Actualités de l'Urgence - APM

LE CHI TOULON LA SEYNE-SUR-MER ET LE CH D'HYÈRES COMPTENT FINALISER LEUR SCHÉMA IMMOBILIER COMMUN EN 2025
Il sera centré sur le développement du plateau technique et interventionnel, avec notamment quatre salles de bloc supplémentaires (contre 12 actuellement), afin de remédier à l'insuffisance actuelle de la capacité, a-t-il expliqué.
Le schéma comprendra la création de huit lits supplémentaires en soins intensifs, des extensions en imagerie et biologie médicale et une adaptation de la superficie en néonatalogie, où les chambres sont trop petites.
Son montant total, qui devrait se compter en dizaines de millions d'euros (M€), reste inconnu, de même que le niveau d'aides de l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) dont bénéficiera le projet ou encore l'échéancier des travaux et livraisons.
En amont de la réalisation SDI, les travaux prioritaires sont, pour le CHI Toulon La Seyne-sur-Mer (environ 800 lits en médecine, chirurgie et obstétrique, MCO), le lancement en 2025 de la deuxième phase de travaux du Samu et du service d'accès aux soins (SAS), dont les locaux actuels sont trop exigus (projet financé à hauteur de 1,2 M€ par l'ARS, ce qui correspond au coût estimé de l'opération, système d'information compris), l'amélioration des conditions d'accueil et de travail aux urgences gynécologiques, la création de deux salles d'accouchement, le renouvellement de scanners, l'ajout d'une salle de coronarographie et éventuellement l'ajout d'une salle de petite chirurgie et d'une salle de radiologie interventionnelle en ambulatoire.
A Hyères (environ 225 lits de MCO), il s'agit avant tout de redimensionner les urgences, dont les surfaces trop réduites ont été pointées après le décès d'un jeune patient en 2023 (cf dépêche du 06/12/2024 à 16:15).
Au total, le niveau d'investissements courants du CHI Toulon La Seyne-sur-Mer hors SDI et opérations fléchées et financées par l'ARS s'établirait à 10 M€ en 2025, à un niveau constant par rapport à 2024, précise Yann Le Bras, qui évoque un encours de dette de 200 M€.
Selon le dernier rapport infra-annuel, le CHI pourrait enregistrer un déficit de 12,7 M€ sur son budget principal (460 M€) en 2024, contre 28 M€ initialement prévus dans son état prévisionnel des recettes et des dépenses (EPRD). Il pourrait toutefois passer sous la barre des 10 M€, après 14 M€ de déficit fin 2023.
Cette amélioration s'explique à la fois par un soutien de l'ARS (6 M€), la dynamique d'activité (6 M€), la stabilisation des charges et l'amélioration de la facturation (3 M€).
Le CHI a en effet connu une hausse globale d'activité de 5%, dont 7% en ambulatoire, 1,6% pour les séjours d'une nuitée et 1,3% pour les séjours de deux nuits et plus, grâce notamment à une réouverture à plein de son capacitaire fin 2023 ou début 2024 et à un plan de mobilisation qui a permis au bloc opératoire d'augmenter ses ouvertures de vacation et de retrouver son fonctionnement à plein régime.
Au total, il a enregistré 82.000 séjours, 240.000 venues externes, 2.729 naissances et 103.000 passages aux urgences en 2024, ces derniers étant en hausse de 6% sur le site principal, à Toulon (Sainte-Musse).
GHT du Var: des filières prioritaires
Yann Le Bras explique par ailleurs que le nouveau projet médico-soignant partagé (PMSP) du groupement hospitalier de territoire (GHT) du Var, dont le CHI est l'établissement support, vise à prioriser certaines filières à forts enjeux territoriaux de développement de l'offre de soins et de modernisation des outils telle la cancérologie, la cardiologie, l'orthopédie, l'imagerie et les soins médicaux et de réadaptation (SMR).
Les travaux antérieurs relatifs à la psychiatrie ou aux urgences sont intégrés au PMSP, notamment concernant l'attractivité ainsi que les conditions de travail et de fonctionnement des urgences.
