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23/09 2020
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LE CHU DE SAINT-ETIENNE RÉACTIVE SON PLAN BLANC, MAIS SANS DÉPROGRAMMATIONS "POUR L'INSTANT"

SAINT-ETIENNE, 23 septembre 2020 (APMnews) - Le CHU de Saint-Etienne et les autres établissements du bassin stéphanois ont annoncé mardi, dans deux communiqués, qu'ils réactivaient leur plan blanc, mais sans effectuer pour l'instant de déprogrammations d'interventions ou de réorganisations d'activités.

Dans un communiqué, le CHU de Saint-Etienne indique que la réactivation du plan blanc a lieu "en concertation avec l'agence régionale de santé (ARS)".

Cette décision fait suite à "l’évolution de la situation épidémiologique sur le territoire, ayant notamment conduit à classer le département de la Loire en zone rouge", à "l’accroissement du nombre d’hospitalisations, tant en soins non critiques qu’en réanimation, pour la prise en charge de patients Covid", à "l’accroissement du nombre de passages aux urgences" et à "la complexité organisationnelle de faire coexister des filières de prise en charge pour les patients Covid et non Covid", explique-t-il.

Le taux d'incidence dans la Loire est de 107/100.000 habitants, a précisé l'ARS dans un communiqué mercredi.

Il précise que le déclenchement du plan blanc "n’entraîne pour l’instant pas de déprogrammation ciblée des activités médicales et chirurgicales ou de modifications de l’organisation du travail". "De telles mesures pourront être prises dans les tout prochains jours en fonction de l’évolution de la situation sanitaire", ajoute-t-il.

Le CHU de Saint-Etienne assure une surveillance renforcée de la situation sanitaire à travers une cellule de crise quotidienne mettant en oeuvre les orientations définies par un comité de pilotage Covid.

Il a aussi identifié des lits spécifiques Covid en soins critiques et en soins non critiques "dont les capacités sont amenées à évoluer en fonction du nombre de patients Covid pris en charge".

Tous les autres établissements de santé, publics et privés, du bassin de Saint-Etienne ont également déclenché le plan blanc. Il s'agit de l’Institut de cancérologie Lucien Neuwirth, du CH du Forez, de la Clinique nouvelle du Forez, de la clinique du Parc, de l’hôpital privé de la Loire, de la clinique mutualiste de Saint-Etienne, de l’hôpital Le Corbusier-Firminy et de l’hôpital du Gier.

Les établissements du bassin roannais (CH de Roanne et clinique du Renaison) l'avaient déjà activé le 17 septembre (cf dépêche du 18/09/2020 à 18:18). "Le CH d’Ardèche-Nord à Annonay reste pour l’heure à une mobilisation dans le cadre du plan 'Hôpital en tension' et est en soutien des établissements stéphanois", précisent les établissements dans un communiqué commun.

"Si la situation est variable selon les établissements de santé du bassin, la gestion des lits dédiés Covid et l’orientation des patients s’effectuent dans un cadre territorial entre les équipes médicales", expliquent les établissements, en évoquant une coordination quotidienne et une adaptation de leurs offres de soins afin de mettre en place des filières de prise en charge adaptées pour les patients Covid et non Covid.

L'annonce de la réactivation des plans blancs dans la Loire est intervenue au moment où les Hospices civils de Lyon (HCL) annonçaient aussi le déclenchement du plan blanc dans tous les établissements lyonnais (cf dépêche du 22/09/2020 à 18:45).

Grande vigilance à Grenoble

Au CHU Grenoble Alpes (Chuga), le déclenchement du plan blanc ou uniquement des déprogrammations n'étaient, mardi, pas à l'ordre du jour, ont expliqué ses responsables, lors d'une conférence de presse mardi après-midi.

"La méthodologie de gestion de crise que nous avions mise en place pendant la première période a été maintenue pendant l'été, jusqu'à maintenant", a souligné toutefois la directrice générale du CHU, Monique Sorrentino. Ainsi, chaque établissement du territoire garde une cellule interne et tous les acteurs du territoire, y compris les représentants des professionnels de santé libéraux, de l'assurance maladie et de l'ARS, se retrouvent une fois par semaine pour évoquer la situation et prendre des décisions.

Dans ce cadre, "le CHU de Grenoble reste l'animateur du territoire avec comme enjeu de prendre en charge tous les patients, Covid et non Covid", a souligné la directrice générale.

