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21/08 2019
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LE CHU DE BORDEAUX ET LA POLYCLINIQUE DE REIMS-BEZANNES EN TÊTE DES PALMARÈS 2019 DU POINT

PARIS, 21 août 2019 (APMnews) - Le CHU de Bordeaux et la polyclinique de Reims-Bezannes (Marne) arrivent en tête de l'édition 2019 des "tableaux d'honneur" des meilleurs établissements de santé de France réalisés par l'hebdomadaire Le Point, à paraître dans l'édition de jeudi.

Dans l'édition 2018, le CHU de Toulouse et le centre hospitalier (CH) privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) étaient arrivés premiers des "tableaux d'honneur" des 50 meilleurs hôpitaux et des 50 meilleures cliniques de France (cf dépêche du 23/08/2018 à 11:58).

Cette année, pour les hôpitaux publics et établissements privés à but non lucratifs (hors centres de lutte contre le cancer -CLCC- et hôpitaux pédiatriques), le CHU de Bordeaux est en premier suivi par le CHU de Lille (en progression aussi) et le CHU de Toulouse.

Viennent ensuite les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), le CHU de Montpellier, le CHU de Nantes, l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris, AP-HP), le CHU de Nancy, le CHU de Rennes puis le CHU de Grenoble.

Le premier centre hospitalier (CH) qui apparaît dans le classement est le CH de Valenciennes (32e). Il est suivi des Hôpitaux civils de Colmar.

Le premier Espic de la liste est le groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, à la 34e position.

S'agissant du tableau d'honneur des 50 meilleures cliniques de France, la polyclinique de Reims-Bezannes (groupe Courlancy) arrive en tête, suivie de la clinique Santé Atlantique à Saint-Herblain (groupe Elsan, Loire-Atlantique) puis du CH privé Saint-Grégoire près de Rennes (groupe Vivalto santé).

Viennent ensuite l'hôpital privé du Confluent à Nantes, l'hôpital privé Jean-Mermoz à Lyon, la clinique de l'Anjou à Angers, la polyclinique de Limoges, la clinique La Châtaigneraie à Beaumont (Puy-de-Dôme), la polyclinique du Parc Rambot à Aix-en-Provence puis le CH privé Saint-Martin à Caen.

Comme les années précédentes, les auteurs ont adressé, début 2019, un questionnaire à 582 établissements publics ou privés non lucratifs et à 571 cliniques privées à intérêt commercial.

Dans une page consacrée à la "méthodologie", ils indiquent que les questions portaient principalement sur les moyens matériels et humains dont disposent ces structures. Ils précisent que 307 hôpitaux et 352 cliniques ont répondu. Seuls ces établissements ont été pris en compte pour les classements.

Dans un second temps, les auteurs se sont appuyés sur les données du programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI). Ils ont utilisé également "ponctuellement" d'autres sources d'informations. Ils ont alors défini une série de critères comme l'activité, la notoriété, l'ambulatoire, la technicité, la spécialisation ou encore l'évolution de la mortalité.

Les journalistes précisent qu'ils ont enquêté aussi "pour la sixième fois" sur les hôpitaux psychiatriques (hors cliniques privées), particulièrement sur la prise en charge de la dépression et de la schizophrénie. Outre les données figurant au Recueil d'information médicalisé en psychiatrie (RIM-P), ils ont exploité les réponses de 70 CHS et 140 hôpitaux et CHU qui ont une activité dans ce domaine.

Ils ont établi ensuite des classements d'établissements dans 76 disciplines médicales et 44 disciplines chirurgicales.

Ils ont intégré 12 nouvelles activités. Chez l'enfant et l'adolescent, il s'agit des cancers du rein, des os, du cerveau, les leucémies aiguës et les lymphomes, les épilepsies, et la chirurgie des testicules. Chez l'adulte, ils ont rajouté les leucémies aiguës, les lymphomes et myélomes, l'épilepsie, la chirurgie testiculaire. Pour tous les âges, ils ont pris en compte les troubles du sommeil.

Ils ont écarté trois classements précédents relatifs à la prise en charge des maladies infectieuses et du voyageur, à celle des hépatites et les accouchements.

Des articles sur les UNV, les centres du sommeil, l'épilepsie...

Le dossier est émaillé d'articles traitant respectivement des accidents vasculaires cérébraux (AVC), des délais d'attente pour accéder aux centres du sommeil, à la robot-chirurgie qui "peine à convaincre", et aux "pseudo-épilepsies" avec, sur ce dernier sujet, une interview du Dr Coraline Hingray, psychiatre au CHU de Nancy, et des classements des hôpitaux pour les épilepsies de l'adulte et celles de l'enfant et de l'adolescent.

S'agissant de la prise en charge des AVC, l'article indique que le taux de patients hospitalisés en unité neuro-vasculaire (UNV) a "bondi" à 50% en 2018, contre seulement 20% en 2010.