Le GHT doit par ailleurs choisir prochainement son prochain dossier patient informatisé (DPI) unique, qui sera déployé dans un premier temps au centre hospitalier spécialisé (CHS) Henri-Guérin, à Pierrefeu, en 2026.
bd/nc/APMnews
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LE CHI TOULON LA SEYNE-SUR-MER ET LE CH D'HYÈRES COMPTENT FINALISER LEUR SCHÉMA IMMOBILIER COMMUN EN 2025
Il sera centré sur le développement du plateau technique et interventionnel, avec notamment quatre salles de bloc supplémentaires (contre 12 actuellement), afin de remédier à l'insuffisance actuelle de la capacité, a-t-il expliqué.
Le schéma comprendra la création de huit lits supplémentaires en soins intensifs, des extensions en imagerie et biologie médicale et une adaptation de la superficie en néonatalogie, où les chambres sont trop petites.
Son montant total, qui devrait se compter en dizaines de millions d'euros (M€), reste inconnu, de même que le niveau d'aides de l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) dont bénéficiera le projet ou encore l'échéancier des travaux et livraisons.
En amont de la réalisation SDI, les travaux prioritaires sont, pour le CHI Toulon La Seyne-sur-Mer (environ 800 lits en médecine, chirurgie et obstétrique, MCO), le lancement en 2025 de la deuxième phase de travaux du Samu et du service d'accès aux soins (SAS), dont les locaux actuels sont trop exigus (projet financé à hauteur de 1,2 M€ par l'ARS, ce qui correspond au coût estimé de l'opération, système d'information compris), l'amélioration des conditions d'accueil et de travail aux urgences gynécologiques, la création de deux salles d'accouchement, le renouvellement de scanners, l'ajout d'une salle de coronarographie et éventuellement l'ajout d'une salle de petite chirurgie et d'une salle de radiologie interventionnelle en ambulatoire.
A Hyères (environ 225 lits de MCO), il s'agit avant tout de redimensionner les urgences, dont les surfaces trop réduites ont été pointées après le décès d'un jeune patient en 2023 (cf dépêche du 06/12/2024 à 16:15).
Au total, le niveau d'investissements courants du CHI Toulon La Seyne-sur-Mer hors SDI et opérations fléchées et financées par l'ARS s'établirait à 10 M€ en 2025, à un niveau constant par rapport à 2024, précise Yann Le Bras, qui évoque un encours de dette de 200 M€.
Selon le dernier rapport infra-annuel, le CHI pourrait enregistrer un déficit de 12,7 M€ sur son budget principal (460 M€) en 2024, contre 28 M€ initialement prévus dans son état prévisionnel des recettes et des dépenses (EPRD). Il pourrait toutefois passer sous la barre des 10 M€, après 14 M€ de déficit fin 2023.
Cette amélioration s'explique à la fois par un soutien de l'ARS (6 M€), la dynamique d'activité (6 M€), la stabilisation des charges et l'amélioration de la facturation (3 M€).
Le CHI a en effet connu une hausse globale d'activité de 5%, dont 7% en ambulatoire, 1,6% pour les séjours d'une nuitée et 1,3% pour les séjours de deux nuits et plus, grâce notamment à une réouverture à plein de son capacitaire fin 2023 ou début 2024 et à un plan de mobilisation qui a permis au bloc opératoire d'augmenter ses ouvertures de vacation et de retrouver son fonctionnement à plein régime.
Au total, il a enregistré 82.000 séjours, 240.000 venues externes, 2.729 naissances et 103.000 passages aux urgences en 2024, ces derniers étant en hausse de 6% sur le site principal, à Toulon (Sainte-Musse).
GHT du Var: des filières prioritaires
Yann Le Bras explique par ailleurs que le nouveau projet médico-soignant partagé (PMSP) du groupement hospitalier de territoire (GHT) du Var, dont le CHI est l'établissement support, vise à prioriser certaines filières à forts enjeux territoriaux de développement de l'offre de soins et de modernisation des outils telle la cancérologie, la cardiologie, l'orthopédie, l'imagerie et les soins médicaux et de réadaptation (SMR).
Les travaux antérieurs relatifs à la psychiatrie ou aux urgences sont intégrés au PMSP, notamment concernant l'attractivité ainsi que les conditions de travail et de fonctionnement des urgences.
Le GHT doit par ailleurs choisir prochainement son prochain dossier patient informatisé (DPI) unique, qui sera déployé dans un premier temps au centre hospitalier spécialisé (CHS) Henri-Guérin, à Pierrefeu, en 2026.
bd/nc/APMnews