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17/11 2021
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LE CHU DE GRENOBLE OUVRE SON NOUVEAU PLATEAU TECHNIQUE, DANS UN CONTEXTE DE DÉMOGRAPHIE MÉDICALE DIFFICILE

(Par Sabine NEULAT-ISARD)

GRENOBLE, 17 novembre 2021 (APMnews) - Le CHU de Grenoble Alpes (Chuga) va ouvrir son nouveau plateau technique tout en préparant un autre gros projet immobilier qui concerne la rénovation et l'extension de l'hôpital Michallon, mais en faisant face à un contexte difficile de démographie médicale et soignante, a-t-on appris mardi et mercredi auprès de ses représentantes.

Le nouveau plateau technique du CHU de Grenoble a été inauguré vendredi dernier par le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, lui-même grenoblois. À cette occasion, il a dévoilé les projets d'investissements sanitaires et médico-sociaux financés au titre du Ségur de la santé (cf dépêche du 12/11/2021 à 12:49).

Implanté sur le site Nord, le nouveau plateau technique accueillera, à partir de fin novembre, le service des urgences adultes (58.000 passages en 2019) composé de plusieurs filières, les réanimations (médecine intensive et réanimation, réanimation neurochirurgicale, réanimation polyvalente chirurgicale), la médecine légale, l'unité de coordination des prélèvements, la chambre mortuaire ainsi que l'hélistation en toiture, précise l'établissement dans un dossier de presse. Le nouveau bâtiment sera relié à l'hôpital Michallon par une galerie de liaison en sous-sol et trois passerelles.

Construit sur les plans de l'architecte Pascal Beau, le bâtiment dispose d'une superficie de 14.581 m². Il comprend 75 lits de soins critiques (47 lits de réanimation et 28 de surveillance continue). "Environ 750 professionnels exerceront dans ce bâtiment", souligne le CHU qui évoque la création de 19 équivalents temps plein (ETP) pour sa mise en service du bâtiment.

Dans son dossier, le CHU met en avant la chambre mortuaire qui a bénéficié, dans le cadre de cette opération, du "triplement" de sa surface par rapport à précédemment et dispose de 39 casiers réfrigérés et de deux salles d'attente pour les familles et cinq grands salons de recueillement.

L'opération représente un investissement de 83,7 millions d'euros (M€) (dont 5,6 M€ d'équipements), soutenu à hauteur de 21,75 M€ par l'Etat, a indiqué la directrice générale du CHU, Monique Sorrentino, interrogée mardi par APMnews.

Ce projet a fait partie du dossier "Copermo" de 180 M€ comprenant aussi l'opération du nouveau plateau technique interventionnel qui vise à une rénovation in situ des blocs opératoires d'ici 2025.

La première pierre avait été posée en septembre 2017 mais "le chantier a néanmoins connu deux interruptions indépendantes de la volonté du CHU", rappelle la directrice générale qui fait référence à l'arrêt du chantier, d'octobre 2018 à septembre 2019, lié à la mise en liquidation judiciaire de l'entreprise chargée du gros oeuvre, et à l'autre interruption, beaucoup plus courte, qui a été due à l'épidémie de Covid-19.

L'inauguration du plateau technique, "particulièrement attendue par les équipes de terrain, permet de concrétiser la première étape de modernisation du site Nord du CHU" et de "renforcer l'attractivité du CHU et son organisation interne pour la meilleure prise en charge des patients relevant des urgences relatives ou vitales", souligne la directrice générale.

Un projet global pour l'hôpital Michallon

Afin "d'impulser une nouvelle dynamique et de dessiner une trajectoire solide sur les 20 ans à venir, et pour être au rendez-vous des ambitions du nouveau projet d'établissement en cours de finalisation", le CHU est aussi engagé dans un projet de transformation d'envergure du site Nord-Michallon, "principal site dont la réhabilitation est difficile et qui n'a jamais fait l'occasion d'un projet soutenable de rénovation globale jusqu'à présent".

Il vise à réorganiser ce site à travers la construction d'un bâtiment d'hospitalisation de 35.000 m² et la rénovation en site occupé du bâtiment Michallon, auquel il sera relié.

Le projet conduira aussi à descendre le centre de gravité de l'hôpital vers les étages bas, notamment pour les activités à fort flux (consultations, ambulatoire médical et chirurgical) regroupées sur les rez-de-chaussée haut et bas, et à effectuer un "rattrapage" en matière de conditions d'accueil hôtelier.

