Actualités de l'Urgence - APM

LE CHU D'AMIENS VA ENGAGER UN PLAN PLURIANNUEL DE FINANCEMENT "RÉALISTE" FACE À LA NÉCESSITÉ DE SE DÉSENDETTER
AMIENS, 3 février 2025 (APMnews) - Didier Renaut, directeur général du CHU d'Amiens, a annoncé vendredi le lancement d'un plan pluriannuel de financement 2025-2029 qui sera réalisé en parallèle d'un plan d'excellence opérationnelle visant à améliorer la situation financière "fragile" de l'établissement, lors de son discours des vœux.
Un montant d'investissement de 144 millions d'euros (M€) est prévu dans le cadre de ce plan pluriannuel de financement 2025-2029, ce qui représentera près de 29 M€ par an, a-t-il chiffré.
Plusieurs actions phares entreront dans le cadre de ce plan de financement, dont:
- l'acquisition d'un appareil de radiothérapie stéréotaxique
- la relocalisation du service d'hématologie "avec un redimensionnement des capacités"
- la mise en place d'une septième salle d'imagerie interventionnelle
- la finalisation des études pour la modernisation du site Saint-Victor
- l'accueil du dispositif d'appui à la coordination (DAC)
- le lancement d'études de programmation pour la reconstruction des écoles et l'institut.
Ce plan repose sur "une programmation réaliste des opérations et des aides publiques, ainsi que [sur] une trajectoire de désendettement", a assuré Didier Renaut.
"Nous continuerons d'agir ensemble pour que le CHU réalise à son rythme ses opérations prioritaires d'investissement, tout en consolidant sa trajectoire financière", a-t-il renchéri, rappelant que l'établissement "s'est fortement modernisé là au cours des dernières années", faisant référence en particulier au regroupement de l'ensemble des services du site Nord du CHU au sein du site Sud (une opération finalisée en décembre 2024) (cf dépêche du 22/01/2024 à 16:04), lors de son discours.
En parallèle, le CHU a validé fin 2024 un "plan d'excellence opérationnelle" notamment "en vue de la consolidation de sa situation financière". Ce plan comporte "18 leviers".
L'objectif est de "mieux maîtriser les dépenses, poursuivre le désendettement et accroître la dynamique activité et sa juste valorisation", a exposé le directeur général dans son discours. Le CHU interrogera ses organisations "sereinement" pour "identifier avec les professionnels, au plus près du terrain, des adaptations encore envisageables afin d'améliorer chaque fois que possible la performance d'ensemble pour toujours mieux répondre durablement aux besoins de la population".
D'ici 2029, le CHU vise, grâce à ce plan d'excellence opérationnelle, une amélioration de 26 M€ de sa marge brute.
Le directeur général a précisé à APMnews que le CHU pâtissait actuellement d'un endettement de 500 M€, lors d'une conférence de presse tenue en marge de la cérémonie des vœux.
Ce plan est la "seule voie qui permettra de soutenir le développement des activités, l'amélioration constante des conditions d'accueil des patients et des résidents, ainsi que les conditions de travail des professionnels", a-t-il assuré dans son discours.
L'établissement prévoit un déficit de 9,5 M€ pour un budget principal de 850 M€ en 2024. Toutefois, s'agissant de son budget global, il table sur un retour à l'équilibre grâce aux produits de cession de son site Nord.
Sans préciser d'objectif chiffré, Didier Renaut vise une baisse du déficit sur le budget principal en 2025, évoquant une situation financière "maîtrisée" mais "fragile".
Le déficit 2023 du CHU devait se situer entre 10 et 15 M€. Le directeur général espérait alors le réduire de moitié en 2024 (cf dépêche du 22/01/2024 à 16:04).
Le nouveau projet d'établissement 2025-2029 du CHU sera quant à lui présenté aux instances en mars, a poursuivi Didier Renaut.
"Il répondra aux enjeux territoriaux en cohérence avec les orientations stratégiques du schéma régional de santé [SRS] élaboré par l'ARS" et "portera les ambitions" de l'établissement autour de "cinq valeurs cardinales": hospitalité, partage, excellence, engagement, créativité, a-t-il promis.
Et de compléter: "Nos ambitions se déclineront dans les contrats qui seront passés avec les staffs des collectivités hospitalo-universitaires. Cette contractualisation comportera également la réalisation du plan d'excellence opérationnelle".
Le directeur général souhaite qu'en 2025 le "CHU renforce encore son impact et son ouverture sur le territoire, son rayonnement régional et le partage en interrégion pour assurer [ses] missions".
"Nous continuerons d'agir ensemble pour que le CHU réalise un bon rythme, ses opérations prioritaires d'investissement, tout en consolidant sa trajectoire financière. En 2025, nous continuerons d'agir ensemble pour un CHU encore plus attractif, magnétique, agile", a insisté Didier Renaut.
