Actualités de l'Urgence - APM
LE CHU DE SAINT-ETIENNE PRÉVOIT UNE ANNÉE 2024 AUSSI "ACTIVE" QUE 2023
En 2024, le directoire du CHU arbitrera sur "les plans d'actions" des neuf chantiers transversaux sur lesquels "300 salariés" travaillent et qui ont été lancés dans la lignée du projet d'établissement (cf dépêche du 22/12/2022 à 18:15).
Ces chantiers portent respectivement sur les prises en charge des patients, la culture qualité, la culture managériale, l'attractivité des ressources humaines, la recherche et innovation, la responsabilité sociétale et environnementale (RSE), l'organisation interne, le système d'information et la communication, a rappelé le directeur général dans un discours dont APMnews a eu copie.
Les plans d'action qui découleront de ces chantiers devront être "concrets" et "réalistes". "Nous aurons ensuite jusqu'en 2027 pour les mettre en œuvre", a-t-il précisé.
Sur le plan managérial, la gouvernance du CHU va poursuivre un cycle de rencontres, débuté "à l'initiative du président de la CME [commission médicale d'établissement]", avec les responsables médico-soignants des 77 services du CHU. "Nous avons démarré cette semaine avec les laboratoires d'hématologie et d'immunologie et allons continuer tout au long de l'année."
Toujours en 2024, "nous souhaitons finaliser des dossiers que nous avons lancés", comme "la création de pools de remplacement en parallèle de la révision des maquettes des unités de soins", "la réorganisation des secrétariats pour améliorer l'accès au CHU", la prise en charge en chirurgie ambulatoire, la structuration de projets autour de l'intelligence artificielle proposés par la commission créée sur ce sujet, ou encore la poursuite de la restructuration de la recherche pour faciliter son développement en finalisant la gouvernance du centre d'investigation clinique (CIC).
Il a précisé qu'en 2023, le CHU avait "quasiment terminé" la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences médicales, avait ouvert une cellule d'ordonnancement des séjours pour contribuer à fluidifier les parcours au sein du CHU et en sortie d'hospitalisation.
Au début de son discours, le directeur général a assuré que la difficulté à recruter des professionnels a été "atténuée", ce qui a permis au CHU de "rouvrir presque la totalité de ses lits, sauf pour 20 lits de médecine gériatrique qui restent en suspens, et de mettre en œuvre quelques projets".
Une situation financière satisfaisante, soutenue par une activité dynamique
Sur le plan financier, si les résultats définitifs de 2023 ne sont pas encore connus, ils "pourraient varier d'un excédent de 10 millions d'euros [M€], si toutes les charges exogènes sont financées à l'équilibre, [à] un léger déficit de 1 million si tel n'est pas le cas", a annoncé Olivier Bossard.
Cette situation, qui serait "très satisfaisante" par rapport à d'autres CHU, est due "au fort dynamisme de l'activité en 2023", "aussi bien pour les prises en charge ambulatoires que pour les séjours longs", a expliqué le responsable. Il a estimé que cela "augurait bien de la suite et du maintien des équilibres du CHU en 2024".
En matière d'investissements, concernant les urgences, si "beaucoup a été fait", comme l'ouverture d'une maison médicale de jour et la modernisation des locaux d'accueil, d'autres opérations sont prévues en 2024, comme la rénovation des locaux du déchocage et l'ouverture d'une unité consacrée aux urgences psychiatriques. Un autre objectif est "d'accroître notre capacitaire de médecine d'aval des urgences".
La nouvelle année "verra aussi le choix de l'architecte et du constructeur qui réaliseront le futur bâtiment du pôle couples-mères-enfants", a souligné Olivier Bossard qui a précisé que les trois concurrents en lice proposent "des projets bien réfléchis".
Le CHU choisira également en 2024 le délégataire qui réalisera 800 places de parking pour "faciliter l'accès et le stationnement à l'hôpital Nord". "Cela se traduira probablement par la création de deux parkings en silos, positionnés pour accueillir au mieux nos patients, nos visiteurs et nos professionnels".
En 2023, grâce aux "bons résultats de 2022", un niveau "dynamique" d'investissement a été maintenu à hauteur de "plus de 36,6 millions d'euros", dont 9 M€ pour le renouvellement courant des équipements biomédicaux, 6,3 M€ pour les infrastructures techniques, 4,3 M€ pour le système d'information et 1,7 M€ pour les équipements hôteliers, s'est félicité Olivier Bossard.
Le CHU a aussi porté des investissements spécifiques dans le domaine biomédical avec le remplacement d'un accélérateur de particules (3,5 M€) et celui d'une salle de cardiologie interventionnelle (1,6 M€), l'acquisition d'un robot de dispensation pharmaceutique (800.000 €) et l'acquisition du dernier robot destiné à la neurochirurgie (600.000 €).
