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28/01 2025
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LE CHI D'AIX-PERTUIS ENGAGE UNE RÉFLEXION SUR 10 ANS ET LANCE DE PREMIÈRES ACTIONS RESTRUCTURANTES EN 2025

(Par Jean-Yves PAILLÉ, à Aix-en-Provence)

AIX-EN-PROVENCE, 28 janvier 2025 (APMnews) - Le centre hospitalier intercommunal d'Aix-Pertuis (CHIAP) a lancé une réflexion sur les évolutions de ses offres de soins et son organisation à horizon 2035, qui passera par l'actualisation de son projet médical et l'adoption d'un nouveau projet d'établissement à l'automne, a exposé lundi le directeur, Francis Saint-Hubert, dans son discours de vœux.

"Je souhaite […] que les équipes hospitalières réfléchissent à ce que doit être cet établissement dans les 10 années à venir", a-t-il exposé, interrogé par APMnews en marge de la cérémonie des vœux.

Il a expliqué que le projet d'établissement, qui devrait être validé en octobre, est une préparation des "cinq prochaines années pour atteindre la deuxième étape" à horizon 2035. Le projet d'établissement sera "amendé" au fur et à mesure des avancées de la réflexion à horizon 2035, a-t-il complété.

"Cela nous permet d'anticiper les investissements et les travaux que nous devons faire, et de se poser aussi des questions sur les progrès médicaux, l'intelligence artificielle et les innovations en santé. Cela nous permet de réfléchir à ce qui se passe aujourd'hui et de voir comment ces choses vont évoluer pour imaginer le futur hôpital", a détaillé Francis Saint-Hubert, qui a pris la tête de l'établissement en août 2024.

La chambre régionale des comptes (CRC) avait déploré l'absence de projet d'établissement, dans un rapport sur le CHI mis en ligne en mars 2024 (cf dépêche du 22/03/2024 à 16:47).

Le projet d'établissement sera élaboré sur la base d'un projet médical validé en mai 2024. Le Dr Yves Rimet, président de la commission médicale d'établissement (CME), a fait valoir dans son discours des vœux que ce dernier est "ambitieux".

Ce projet médical comprend quatre axes prioritaires.

Le premier traite des urgences. Ces dernières "vont pouvoir bénéficier d'une restructuration" qui "leur permettra à nouveau d'accueillir de façon décente et efficace tous les patients qui s'y présentent", a annoncé le président de la CME.

Les travaux aux urgences représenteront un budget de 6 à 7 millions d'euros (M€), a précisé le directeur à APMnews, dont 2 M€ de financements de l'ARS, 1,5 M€ de la Ville d'Aix-en-Provence et 1 M€ de la Région. Ils seront lancés en été 2025 pour les urgences adultes. Une réflexion est en cours pour les urgences pédiatriques.

"Nos services d'urgence doivent être dimensionnés pour absorber [l]es pics d'activité" que "l'établissement connaît déjà" (cf dépêche du 20/09/2024 à 13:07) et "limiter les temps d'attente des sapeurs-pompiers et des patients", a pointé le directeur dans son discours.

Le deuxième axe concerne l'imagerie avec le développement de "la radiologie interventionnelle, mais aussi la modernisation des outils de diagnostic".

Le troisième axe porte sur la chirurgie. "Souvent en difficulté, en particulier depuis le Covid, cette discipline dans notre hôpital a vécu bien des problèmes et mérite toute notre attention", a commenté le président de la CME.

Il est prévu notamment l'acquisition d'un robot chirurgical pour la rentrée 2025 afin d'"améliorer la récupération des patients en post-chirurgie". Le CHI se dotera en outre d'une salle hybride qui "permettra de d'améliorer la qualité et le niveau les prises en charge" en cancérologie.

Le dernier axe est l'amélioration de l'offre de soins du site de Pertuis, qui va être "repensé dans sa configuration générale".

Les deux priorités pour le site sont d'obtenir l'autorisation de lancer une activité de chirurgie ambulatoire et de renforcer l'offre externe.

Le CHIAP "aurait dû définitivement prendre le virage de l'ambulatoire et amplifier cette activité durant cette période", mais la crise Covid et "les contraintes budgétaires ont retardé ce programme", a regretté Francis Saint-Hubert.

Le site de Pertuis "est un hôpital qui a besoin d'être renforcé, qui a besoin d'avoir un projet de site, parce que les activités économiques sur son territoire se développent beaucoup", a commenté le directeur, auprès d'APMnews, soulignant l'importance de développer son plateau technique.