Pour 2025, le CHU prévoit la création d'un Institut fédératif public universitaire de cancérologie, dans le cadre de son projet d'établissement. Il s'agit d'"un acte prioritaire", a-t-il pointé dans son discours.
Il a également annoncé que la télé-expertise allait "être déployée par plusieurs spécialités afin de mieux répondre aux attentes des collègues de la médecine de ville".
"Les téléconsultations se développent, les solutions et les suivis et les surveillances pour les pathologies chroniques, diabète, insuffisance cardiaque sont actives", a-t-il complété.
Le nouveau centre de médecine bucco-dentaire du CHU devrait ouvrir en "septembre prochain". Plus de 250 étudiants ou internes y seront accueillis "d'ici 2032". Il représente un investissement de près de 18 M€, dont 12 M€ d'aides de l'ARS, 1 M€ de la Région et 1 M€ du Département.
En 2024, parmi les réalisations effectuées, Didier Renaut a cité l'ouverture du nouveau service d'anatomocytopathologie, l'extension du secteur des soins critiques avec une augmentation capacitaire de 24 lits, l'agrandissement de la radiothérapie avec l'installation de deux bunkers supplémentaires, la création de nouveaux espaces, d'une 10e salle d'imagerie interventionnelle ou encore le démarrage des travaux de la crèche hospitalière.
La modernisation du CHU, avec le regroupement sur le site Sud, a entre autres permis "la création de l'Institut des troubles du neurodéveloppement, une première en France", a-t-il signalé dans son discours.
Le CHU (plus de 1.700 lits et places) a investi 37 M€ en 2024.
Le CHU a retrouvé "la quasi-totalité" de ses capacités en MCO
Le directeur général a fait valoir dans son discours que le CHU était parvenu à rouvrir "la quasi-totalité" de ses capacités en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO), grâce à la "dynamique des recrutements" entamée fin 2023 et "affermie en 2024".
Didier Renaut a estimé que cela avait été permis par un plan "attractivité fidélisation parcours professionnel" qui fonctionne, mentionnant les 480 nouveaux professionnels arrivés au CHU en 2024 (dont 133 infirmières et 72 aides-soignantes), durant la conférence de presse.
Il a évoqué un solde positif de 40 infirmières au sein de l'établissement, faisant passer le nombre de postes vacants de 70 équivalents temps pleins (ETP) fin 2023 à 45 fin 2024. Il a fait part d'un point d'attention "tout particulier" à avoir actuellement pour les infirmiers spécialisés (anesthésistes -Iade- et de bloc opératoire -Ibode).
Concernant les médecins, il a également pointé une amélioration globale, y compris pour des disciplines comme les urgences et l'anesthésie, même si ces dernières restent en difficulté.
"Le dispositif de prime de fidélisation pour les métiers en tension est maintenu en 2025 et même renforcé, en particulier pour le secteur du grand âge", a-t-il annoncé dans son discours.
L'activité en MCO du CHU a enregistré une progression de 4,3% en 2024 à 158.200 séjours et séances. De même, le nombre de passages aux urgences a crû de 5% la même année (103.800 passages). A noter également la hausse de 2% nombre de naissances (2.569) au CHU, alors qu'elles sont en recul dans la région.
"La dynamique d'augmentation des activités est à saluer" en 2024 "dans un territoire où les besoins sont si importants", s'est réjoui le directeur général dans son discours.
Le CHU d'Amiens avait enregistré une hausse d'activité de 3% entre 2022 et 2023 (cf dépêche du 22/01/2024 à 16:04).
Lors de la conférence de presse, le Pr Patrick Berquin, président de la commission médicale d'établissement (CME), a précisé que le CHU "récupère petit à petit l'activité de chirurgie" pour se rapprocher des niveaux de 2019. Le directeur général a quant à lui souligné que les niveaux d'avant-crise Covid ont été retrouvés en médecine.
Plusieurs mesures phares pour le GHT en 2025
Concernant le groupement hospitalier de territoire (GHT), le directeur général a signalé, lors de son discours, la validation du nouveau projet médico-soignant partagé (PMSP) qui "s'organise autour de 19 filières".
La création d'un laboratoire commun multisite avec le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Montdidier-Roye "a été initiée en 2024 pour aboutir en 2025".
"2025 sera aussi l'année du système d'information et du laboratoire commun" pour le GHT, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, un dispositif de médiation sera lancé également cette année à l'échelle du GHT.
Il a cité le "lancement de l'élaboration du nouveau schéma du système d'information […] pour renforcer la convergence informatique avec notamment le partage des informations concernant les prises en charge du patient à l'échelle du territoire".