"Ce projet immobilier, porté de manière conjointe par la direction générale et la commission médicale d'établissement [CME], et avec l'appui de l'expertise du Cnis [Conseil national de l'investissement en santé], permettra d'améliorer significativement les conditions de prise en charge des patients, en regroupant les activités par institut et en clarifiant les flux de patients sur le site tout en améliorant les conditions de travail des professionnels et des étudiants du CHU", explique Monique Sorrentino.

"Il permettra de concrétiser les ambitions du nouveau projet médical du CHU, tant pour nos publics internes que pour nos partenaires du territoire", ajoute-t-elle.

Ce projet, d'un montant de 457 M€ TDC (toutes dépenses confondues), bénéficiera d'une aide prévisionnelle de l'Etat de 283 M€, dont 82 M€ pour la restauration de la capacité financière du CHU, a annoncé Olivier Véran, vendredi dernier.

"Il s'agit d'une marque de confiance du gouvernement et de l'ARS dans la capacité de l'établissement à se saisir de son avenir, mais aussi d'une reconnaissance réelle de la qualité du travail collaboratif effectué depuis plusieurs mois par toutes les équipes autour du nouveau projet d'établissement en cours de finalisation", salue la directrice générale.

"La restauration des capacités financières du CHU sera un élément important pour permettre de matérialiser cette ambition", assure-t-elle en précisant que le CHU fait face à un déficit prévisionnel de 11 M€ à fin 2021 (après une année excédentaire en 2020 liée aux garanties de financement de la Covid-19) et un stock de dette à 382 M€.

Une mission menée par Paul Castel et Olivier Claris

Le CHU de Grenoble bénéficie par ailleurs, depuis quelques jours, de la venue d'une mission composée de Paul Castel, ancien directeur général de CHU, notamment des Hospices civils de Lyon (HCL), et ancien directeur général de l'ARS Paca, et du Pr Olivier Claris, ancien président de la CME des HCL et auteur, en 2020, d'un rapport sur la gouvernance des hôpitaux.

Cette intervention a été demandée par la directrice générale et la présidente de la CME face à des "blocages" qui persistent dans le fonctionnement interne et de la gouvernance, empêchant notamment la finalisation du projet médical ou du projet d'investissement, "avec des conséquences très négatives sur la situation financière et sur le climat social du CHU", observe la direction générale de l'offre de soins (DGOS), dans la lettre de mission adressée aux deux intervenants extérieurs.

La DGOS demande à Paul Castel et Olivier Claris de faire un "diagnostic" sur les raisons de ces "blocages" et d'émettre des propositions "pour faire évoluer les modalités de pilotage de l'établissement".

Il s'agit de repenser la gouvernance "pour associer les équipes médicales et soignantes de terrain à la nouvelle trajectoire du Chuga, soutenue notamment dans le cadre du Ségur investissement mais aussi pour tenir compte au mieux de la circulaire 'mieux manager pour mieux soigner' et de l'élaboration de la charte de gouvernance prévue dans ce texte", explique Monique Sorrentino à APMnews.

Alors que le CHU avait fait appel à une société de conseil lors de l'installation de son directoire début 2020, il a préféré cette fois une mission conduite par des "pairs" et qui sont "de haut niveau d'expertise", précise-t-elle.

Contactée par APMnews, la présidente de la CME, Marie-Thérèse Leccia, rappelle que le CHU a été "dans la tourmente" en 2017-2018 du fait notamment du suicide d'un neurochirurgien dans les locaux, suivi d'un rapport établi par Edouard Couty qui s'était montré critique sur la gouvernance et certains médecins, révélant des cas de souffrance au travail liés à des conflits ou des manques d'effectifs (cf dépêche du 08/01/2018 à 10:00 et dépêche du 07/05/2018 à 10:50).

L'épidémie de Covid-19 est arrivée début 2020 dans ce contexte "compliqué" et une "ambiance sociale dégradée", souligne le Pr Leccia qui a été élue à la présidence de la CME début 2020. Cette épidémie "a mis en exergue les problématiques et ne nous a pas permis de sortir de la crise", déplore-t-elle.

Elle rappelle que le CHU joue un rôle de proximité, de recours et d'expertise, tout étant "pilote" dans un territoire qui comprend des "vallées reculées et des montagnes" et connaît de fortes fluctuations de populations selon les saisons. Sur le plan de la démographie médicale, ce territoire "est en grande difficulté sur plusieurs filières", comme les urgences, la médecine, la psychiatrie. "Il souffre aussi d'une pénurie monstrueuse de soignants", alerte la présidente de la CME qui indique que les professionnels sont "désabusés et inquiets".

