulent moins va nous permettre d'avoir un peu moins de tensions sur les lits et au niveau des urgences", prévoit néanmoins le directeur.

Le CHSE ne compte pas de lits fermés en raison du manque de personnel, mais il n'a pas pu ouvrir les lits supplémentaires de surveillance continue prévus au sein de son nouveau service de soins critiques, qui a ouvert ses portes mi-décembre 2022.

Le service dispose désormais d'une capacité de 12 lits de réanimation (deux supplémentaires), mais toujours pour l'instant de six lits de surveillance continue, au lieu des 10 prévus dans le cadre de cette opération de restructuration et d'extension. "On a donc gelé quatre lits, par manque de personnel."

"La restructuration du service de réanimation et surveillance continue visait non seulement à augmenter le nombre de lits en soins critiques, car on avait une forte demande, mais aussi à assurer la continuité entre les deux services, qui manquait dans les précédents locaux, qui étaient vétustes", a précisé Christophe Misse.

Ce nouveau service, dont la mise en route a été retardée par la crise sanitaire du Covid, fait partie d'un ensemble de travaux inscrits dans le projet d'établissement 2015-2019 du CHSE (cf dépêche du 24/09/2021 à 19:27), avec la construction d'un nouveau plateau centralisé de consultations et la restructuration de l'accueil central du site d'Etampes. La totalité a représenté un coût de 18 millions d'euros (M€) TDC pour les travaux (plus de 20 M€ en comptant les équipements).

Quatre nouvelles "grosses opérations de travaux" sont prévues dans le cadre du projet d'établissement 2021-2025 du CHSE, pour lesquelles il a obtenu "des subventions du Ségur investissement, à hauteur de 18 M€". Deux concernent le site de Dourdan et deux autres celui d'Etampes.

"Les deux tiers des investissements pour les travaux concernent le site de Dourdan", qui va être le premier à voir les nouveaux chantiers s'engager, a exposé Christophe Misse.

Sur ce site, qui a obtenu le label "hôpital de proximité" fin 2021 (cf dépêche du 02/09/2022 à 13:47), l'extension et la restructuration du service des urgences (4 M€ TDC) devrait débuter en juin 2023 pour s'achever à la rentrée 2024.

A la fin 2024, ou "au plus tard début 2025", devrait être lancée sur le site de Dourdan, pour environ deux ans de travaux et un coût de quelque 25 M€ TDC (hors équipements), la construction d'un nouveau bâtiment de soins gériatriques, qui abritera notamment les 70 lits de soins de longue durée et les 40 lits de soins de suite gériatriques du CHSE (cf dépêche du 17/01/2020 à 09:59).

L'inflation oblige à revoir le financement des investissements

Puis se dérouleront les travaux prévus sur le site d'Etampes. Ceux-ci comprennent la restructuration et l'extension du service des urgences, pour environ 5 M€ TDC, et la restructuration des blocs opératoires, avec le déménagement de la maternité au niveau des blocs (près de 10 M€ TDC).

Au total, "les opérations structurantes du présent projet d'établissement représentent près de 50 M€ de travaux", a chiffré Christophe Misse, soulignant que la subvention allouée au titre du Ségur investissements l'a été avant l'effet de la forte croissance de l'inflation. Le coût des travaux a augmenté d'"au minimum 25% depuis le vote du projet en septembre 2021, évidemment, cela change la donne", a-t-il pointé.

Pour en tenir compte, l'établissement envisage "des financements par des cessions d'éléments d'actifs et par l'emprunt".

Le CHSE "demeure un établissement relativement peu endetté, on souhaite actionner une politique de la dette plus dynamique pour nous permettre de réaliser les travaux et les investissements", a développé Christophe Misse.

Les opérations seront lancées à Etampes une fois que Clinalliance, partenaire privé de l'hôpital, aura construit une clinique de soins médicaux et de réadaptation (SMR), tel que prévu sur le site (180 lits et places). Les travaux doivent débuter cette année et durer environ deux ans.

"Compte tenu des études environnementales qui ont été menées", il y a eu "quelques difficultés" pour le permis de construire, qui "devrait être octroyé très prochainement", a fait savoir Christophe Misse.