Il s'est félicité en outre de la constitution mi-2024 de la Fédération médicale interhospitalière (FMIH) "urgences Somme Littoral Sud" qui rassemble les cinq services d'urgences du GHT.
jyp/ab/APMnews
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AMIENS, 3 février 2025 (APMnews) - Didier Renaut, directeur général du CHU d'Amiens, a annoncé vendredi le lancement d'un plan pluriannuel de financement 2025-2029 qui sera réalisé en parallèle d'un plan d'excellence opérationnelle visant à améliorer la situation financière "fragile" de l'établissement, lors de son discours des vœux.
Un montant d'investissement de 144 millions d'euros (M€) est prévu dans le cadre de ce plan pluriannuel de financement 2025-2029, ce qui représentera près de 29 M€ par an, a-t-il chiffré.
Plusieurs actions phares entreront dans le cadre de ce plan de financement, dont:
- l'acquisition d'un appareil de radiothérapie stéréotaxique
- la relocalisation du service d'hématologie "avec un redimensionnement des capacités"
- la mise en place d'une septième salle d'imagerie interventionnelle
- la finalisation des études pour la modernisation du site Saint-Victor
- l'accueil du dispositif d'appui à la coordination (DAC)
- le lancement d'études de programmation pour la reconstruction des écoles et l'institut.
Ce plan repose sur "une programmation réaliste des opérations et des aides publiques, ainsi que [sur] une trajectoire de désendettement", a assuré Didier Renaut.
"Nous continuerons d'agir ensemble pour que le CHU réalise à son rythme ses opérations prioritaires d'investissement, tout en consolidant sa trajectoire financière", a-t-il renchéri, rappelant que l'établissement "s'est fortement modernisé là au cours des dernières années", faisant référence en particulier au regroupement de l'ensemble des services du site Nord du CHU au sein du site Sud (une opération finalisée en décembre 2024) (cf dépêche du 22/01/2024 à 16:04), lors de son discours.
En parallèle, le CHU a validé fin 2024 un "plan d'excellence opérationnelle" notamment "en vue de la consolidation de sa situation financière". Ce plan comporte "18 leviers".
L'objectif est de "mieux maîtriser les dépenses, poursuivre le désendettement et accroître la dynamique activité et sa juste valorisation", a exposé le directeur général dans son discours. Le CHU interrogera ses organisations "sereinement" pour "identifier avec les professionnels, au plus près du terrain, des adaptations encore envisageables afin d'améliorer chaque fois que possible la performance d'ensemble pour toujours mieux répondre durablement aux besoins de la population".
D'ici 2029, le CHU vise, grâce à ce plan d'excellence opérationnelle, une amélioration de 26 M€ de sa marge brute.
Le directeur général a précisé à APMnews que le CHU pâtissait actuellement d'un endettement de 500 M€, lors d'une conférence de presse tenue en marge de la cérémonie des vœux.
Ce plan est la "seule voie qui permettra de soutenir le développement des activités, l'amélioration constante des conditions d'accueil des patients et des résidents, ainsi que les conditions de travail des professionnels", a-t-il assuré dans son discours.
L'établissement prévoit un déficit de 9,5 M€ pour un budget principal de 850 M€ en 2024. Toutefois, s'agissant de son budget global, il table sur un retour à l'équilibre grâce aux produits de cession de son site Nord.
Sans préciser d'objectif chiffré, Didier Renaut vise une baisse du déficit sur le budget principal en 2025, évoquant une situation financière "maîtrisée" mais "fragile".
Le déficit 2023 du CHU devait se situer entre 10 et 15 M€. Le directeur général espérait alors le réduire de moitié en 2024 (cf dépêche du 22/01/2024 à 16:04).
Le nouveau projet d'établissement 2025-2029 du CHU sera quant à lui présenté aux instances en mars, a poursuivi Didier Renaut.
"Il répondra aux enjeux territoriaux en cohérence avec les orientations stratégiques du schéma régional de santé [SRS] élaboré par l'ARS" et "portera les ambitions" de l'établissement autour de "cinq valeurs cardinales": hospitalité, partage, excellence, engagement, créativité, a-t-il promis.
Et de compléter: "Nos ambitions se déclineront dans les contrats qui seront passés avec les staffs des collectivités hospitalo-universitaires. Cette contractualisation comportera également la réalisation du plan d'excellence opérationnelle".
Le directeur général souhaite qu'en 2025 le "CHU renforce encore son impact et son ouverture sur le territoire, son rayonnement régional et le partage en interrégion pour assurer [ses] missions".
"Nous continuerons d'agir ensemble pour que le CHU réalise un bon rythme, ses opérations prioritaires d'investissement, tout en consolidant sa trajectoire financière. En 2025, nous continuerons d'agir ensemble pour un CHU encore plus attractif, magnétique, agile", a insisté Didier Renaut.