Il faut qu'"on adapte Pertuis comme un hôpital qui va répondre aux besoins de santé de la population en lien étroit avec le site d'Aix-en-Provence" et "va permettre d'amener les patients du Sud-Vaucluse par la porte d'entrée de Pertuis pour Aix-en-Provence", a-t-il poursuivi.

Un second Tep-Scan y sera en outre installé "pour diminuer les files d'attente, les délais et pouvoir répondre dans les meilleurs délais justement aux patients qui sont en bilan d'atteinte néoplasique cancéreuse".

Egalement, le CHIAP prévoit de se doter "d'un scanner de dernière génération", a complété le directeur dans son discours.

Par ailleurs, le programme immobilier du CHI "va comporter la réflexion sur une première phase de développement des endoscopies digestives, première étape d'un plateau de médecine interventionnelle avec de la médecine ambulatoire", a pointé le président de la CME.

De même, une réflexion concernera "la réhabilitation", au rez-de-chaussée d'une partie de l'hôpital d'Aix-en-Provence, "des consultations externes de chirurgie, des consultations d'anesthésie avec un point de prélèvement en laboratoire qui permette aux patients, dans une seule étape, de pouvoir bénéficier d'une consultation de chirurgie, voir l'anesthésiste et faire leur bilan biologique".

Il a en outre insisté sur "la rénovation des urgences", qui comprendra "l'installation d'un scanner in situ" et "la rénovation du bloc opératoire". Le directeur a précisé que le bloc opératoire serait également développé pour y "intégrer de nouvelles activités" avec "un investissement conséquent" dont il n'a pas précisé le montant.

Par ailleurs, un travail est mené pour "repositionner" le CHIAP à "sa juste place" pour la filière neurovasculaire, en partenariat avec l'hôpital de la Timone de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM).

"Nous ne pouvons ambitionner" l'horizon 2035 "que si nous nous mobilisons en matière d'organisation et d'engagement des deniers publics. Nous ne pouvons réclamer les moyens supplémentaires que si des ressources déjà engagées sont utilisées de façon optimale. Enfin, [il s'agit de] rassembler les équipes hospitalières dans une perspective territoriale", a prévenu Francis Saint-Hubert.

Et d'ajouter: "Il nous faut retrouver des marges pour nos soignants et gagner en efficience pour, in fine, renouer avec la croissance à travers une politique d'investissement ciblée."

Il a enfin évoqué la nécessité de renforcer les partenariats avec les autres établissements et la médecine de ville.

Importante restructuration des pôles médicaux

Le directeur a par ailleurs évoqué dans son discours une restructuration profonde des "12 pôles médicaux et médico-techniques qui ont été construits sur des critères largement dépassés de nos jours".

Ainsi, "six pôles ont été répartis sur les bases d'une vision stratégique pour développer et conforter les activités qui en ont besoin", a exposé le directeur, citant la chirurgie, les urgences, la cancérologie et le développement de l'ambulatoire.

Il a annoncé que les responsables des pôles seraient "très prochainement nommés".

Le directeur a ajouté que cette réorganisation et le développement de cette "gouvernance médicalisée" permettraient "de consolider la légitimité des services en redonnant une place centrale aux binômes, chefs de service et cadres de service".

"Ils seront les garants et seront soutenus en ce sens pour renforcer l'autorité institutionnelle où cela fait défaut, rassembler les équipes hospitalières pour construire et imaginer avec les représentants des usagers le CHIAP 2035", a-t-il souligné.

"Je souhaite que 2025 soit le début d'une nouvelle ambition pour tourner définitivement la page du Copermo [Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers] qui a gouverné la dernière décennie de 2015 à 2024", a signifié le directeur dans son discours.

Concernant la situation financière de l'établissement, le directeur n'était pas en mesure de donner d'estimation précise, mais a évoqué un déficit qui devrait se creuser en 2024 et être deux fois plus important qu'en 2023.

Par ailleurs, l'établissement, qui a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) sous conditions en avril (cf dépêche du 04/04/2024 à 17:39) puis en juillet 2024 (cf dépêche du 30/07/2024 à 18:58), accueillera les experts de l'institution en juin.

Questionné par APMnews, Francis Saint-Hubert a fait valoir qu'"il y a des points sur lesquels on a progressé, mais il y en a d'autres où on doit absolument mettre en place un plan d'action. Et c'est ce que nous allons faire dans les prochaines semaines, les prochains jours, […] au niveau des services".