Le binôme, composé de Paul Castel et Olivier Claris, a commencé sa mission il y a quelques jours et devrait se dérouler "sur quatre-cinq mois", indique la directrice générale, arrivée en septembre 2018

san/ab/APMnews

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(Par Sabine NEULAT-ISARD)

GRENOBLE, 17 novembre 2021 (APMnews) - Le CHU de Grenoble Alpes (Chuga) va ouvrir son nouveau plateau technique tout en préparant un autre gros projet immobilier qui concerne la rénovation et l'extension de l'hôpital Michallon, mais en faisant face à un contexte difficile de démographie médicale et soignante, a-t-on appris mardi et mercredi auprès de ses représentantes.

Le nouveau plateau technique du CHU de Grenoble a été inauguré vendredi dernier par le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, lui-même grenoblois. À cette occasion, il a dévoilé les projets d'investissements sanitaires et médico-sociaux financés au titre du Ségur de la santé (cf dépêche du 12/11/2021 à 12:49).

Implanté sur le site Nord, le nouveau plateau technique accueillera, à partir de fin novembre, le service des urgences adultes (58.000 passages en 2019) composé de plusieurs filières, les réanimations (médecine intensive et réanimation, réanimation neurochirurgicale, réanimation polyvalente chirurgicale), la médecine légale, l'unité de coordination des prélèvements, la chambre mortuaire ainsi que l'hélistation en toiture, précise l'établissement dans un dossier de presse. Le nouveau bâtiment sera relié à l'hôpital Michallon par une galerie de liaison en sous-sol et trois passerelles.

Construit sur les plans de l'architecte Pascal Beau, le bâtiment dispose d'une superficie de 14.581 m². Il comprend 75 lits de soins critiques (47 lits de réanimation et 28 de surveillance continue). "Environ 750 professionnels exerceront dans ce bâtiment", souligne le CHU qui évoque la création de 19 équivalents temps plein (ETP) pour sa mise en service du bâtiment.

Dans son dossier, le CHU met en avant la chambre mortuaire qui a bénéficié, dans le cadre de cette opération, du "triplement" de sa surface par rapport à précédemment et dispose de 39 casiers réfrigérés et de deux salles d'attente pour les familles et cinq grands salons de recueillement.

L'opération représente un investissement de 83,7 millions d'euros (M€) (dont 5,6 M€ d'équipements), soutenu à hauteur de 21,75 M€ par l'Etat, a indiqué la directrice générale du CHU, Monique Sorrentino, interrogée mardi par APMnews.

Ce projet a fait partie du dossier "Copermo" de 180 M€ comprenant aussi l'opération du nouveau plateau technique interventionnel qui vise à une rénovation in situ des blocs opératoires d'ici 2025.

La première pierre avait été posée en septembre 2017 mais "le chantier a néanmoins connu deux interruptions indépendantes de la volonté du CHU", rappelle la directrice générale qui fait référence à l'arrêt du chantier, d'octobre 2018 à septembre 2019, lié à la mise en liquidation judiciaire de l'entreprise chargée du gros oeuvre, et à l'autre interruption, beaucoup plus courte, qui a été due à l'épidémie de Covid-19.

L'inauguration du plateau technique, "particulièrement attendue par les équipes de terrain, permet de concrétiser la première étape de modernisation du site Nord du CHU" et de "renforcer l'attractivité du CHU et son organisation interne pour la meilleure prise en charge des patients relevant des urgences relatives ou vitales", souligne la directrice générale.

Un projet global pour l'hôpital Michallon

Afin "d'impulser une nouvelle dynamique et de dessiner une trajectoire solide sur les 20 ans à venir, et pour être au rendez-vous des ambitions du nouveau projet d'établissement en cours de finalisation", le CHU est aussi engagé dans un projet de transformation d'envergure du site Nord-Michallon, "principal site dont la réhabilitation est difficile et qui n'a jamais fait l'occasion d'un projet soutenable de rénovation globale jusqu'à présent".

Il vise à réorganiser ce site à travers la construction d'un bâtiment d'hospitalisation de 35.000 m² et la rénovation en site occupé du bâtiment Michallon, auquel il sera relié.

Le projet conduira aussi à descendre le centre de gravité de l'hôpital vers les étages bas, notamment pour les activités à fort flux (consultations, ambulatoire médical et chirurgical) regroupées sur les rez-de-chaussée haut et bas, et à effectuer un "rattrapage" en matière de conditions d'accueil hôtelier.

"Ce projet immobilier, porté de manière conjointe par la direction générale et la commission médicale d'établissement [CME], et avec l'appui de l'expertise du Cnis [Conseil national de l'investissement en santé], permettra d'améliorer significativement les conditions de prise en charge des patients, en regroupant les activités par institut et en clarifiant les flux de patients sur le site tout en améliorant les conditions de travail des professionnels et des étudiants du CHU", explique Monique Sorrentino.