"Sur 118.852 patients distincts ayant présenté un AVC en 2018, 57.098 ont été admis en UNV d'après la base du PMSI que nous avons pu consultée", écrivent les auteurs qui précisent toutefois que le taux reste "bien inférieur" à celui d'autres pays européens.

Dans un autre article, les journalistes décrivent le fonctionnement d'un centre du sommeil. Ils déplorent à ce sujet la petite taille des unités existantes, les délais d'attente pour les patients et le trop faible nombre de spécialistes.

Les difficultés pour recruter des médecins urgentistes

Dans son dossier, l’hebdomadaire consacre également un article de 5 pages aux difficultés rencontrées par les établissements publics pour recruter des médecins urgentistes titulaires, alors que le collectif Inter-urgences recense encore plus de 200 services d’urgence en grève.

En s’appuyant sur les données du Centre national de gestion (CNG), Le Point rapporte que "56% des services d’urgences générales publics peinent à recruter des médecins titulaires". Le journal indique que "277 hôpitaux sur les 497 autorisés à disposer d’un service d’accueil et de traitement des urgences" comptaient "des postes vacants à l’issue du tour de recrutement du printemps 2019".

Une cartographie des 277 établissements concernés par la problématique des vacances de poste d‘urgentistes titulaires accompagne le dossier du Point.

Parmi les établissements les plus touchés par cette problématique selon les données du CNG et du Point, on retrouve notamment :

  • le centre hospitalier intercommunal (CHI) Alençon-Mamers (Alençon) et le CHU de Besançon, avec 14 postes vacants d‘urgentistes titulaires
  • le centre hospitalier (CH) de Bastia, avec 9 postes de titulaires vacants
  • l’hôpital Cochin et l’Hôtel-Dieu (AP-HP), le CHR Metz-Thionville et le CH de Chauny (Aisne), avec 8 postes d’urgentiste vacants.

Contacté mercredi par APMnews, le CNG a précisé que "d’une part, ces chiffres constituent une photographie à un moment donné" et "d’autre part, il s’agit de postes statutairement vacants, c’est-à-dire non pourvus par des praticiens hospitaliers mais susceptibles d’être occupés par des praticiens contractuels".

La direction du CHU de Besançon a par exemple précisé mercredi à APMnews qu’elle ne recensait actuellement que deux vacances de postes d’urgentiste: un poste médecin assistant spécialiste à temps plein et un poste de médecin à temps partiel, soit 1,6 équivalent temps plein (ETP), en ajoutant "qu’un des postes sera pourvu dès novembre".

san-gl/ab/APMnews

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PARIS, 21 août 2019 (APMnews) - Le CHU de Bordeaux et la polyclinique de Reims-Bezannes (Marne) arrivent en tête de l'édition 2019 des "tableaux d'honneur" des meilleurs établissements de santé de France réalisés par l'hebdomadaire Le Point, à paraître dans l'édition de jeudi.

Dans l'édition 2018, le CHU de Toulouse et le centre hospitalier (CH) privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) étaient arrivés premiers des "tableaux d'honneur" des 50 meilleurs hôpitaux et des 50 meilleures cliniques de France (cf dépêche du 23/08/2018 à 11:58).

Cette année, pour les hôpitaux publics et établissements privés à but non lucratifs (hors centres de lutte contre le cancer -CLCC- et hôpitaux pédiatriques), le CHU de Bordeaux est en premier suivi par le CHU de Lille (en progression aussi) et le CHU de Toulouse.

Viennent ensuite les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), le CHU de Montpellier, le CHU de Nantes, l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris, AP-HP), le CHU de Nancy, le CHU de Rennes puis le CHU de Grenoble.

Le premier centre hospitalier (CH) qui apparaît dans le classement est le CH de Valenciennes (32e). Il est suivi des Hôpitaux civils de Colmar.

Le premier Espic de la liste est le groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, à la 34e position.

S'agissant du tableau d'honneur des 50 meilleures cliniques de France, la polyclinique de Reims-Bezannes (groupe Courlancy) arrive en tête, suivie de la clinique Santé Atlantique à Saint-Herblain (groupe Elsan, Loire-Atlantique) puis du CH privé Saint-Grégoire près de Rennes (groupe Vivalto santé).

Viennent ensuite l'hôpital privé du Confluent à Nantes, l'hôpital privé Jean-Mermoz à Lyon, la clinique de l'Anjou à Angers, la polyclinique de Limoges, la clinique La Châtaigneraie à Beaumont (Puy-de-Dôme), la polyclinique du Parc Rambot à Aix-en-Provence puis le CH privé Saint-Martin à Caen.

Comme les années précédentes, les auteurs ont adressé, début 2019, un questionnaire à 582 établissements publics ou privés non lucratifs et à 571 cliniques privées à intérêt commercial.