"Le niveau service est un maillon stratégique et essentiel où le chef de service et le cadre des services doivent avoir vraiment avoir la maîtrise de la qualité des services rendus à nos patients", a-t-il souligné.

jyp/nc/APMnews

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(Par Jean-Yves PAILLÉ, à Aix-en-Provence)

AIX-EN-PROVENCE, 28 janvier 2025 (APMnews) - Le centre hospitalier intercommunal d'Aix-Pertuis (CHIAP) a lancé une réflexion sur les évolutions de ses offres de soins et son organisation à horizon 2035, qui passera par l'actualisation de son projet médical et l'adoption d'un nouveau projet d'établissement à l'automne, a exposé lundi le directeur, Francis Saint-Hubert, dans son discours de vœux.

"Je souhaite […] que les équipes hospitalières réfléchissent à ce que doit être cet établissement dans les 10 années à venir", a-t-il exposé, interrogé par APMnews en marge de la cérémonie des vœux.

Il a expliqué que le projet d'établissement, qui devrait être validé en octobre, est une préparation des "cinq prochaines années pour atteindre la deuxième étape" à horizon 2035. Le projet d'établissement sera "amendé" au fur et à mesure des avancées de la réflexion à horizon 2035, a-t-il complété.

"Cela nous permet d'anticiper les investissements et les travaux que nous devons faire, et de se poser aussi des questions sur les progrès médicaux, l'intelligence artificielle et les innovations en santé. Cela nous permet de réfléchir à ce qui se passe aujourd'hui et de voir comment ces choses vont évoluer pour imaginer le futur hôpital", a détaillé Francis Saint-Hubert, qui a pris la tête de l'établissement en août 2024.

La chambre régionale des comptes (CRC) avait déploré l'absence de projet d'établissement, dans un rapport sur le CHI mis en ligne en mars 2024 (cf dépêche du 22/03/2024 à 16:47).

Le projet d'établissement sera élaboré sur la base d'un projet médical validé en mai 2024. Le Dr Yves Rimet, président de la commission médicale d'établissement (CME), a fait valoir dans son discours des vœux que ce dernier est "ambitieux".

Ce projet médical comprend quatre axes prioritaires.

Le premier traite des urgences. Ces dernières "vont pouvoir bénéficier d'une restructuration" qui "leur permettra à nouveau d'accueillir de façon décente et efficace tous les patients qui s'y présentent", a annoncé le président de la CME.

Les travaux aux urgences représenteront un budget de 6 à 7 millions d'euros (M€), a précisé le directeur à APMnews, dont 2 M€ de financements de l'ARS, 1,5 M€ de la Ville d'Aix-en-Provence et 1 M€ de la Région. Ils seront lancés en été 2025 pour les urgences adultes. Une réflexion est en cours pour les urgences pédiatriques.

"Nos services d'urgence doivent être dimensionnés pour absorber [l]es pics d'activité" que "l'établissement connaît déjà" (cf dépêche du 20/09/2024 à 13:07) et "limiter les temps d'attente des sapeurs-pompiers et des patients", a pointé le directeur dans son discours.

Le deuxième axe concerne l'imagerie avec le développement de "la radiologie interventionnelle, mais aussi la modernisation des outils de diagnostic".

Le troisième axe porte sur la chirurgie. "Souvent en difficulté, en particulier depuis le Covid, cette discipline dans notre hôpital a vécu bien des problèmes et mérite toute notre attention", a commenté le président de la CME.

Il est prévu notamment l'acquisition d'un robot chirurgical pour la rentrée 2025 afin d'"améliorer la récupération des patients en post-chirurgie". Le CHI se dotera en outre d'une salle hybride qui "permettra de d'améliorer la qualité et le niveau les prises en charge" en cancérologie.

Le dernier axe est l'amélioration de l'offre de soins du site de Pertuis, qui va être "repensé dans sa configuration générale".

Les deux priorités pour le site sont d'obtenir l'autorisation de lancer une activité de chirurgie ambulatoire et de renforcer l'offre externe.

Le CHIAP "aurait dû définitivement prendre le virage de l'ambulatoire et amplifier cette activité durant cette période", mais la crise Covid et "les contraintes budgétaires ont retardé ce programme", a regretté Francis Saint-Hubert.

Le site de Pertuis "est un hôpital qui a besoin d'être renforcé, qui a besoin d'avoir un projet de site, parce que les activités économiques sur son territoire se développent beaucoup", a commenté le directeur, auprès d'APMnews, soulignant l'importance de développer son plateau technique.