"Il permettra de concrétiser les ambitions du nouveau projet médical du CHU, tant pour nos publics internes que pour nos partenaires du territoire", ajoute-t-elle.

Ce projet, d'un montant de 457 M€ TDC (toutes dépenses confondues), bénéficiera d'une aide prévisionnelle de l'Etat de 283 M€, dont 82 M€ pour la restauration de la capacité financière du CHU, a annoncé Olivier Véran, vendredi dernier.

"Il s'agit d'une marque de confiance du gouvernement et de l'ARS dans la capacité de l'établissement à se saisir de son avenir, mais aussi d'une reconnaissance réelle de la qualité du travail collaboratif effectué depuis plusieurs mois par toutes les équipes autour du nouveau projet d'établissement en cours de finalisation", salue la directrice générale.

"La restauration des capacités financières du CHU sera un élément important pour permettre de matérialiser cette ambition", assure-t-elle en précisant que le CHU fait face à un déficit prévisionnel de 11 M€ à fin 2021 (après une année excédentaire en 2020 liée aux garanties de financement de la Covid-19) et un stock de dette à 382 M€.

Une mission menée par Paul Castel et Olivier Claris

Le CHU de Grenoble bénéficie par ailleurs, depuis quelques jours, de la venue d'une mission composée de Paul Castel, ancien directeur général de CHU, notamment des Hospices civils de Lyon (HCL), et ancien directeur général de l'ARS Paca, et du Pr Olivier Claris, ancien président de la CME des HCL et auteur, en 2020, d'un rapport sur la gouvernance des hôpitaux.

Cette intervention a été demandée par la directrice générale et la présidente de la CME face à des "blocages" qui persistent dans le fonctionnement interne et de la gouvernance, empêchant notamment la finalisation du projet médical ou du projet d'investissement, "avec des conséquences très négatives sur la situation financière et sur le climat social du CHU", observe la direction générale de l'offre de soins (DGOS), dans la lettre de mission adressée aux deux intervenants extérieurs.

La DGOS demande à Paul Castel et Olivier Claris de faire un "diagnostic" sur les raisons de ces "blocages" et d'émettre des propositions "pour faire évoluer les modalités de pilotage de l'établissement".

Il s'agit de repenser la gouvernance "pour associer les équipes médicales et soignantes de terrain à la nouvelle trajectoire du Chuga, soutenue notamment dans le cadre du Ségur investissement mais aussi pour tenir compte au mieux de la circulaire 'mieux manager pour mieux soigner' et de l'élaboration de la charte de gouvernance prévue dans ce texte", explique Monique Sorrentino à APMnews.

Alors que le CHU avait fait appel à une société de conseil lors de l'installation de son directoire début 2020, il a préféré cette fois une mission conduite par des "pairs" et qui sont "de haut niveau d'expertise", précise-t-elle.

Contactée par APMnews, la présidente de la CME, Marie-Thérèse Leccia, rappelle que le CHU a été "dans la tourmente" en 2017-2018 du fait notamment du suicide d'un neurochirurgien dans les locaux, suivi d'un rapport établi par Edouard Couty qui s'était montré critique sur la gouvernance et certains médecins, révélant des cas de souffrance au travail liés à des conflits ou des manques d'effectifs (cf dépêche du 08/01/2018 à 10:00 et dépêche du 07/05/2018 à 10:50).

L'épidémie de Covid-19 est arrivée début 2020 dans ce contexte "compliqué" et une "ambiance sociale dégradée", souligne le Pr Leccia qui a été élue à la présidence de la CME début 2020. Cette épidémie "a mis en exergue les problématiques et ne nous a pas permis de sortir de la crise", déplore-t-elle.

Elle rappelle que le CHU joue un rôle de proximité, de recours et d'expertise, tout étant "pilote" dans un territoire qui comprend des "vallées reculées et des montagnes" et connaît de fortes fluctuations de populations selon les saisons. Sur le plan de la démographie médicale, ce territoire "est en grande difficulté sur plusieurs filières", comme les urgences, la médecine, la psychiatrie. "Il souffre aussi d'une pénurie monstrueuse de soignants", alerte la présidente de la CME qui indique que les professionnels sont "désabusés et inquiets".

Le binôme, composé de Paul Castel et Olivier Claris, a commencé sa mission il y a quelques jours et devrait se dérouler "sur quatre-cinq mois", indique la directrice générale, arrivée en septembre 2018

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