D'autres investissements "majeurs" ont également été réalisés, dont certains ont été "très visibles", a affirmé Olivier Bossard qui a cité le regroupement des structures de recherche dans un bâtiment baptisé "Le Canopé" (pour 1,7 M€) et le projet de médecine gériatrique à Bellevue (3,1 M€).
D'autres sont "moins […] visibles", comme la sécurisation des installations électriques (5,3 M€), a-t-il ajouté.
Vers un CHU à deux sites
En 2023, dans le cadre de l'objectif "CHU à deux sites" (Nord et Bellevue), l'établissement "a matérialisé les deux dernières étapes" de ce projet dont celle de la finalisation, en 2025, du repositionnement des activités gériatriques à Bellevue.
Concernant les activités de psychiatrie qui sont actuellement réparties sur trois sites, "nous avons acté [le] repositionnement des activités [du site] de La Charité [qui a vocation à être fermé] après l'ouverture du bâtiment L à l'hôpital Nord", a déclaré Olivier Bossard (cf dépêche du 22/04/2022 à 18:29). Les services seront installés au sein de l'hôpital Bellevue, à l'occasion d'une réhabilitation majeure du bâtiment de l'ancienne faculté de médecine, pour un montant de 10 M€. La psychiatrie sera donc répartie sur les deux sites restants.
"Ainsi se dessine le futur visage de Bellevue avec une partie basse du site plutôt consacrée aux activités de gériatrie et de réadaptation -auxquelles s'adjoindront avant la fin de la décennie les activités du centre médical de l'Argentière- et une partie haute plutôt consacrée aux services et activités de psychiatrie", a souligné le directeur général.
Il a mentionné un projet de bâtiment de cancérologie, dont le "volet 1" a été soumis à l'agence régionale de santé (ARS) et qui "finalisera" le regroupement des activités concernées débuté avec la fusion du CHU et de l'ex-Institut de cancérologie de la Loire.
Le CHU a également un projet de centre de recherche et d'innovation en ophtalmologie, conçu par le Pr Philippe Gain. D'un montant d'une "vingtaine de millions", il a été "validé" dans le cadre du contrat de plan Etat-Région. Il est soutenu financièrement par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l'Etat et bénéficie des contributions de la métropole stéphanoise, du Département et de l'université.
san/ab/APMnews
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LE CHU DE SAINT-ETIENNE PRÉVOIT UNE ANNÉE 2024 AUSSI "ACTIVE" QUE 2023
En 2024, le directoire du CHU arbitrera sur "les plans d'actions" des neuf chantiers transversaux sur lesquels "300 salariés" travaillent et qui ont été lancés dans la lignée du projet d'établissement (cf dépêche du 22/12/2022 à 18:15).
Ces chantiers portent respectivement sur les prises en charge des patients, la culture qualité, la culture managériale, l'attractivité des ressources humaines, la recherche et innovation, la responsabilité sociétale et environnementale (RSE), l'organisation interne, le système d'information et la communication, a rappelé le directeur général dans un discours dont APMnews a eu copie.
Les plans d'action qui découleront de ces chantiers devront être "concrets" et "réalistes". "Nous aurons ensuite jusqu'en 2027 pour les mettre en œuvre", a-t-il précisé.
Sur le plan managérial, la gouvernance du CHU va poursuivre un cycle de rencontres, débuté "à l'initiative du président de la CME [commission médicale d'établissement]", avec les responsables médico-soignants des 77 services du CHU. "Nous avons démarré cette semaine avec les laboratoires d'hématologie et d'immunologie et allons continuer tout au long de l'année."
Toujours en 2024, "nous souhaitons finaliser des dossiers que nous avons lancés", comme "la création de pools de remplacement en parallèle de la révision des maquettes des unités de soins", "la réorganisation des secrétariats pour améliorer l'accès au CHU", la prise en charge en chirurgie ambulatoire, la structuration de projets autour de l'intelligence artificielle proposés par la commission créée sur ce sujet, ou encore la poursuite de la restructuration de la recherche pour faciliter son développement en finalisant la gouvernance du centre d'investigation clinique (CIC).
Il a précisé qu'en 2023, le CHU avait "quasiment terminé" la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences médicales, avait ouvert une cellule d'ordonnancement des séjours pour contribuer à fluidifier les parcours au sein du CHU et en sortie d'hospitalisation.
Au début de son discours, le directeur général a assuré que la difficulté à recruter des professionnels a été "atténuée", ce qui a permis au CHU de "rouvrir presque la totalité de ses lits, sauf pour 20 lits de médecine gériatrique qui restent en suspens, et de mettre en œuvre quelques projets".