Il faut qu'"on adapte Pertuis comme un hôpital qui va répondre aux besoins de santé de la population en lien étroit avec le site d'Aix-en-Provence" et "va permettre d'amener les patients du Sud-Vaucluse par la porte d'entrée de Pertuis pour Aix-en-Provence", a-t-il poursuivi.

Un second Tep-Scan y sera en outre installé "pour diminuer les files d'attente, les délais et pouvoir répondre dans les meilleurs délais justement aux patients qui sont en bilan d'atteinte néoplasique cancéreuse".

Egalement, le CHIAP prévoit de se doter "d'un scanner de dernière génération", a complété le directeur dans son discours.

Par ailleurs, le programme immobilier du CHI "va comporter la réflexion sur une première phase de développement des endoscopies digestives, première étape d'un plateau de médecine interventionnelle avec de la médecine ambulatoire", a pointé le président de la CME.

De même, une réflexion concernera "la réhabilitation", au rez-de-chaussée d'une partie de l'hôpital d'Aix-en-Provence, "des consultations externes de chirurgie, des consultations d'anesthésie avec un point de prélèvement en laboratoire qui permette aux patients, dans une seule étape, de pouvoir bénéficier d'une consultation de chirurgie, voir l'anesthésiste et faire leur bilan biologique".

Il a en outre insisté sur "la rénovation des urgences", qui comprendra "l'installation d'un scanner in situ" et "la rénovation du bloc opératoire". Le directeur a précisé que le bloc opératoire serait également développé pour y "intégrer de nouvelles activités" avec "un investissement conséquent" dont il n'a pas précisé le montant.

Par ailleurs, un travail est mené pour "repositionner" le CHIAP à "sa juste place" pour la filière neurovasculaire, en partenariat avec l'hôpital de la Timone de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM).

"Nous ne pouvons ambitionner" l'horizon 2035 "que si nous nous mobilisons en matière d'organisation et d'engagement des deniers publics. Nous ne pouvons réclamer les moyens supplémentaires que si des ressources déjà engagées sont utilisées de façon optimale. Enfin, [il s'agit de] rassembler les équipes hospitalières dans une perspective territoriale", a prévenu Francis Saint-Hubert.

Et d'ajouter: "Il nous faut retrouver des marges pour nos soignants et gagner en efficience pour, in fine, renouer avec la croissance à travers une politique d'investissement ciblée."

Il a enfin évoqué la nécessité de renforcer les partenariats avec les autres établissements et la médecine de ville.

Importante restructuration des pôles médicaux

Le directeur a par ailleurs évoqué dans son discours une restructuration profonde des "12 pôles médicaux et médico-techniques qui ont été construits sur des critères largement dépassés de nos jours".

Ainsi, "six pôles ont été répartis sur les bases d'une vision stratégique pour développer et conforter les activités qui en ont besoin", a exposé le directeur, citant la chirurgie, les urgences, la cancérologie et le développement de l'ambulatoire.

Il a annoncé que les responsables des pôles seraient "très prochainement nommés".

Le directeur a ajouté que cette réorganisation et le développement de cette "gouvernance médicalisée" permettraient "de consolider la légitimité des services en redonnant une place centrale aux binômes, chefs de service et cadres de service".

"Ils seront les garants et seront soutenus en ce sens pour renforcer l'autorité institutionnelle où cela fait défaut, rassembler les équipes hospitalières pour construire et imaginer avec les représentants des usagers le CHIAP 2035", a-t-il souligné.

"Je souhaite que 2025 soit le début d'une nouvelle ambition pour tourner définitivement la page du Copermo [Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers] qui a gouverné la dernière décennie de 2015 à 2024", a signifié le directeur dans son discours.

Concernant la situation financière de l'établissement, le directeur n'était pas en mesure de donner d'estimation précise, mais a évoqué un déficit qui devrait se creuser en 2024 et être deux fois plus important qu'en 2023.

Par ailleurs, l'établissement, qui a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) sous conditions en avril (cf dépêche du 04/04/2024 à 17:39) puis en juillet 2024 (cf dépêche du 30/07/2024 à 18:58), accueillera les experts de l'institution en juin.

Questionné par APMnews, Francis Saint-Hubert a fait valoir qu'"il y a des points sur lesquels on a progressé, mais il y en a d'autres où on doit absolument mettre en place un plan d'action. Et c'est ce que nous allons faire dans les prochaines semaines, les prochains jours, […] au niveau des services".

"Le niveau service est un maillon stratégique et essentiel où le chef de service et le cadre des services doivent avoir vraiment avoir la maîtrise de la qualité des services rendus à nos patients", a-t-il souligné.

jyp/nc/APMnews

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