L'installation de cette clinique privée fait partie du projet consistant à faire du site d'Etampes un "campus santé", a-t-il rappelé. Est aussi prévu le transfert d'une clinique de soins de suite de Korian, actuellement située à Saclas, à quelques kilomètres d'Etampes.

Ce projet est aujourd'hui "dans une phase d'incertitude", les négociations avec le groupe privé s'étant compliquées en raison du coût de désamiantage dans les locaux dont il devait se porter acquéreur sur le site hospitalier.

Les partenariats public-privé "dans un territoire qui connaît des pénuries médicales et paramédicales sont essentiels", a fait valoir Christophe Misse, soulignant aussi le "service rendu à la population".

Ces partenariats sont appelés à se développer sous plusieurs formes, notamment la coopération avec des groupements de médecins libéraux. Au cours de 2023, probablement à partir "du mois de mai", deux ophtalmologistes libéraux devraient ainsi venir faire des interventions chirurgicales dans les blocs opératoires du site d'Etampes, pour les opérations de la cataracte notamment. Le même type de partenariat devrait ensuite concerner le site de Dourdan.

Un groupement de gynécologues libéraux devrait aussi faire des consultations au centre périnatal de proximité du site de Dourdan, à partir "de la rentrée 2023".

L'installation de l'appareil d'IRM qui était prévue sur le site Dourdan fait désormais aussi l'objet d'un partenariat public-privé.

En plus de la demande d'autorisation du CHSE, "il y avait un deuxième dossier déposé par la SCM de La Providence", un groupement de radiologues privés, a rapporté Christophe Misse.

L'agence régionale de santé (ARS) "a demandé aux deux parties de se rapprocher pour déposer un seul dossier". Les négociations se sont conclues par une convention de coopération entre la SCM de La Providence et l'hôpital, pour l'installation d'un appareil d'IRM "en centre-ville de Dourdan, à proximité immédiate de l'hôpital" et intégrant "les contraintes de prise en charge en urgence, y compris la possibilité pour les radiologues de l'hôpital de participer au fonctionnement de l'IRM", a expliqué Christophe Misse.

Cet équipement devrait être opérationnel "probablement avant l'été" 2023.

En complément du service de pédiatrie qui existe à Dourdan, "dont on a doublé les capacités pendant l'épidémie de bronchiolite" (de 8 à 16 lits), "on a ouvert en juin 2022 une unité d'accueil de jour de pédiatrie sur Etampes", qui fonctionne avec les effectifs de pédiatres de l'hôpital, a par ailleurs informé Christophe Misse.

Au plus fort de l'épidémie, "cette unité nous a permis de mieux réguler la prise en charge des enfants", a-t-il observé. La fédération médicale interhospitalière constituée en pédiatrie au sein du groupement hospitalier de territoire (GHT) a en outre débouché sur "une solidarité et une organisation territoriale de la prise en charge qui nous a permis de tenir".

Interrogé sur l'évolution de l'activité du CHSE en 2022, son directeur a noté une légère amélioration "au global" par rapport à 2021, avec plus d'activité notamment aux urgences, en médecine et en ambulatoire, mais une diminution en chirurgie.

En 2022, le CHSE a réalisé "15% d'activité en moins par rapport à 2019, ce qui est préoccupant", sachant que le résultat déficitaire de l'établissement "pèse sur la trésorerie".

"On espère finir [l'exercice budgétaire] sur le même montant de déficit qu'en 2021", qui était de -2,5 M€ pour le budget principal (un peu plus de 90 M€).

"On prépare le rebond, mais nous demeurerons très vigilants sur nos niveaux d'activité, nos capacités à être attractifs pour les médecins et les paramédicaux", a-t-il insisté.

"Nous faisons tout pour être le plus attractif possible", a-t-il affirmé, évoquant notamment le projet social de l'établissement et la signature "d'accords locaux Ségur en mars 2022". Les mesures engagées -sur "la stagiairisation, les embauches en CDI, le logement, la garde d'enfant, les conditions de travail…"-, sont "nécessaires mais pas suffisantes", a-t-il estimé.

"D'une part, ce sont des actions largement mises en oeuvre par les établissements d'Ile-de-France et, d'autre part, on ne forme pas assez de médecins et de personnels infirmiers" au regard de la pénurie.

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