Pour 2025, le CHU prévoit la création d'un Institut fédératif public universitaire de cancérologie, dans le cadre de son projet d'établissement. Il s'agit d'"un acte prioritaire", a-t-il pointé dans son discours.
Il a également annoncé que la télé-expertise allait "être déployée par plusieurs spécialités afin de mieux répondre aux attentes des collègues de la médecine de ville".
"Les téléconsultations se développent, les solutions et les suivis et les surveillances pour les pathologies chroniques, diabète, insuffisance cardiaque sont actives", a-t-il complété.
Le nouveau centre de médecine bucco-dentaire du CHU devrait ouvrir en "septembre prochain". Plus de 250 étudiants ou internes y seront accueillis "d'ici 2032". Il représente un investissement de près de 18 M€, dont 12 M€ d'aides de l'ARS, 1 M€ de la Région et 1 M€ du Département.
En 2024, parmi les réalisations effectuées, Didier Renaut a cité l'ouverture du nouveau service d'anatomocytopathologie, l'extension du secteur des soins critiques avec une augmentation capacitaire de 24 lits, l'agrandissement de la radiothérapie avec l'installation de deux bunkers supplémentaires, la création de nouveaux espaces, d'une 10e salle d'imagerie interventionnelle ou encore le démarrage des travaux de la crèche hospitalière.
La modernisation du CHU, avec le regroupement sur le site Sud, a entre autres permis "la création de l'Institut des troubles du neurodéveloppement, une première en France", a-t-il signalé dans son discours.
Le CHU (plus de 1.700 lits et places) a investi 37 M€ en 2024.
Le CHU a retrouvé "la quasi-totalité" de ses capacités en MCO
Le directeur général a fait valoir dans son discours que le CHU était parvenu à rouvrir "la quasi-totalité" de ses capacités en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO), grâce à la "dynamique des recrutements" entamée fin 2023 et "affermie en 2024".
Didier Renaut a estimé que cela avait été permis par un plan "attractivité fidélisation parcours professionnel" qui fonctionne, mentionnant les 480 nouveaux professionnels arrivés au CHU en 2024 (dont 133 infirmières et 72 aides-soignantes), durant la conférence de presse.
Il a évoqué un solde positif de 40 infirmières au sein de l'établissement, faisant passer le nombre de postes vacants de 70 équivalents temps pleins (ETP) fin 2023 à 45 fin 2024. Il a fait part d'un point d'attention "tout particulier" à avoir actuellement pour les infirmiers spécialisés (anesthésistes -Iade- et de bloc opératoire -Ibode).
Concernant les médecins, il a également pointé une amélioration globale, y compris pour des disciplines comme les urgences et l'anesthésie, même si ces dernières restent en difficulté.
"Le dispositif de prime de fidélisation pour les métiers en tension est maintenu en 2025 et même renforcé, en particulier pour le secteur du grand âge", a-t-il annoncé dans son discours.
L'activité en MCO du CHU a enregistré une progression de 4,3% en 2024 à 158.200 séjours et séances. De même, le nombre de passages aux urgences a crû de 5% la même année (103.800 passages). A noter également la hausse de 2% nombre de naissances (2.569) au CHU, alors qu'elles sont en recul dans la région.
"La dynamique d'augmentation des activités est à saluer" en 2024 "dans un territoire où les besoins sont si importants", s'est réjoui le directeur général dans son discours.
Le CHU d'Amiens avait enregistré une hausse d'activité de 3% entre 2022 et 2023 (cf dépêche du 22/01/2024 à 16:04).
Lors de la conférence de presse, le Pr Patrick Berquin, président de la commission médicale d'établissement (CME), a précisé que le CHU "récupère petit à petit l'activité de chirurgie" pour se rapprocher des niveaux de 2019. Le directeur général a quant à lui souligné que les niveaux d'avant-crise Covid ont été retrouvés en médecine.
Plusieurs mesures phares pour le GHT en 2025
Concernant le groupement hospitalier de territoire (GHT), le directeur général a signalé, lors de son discours, la validation du nouveau projet médico-soignant partagé (PMSP) qui "s'organise autour de 19 filières".
La création d'un laboratoire commun multisite avec le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Montdidier-Roye "a été initiée en 2024 pour aboutir en 2025".
"2025 sera aussi l'année du système d'information et du laboratoire commun" pour le GHT, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, un dispositif de médiation sera lancé également cette année à l'échelle du GHT.
Il a cité le "lancement de l'élaboration du nouveau schéma du système d'information […] pour renforcer la convergence informatique avec notamment le partage des informations concernant les prises en charge du patient à l'échelle du territoire".
Il s'est félicité en outre de la constitution mi-2024 de la Fédération médicale interhospitalière (FMIH) "urgences Somme Littoral Sud" qui rassemble les cinq services d'urgences du GHT.
jyp/ab/APMnews