Dans une page consacrée à la "méthodologie", ils indiquent que les questions portaient principalement sur les moyens matériels et humains dont disposent ces structures. Ils précisent que 307 hôpitaux et 352 cliniques ont répondu. Seuls ces établissements ont été pris en compte pour les classements.

Dans un second temps, les auteurs se sont appuyés sur les données du programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI). Ils ont utilisé également "ponctuellement" d'autres sources d'informations. Ils ont alors défini une série de critères comme l'activité, la notoriété, l'ambulatoire, la technicité, la spécialisation ou encore l'évolution de la mortalité.

Les journalistes précisent qu'ils ont enquêté aussi "pour la sixième fois" sur les hôpitaux psychiatriques (hors cliniques privées), particulièrement sur la prise en charge de la dépression et de la schizophrénie. Outre les données figurant au Recueil d'information médicalisé en psychiatrie (RIM-P), ils ont exploité les réponses de 70 CHS et 140 hôpitaux et CHU qui ont une activité dans ce domaine.

Ils ont établi ensuite des classements d'établissements dans 76 disciplines médicales et 44 disciplines chirurgicales.

Ils ont intégré 12 nouvelles activités. Chez l'enfant et l'adolescent, il s'agit des cancers du rein, des os, du cerveau, les leucémies aiguës et les lymphomes, les épilepsies, et la chirurgie des testicules. Chez l'adulte, ils ont rajouté les leucémies aiguës, les lymphomes et myélomes, l'épilepsie, la chirurgie testiculaire. Pour tous les âges, ils ont pris en compte les troubles du sommeil.

Ils ont écarté trois classements précédents relatifs à la prise en charge des maladies infectieuses et du voyageur, à celle des hépatites et les accouchements.

Des articles sur les UNV, les centres du sommeil, l'épilepsie...

Le dossier est émaillé d'articles traitant respectivement des accidents vasculaires cérébraux (AVC), des délais d'attente pour accéder aux centres du sommeil, à la robot-chirurgie qui "peine à convaincre", et aux "pseudo-épilepsies" avec, sur ce dernier sujet, une interview du Dr Coraline Hingray, psychiatre au CHU de Nancy, et des classements des hôpitaux pour les épilepsies de l'adulte et celles de l'enfant et de l'adolescent.

S'agissant de la prise en charge des AVC, l'article indique que le taux de patients hospitalisés en unité neuro-vasculaire (UNV) a "bondi" à 50% en 2018, contre seulement 20% en 2010.

"Sur 118.852 patients distincts ayant présenté un AVC en 2018, 57.098 ont été admis en UNV d'après la base du PMSI que nous avons pu consultée", écrivent les auteurs qui précisent toutefois que le taux reste "bien inférieur" à celui d'autres pays européens.

Dans un autre article, les journalistes décrivent le fonctionnement d'un centre du sommeil. Ils déplorent à ce sujet la petite taille des unités existantes, les délais d'attente pour les patients et le trop faible nombre de spécialistes.

Les difficultés pour recruter des médecins urgentistes

Dans son dossier, l’hebdomadaire consacre également un article de 5 pages aux difficultés rencontrées par les établissements publics pour recruter des médecins urgentistes titulaires, alors que le collectif Inter-urgences recense encore plus de 200 services d’urgence en grève.

En s’appuyant sur les données du Centre national de gestion (CNG), Le Point rapporte que "56% des services d’urgences générales publics peinent à recruter des médecins titulaires". Le journal indique que "277 hôpitaux sur les 497 autorisés à disposer d’un service d’accueil et de traitement des urgences" comptaient "des postes vacants à l’issue du tour de recrutement du printemps 2019".

Une cartographie des 277 établissements concernés par la problématique des vacances de poste d‘urgentistes titulaires accompagne le dossier du Point.

Parmi les établissements les plus touchés par cette problématique selon les données du CNG et du Point, on retrouve notamment :

  • le centre hospitalier intercommunal (CHI) Alençon-Mamers (Alençon) et le CHU de Besançon, avec 14 postes vacants d‘urgentistes titulaires
  • le centre hospitalier (CH) de Bastia, avec 9 postes de titulaires vacants
  • l’hôpital Cochin et l’Hôtel-Dieu (AP-HP), le CHR Metz-Thionville et le CH de Chauny (Aisne), avec 8 postes d’urgentiste vacants.

Contacté mercredi par APMnews, le CNG a précisé que "d’une part, ces chiffres constituent une photographie à un moment donné" et "d’autre part, il s’agit de postes statutairement vacants, c’est-à-dire non pourvus par des praticiens hospitaliers mais susceptibles d’être occupés par des praticiens contractuels".

La direction du CHU de Besançon a par exemple précisé mercredi à APMnews qu’elle ne recensait actuellement que deux vacances de postes d’urgentiste: un poste médecin assistant spécialiste à temps plein et un poste de médecin à temps partiel, soit 1,6 équivalent temps plein (ETP), en ajoutant "qu’un des postes sera pourvu dès novembre".

san-gl/ab/APMnews

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