Une situation financière satisfaisante, soutenue par une activité dynamique
Sur le plan financier, si les résultats définitifs de 2023 ne sont pas encore connus, ils "pourraient varier d'un excédent de 10 millions d'euros [M€], si toutes les charges exogènes sont financées à l'équilibre, [à] un léger déficit de 1 million si tel n'est pas le cas", a annoncé Olivier Bossard.
Cette situation, qui serait "très satisfaisante" par rapport à d'autres CHU, est due "au fort dynamisme de l'activité en 2023", "aussi bien pour les prises en charge ambulatoires que pour les séjours longs", a expliqué le responsable. Il a estimé que cela "augurait bien de la suite et du maintien des équilibres du CHU en 2024".
En matière d'investissements, concernant les urgences, si "beaucoup a été fait", comme l'ouverture d'une maison médicale de jour et la modernisation des locaux d'accueil, d'autres opérations sont prévues en 2024, comme la rénovation des locaux du déchocage et l'ouverture d'une unité consacrée aux urgences psychiatriques. Un autre objectif est "d'accroître notre capacitaire de médecine d'aval des urgences".
La nouvelle année "verra aussi le choix de l'architecte et du constructeur qui réaliseront le futur bâtiment du pôle couples-mères-enfants", a souligné Olivier Bossard qui a précisé que les trois concurrents en lice proposent "des projets bien réfléchis".
Le CHU choisira également en 2024 le délégataire qui réalisera 800 places de parking pour "faciliter l'accès et le stationnement à l'hôpital Nord". "Cela se traduira probablement par la création de deux parkings en silos, positionnés pour accueillir au mieux nos patients, nos visiteurs et nos professionnels".
En 2023, grâce aux "bons résultats de 2022", un niveau "dynamique" d'investissement a été maintenu à hauteur de "plus de 36,6 millions d'euros", dont 9 M€ pour le renouvellement courant des équipements biomédicaux, 6,3 M€ pour les infrastructures techniques, 4,3 M€ pour le système d'information et 1,7 M€ pour les équipements hôteliers, s'est félicité Olivier Bossard.
Le CHU a aussi porté des investissements spécifiques dans le domaine biomédical avec le remplacement d'un accélérateur de particules (3,5 M€) et celui d'une salle de cardiologie interventionnelle (1,6 M€), l'acquisition d'un robot de dispensation pharmaceutique (800.000 €) et l'acquisition du dernier robot destiné à la neurochirurgie (600.000 €).
D'autres investissements "majeurs" ont également été réalisés, dont certains ont été "très visibles", a affirmé Olivier Bossard qui a cité le regroupement des structures de recherche dans un bâtiment baptisé "Le Canopé" (pour 1,7 M€) et le projet de médecine gériatrique à Bellevue (3,1 M€).
D'autres sont "moins […] visibles", comme la sécurisation des installations électriques (5,3 M€), a-t-il ajouté.
Vers un CHU à deux sites
En 2023, dans le cadre de l'objectif "CHU à deux sites" (Nord et Bellevue), l'établissement "a matérialisé les deux dernières étapes" de ce projet dont celle de la finalisation, en 2025, du repositionnement des activités gériatriques à Bellevue.
Concernant les activités de psychiatrie qui sont actuellement réparties sur trois sites, "nous avons acté [le] repositionnement des activités [du site] de La Charité [qui a vocation à être fermé] après l'ouverture du bâtiment L à l'hôpital Nord", a déclaré Olivier Bossard (cf dépêche du 22/04/2022 à 18:29). Les services seront installés au sein de l'hôpital Bellevue, à l'occasion d'une réhabilitation majeure du bâtiment de l'ancienne faculté de médecine, pour un montant de 10 M€. La psychiatrie sera donc répartie sur les deux sites restants.
"Ainsi se dessine le futur visage de Bellevue avec une partie basse du site plutôt consacrée aux activités de gériatrie et de réadaptation -auxquelles s'adjoindront avant la fin de la décennie les activités du centre médical de l'Argentière- et une partie haute plutôt consacrée aux services et activités de psychiatrie", a souligné le directeur général.
Il a mentionné un projet de bâtiment de cancérologie, dont le "volet 1" a été soumis à l'agence régionale de santé (ARS) et qui "finalisera" le regroupement des activités concernées débuté avec la fusion du CHU et de l'ex-Institut de cancérologie de la Loire.
Le CHU a également un projet de centre de recherche et d'innovation en ophtalmologie, conçu par le Pr Philippe Gain. D'un montant d'une "vingtaine de millions", il a été "validé" dans le cadre du contrat de plan Etat-Région. Il est soutenu financièrement par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l'Etat et bénéficie des contributions de la métropole stéphanoise, du Département et de l'université.
san/ab/APMnews