Au CHU de Grenoble, la cellule dite "de crise", qui se réunit tous les mardis, est davantage désormais une "cellule de pilotage institutionnel", a expliqué Marie-Thérèse Leccia, présidente de la commission médicale d'établissement (CME). "La crise aiguë qu'on a connue au moment de la première vague est devenue chronique", a-t-elle justifié. "On gère l'arrivée d'une deuxième vague mais on doit aussi piloter ce qui n'est pas Covid" et "cela va durer plus longtemps", a-t-elle ajouté.

Sur le plan épidémiologique, le coronavirus circule de manière importante sur le territoire grenoblois, du fait de la venue de "beaucoup de vacanciers dans la région" et au retour, début septembre, d'étudiants, a observé le Dr Patricia Pavese, chef du service des maladies infectieuses. Le taux d'incidence est actuellement de 90 pour 100.000 habitants.

"Initialement, cette circulation se faisait chez des personnes qui n'étaient pas à risque et présentaient des formes peu graves. Depuis quelques semaines, on assiste à une augmentation du nombre de patients hospitalisés. Ils étaient au début moyennement graves et moyennement âgés mais, depuis une semaine et demie, on retrouve la même typologie que celle observée au printemps avec des patients qui ont des facteurs de risque et des formes plus graves d'infection".

Mais à la différence avec la première vague, le CHU a toujours "beaucoup" de patients non Covid à "gérer et à hospitaliser", dont certains sont "lourds" du fait de retard dans leur prise en charge.

S'agissant des patients Covid, contrairement à la période du printemps, pendant laquelle tous les patients Covid étaient hospitalisés au CHU, ils sont maintenant pris en charge aussi dans d'autres hôpitaux et cliniques, de manière coordonnée.

Mardi, le CHU de Grenoble comptait 56 patients Covid hospitalisés dont 14 en réanimation et 3 en soins intensifs, soit 40% du nombre le plus important atteint au moment de la première vague.

Face à cette situation, il a prévu trois scénarios, le premier fondé sur des réorganisations des unités, un deuxième qui prévoit des réorganisations plus importantes, et un troisième correspondant à une "grosse vague" de patients contaminés et nécessitant une extension des capacités de réanimation, a précisé la présidente de la CME.

"Actuellement, on en est au premier scénario, on réorganise des secteurs, comme l'ambulatoire, mais on n'en est pas au stade de la déprogrammation, notamment en chirurgie", a souligné la présidente de la CME qui a évoqué un pilotage et une régulation au quotidien toujours dans le cadre territorial. "Mais, avec l'expérience que nous avons, on sait qu'il est très important de se préparer en amont avec un travail avec les équipes et les acteurs de terrain." "Il ne faut qu'on arrive à un scénario catastrophe où tout le monde est redistribué et où on ne serait pas efficace", a-t-elle insisté.

Pour éviter une "saturation" des capacités du CHU, ses représentants ont lancé un appel à la responsabilisation et insisté sur la nécessité de respecter les gestes barrières, comme la distanciation physique ou le port du masque. L'établissement va rediffuser des vidéos qu'il avait élaborées sur ces gestes, lors de la première vague, a précisé le Dr Laurent Grange, adjoint à la CME, chargé de la communication.

Le CHU de Clermont-Ferrand en pré-alerte

Contacté mercredi par APMnews, le CHU de Clermont-Ferrand a indiqué qu'il était "pour le moment en pré-alerte" et qu'il n'avait pas déclenché le plan blanc.

Il comptait 25 personnes Covid+ hospitalisées et 6 en réanimation.

Une organisation régionale fondée sur 8 territoires

Dans un communiqué diffusé mercredi, l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes a expliqué avoir organisé la région en 8 territoires. Dans chacun de ces territoires, le directeur général de l’agence a confié à un établissement pilote "la mission opérationnelle de coordination de la mise en oeuvre des mesures nécessaires pour prendre en charge les cas graves de Covid-19 tout en maintenant une activité non-Covid".

Ces 8 territoires et pilotes sont:
  • Allier, Cantal, Puy-de-Dôme: CHU de Clermont-Ferrand
  • Ardèche et Drôme (hors Annonay): CH de Valence
  • Ain: CH de Bourg-en-Bresse
  • Loire + Annonay: CHU de Saint-Etienne
  • Isère: CHU de Grenoble
  • Rhône + Vienne + Bourgoin-Jallieu: Hospices civils de Lyon (HCL)
  • Savoie: CH Métropole Savoie
  • Haute-Savoie: CH Annecy-Genevois.

    Trois objectifs appuient cette organisation: que "chaque établissement dispose d'un rôle bien défini dans l'architecture de la crise pour fluidifier les filières de prise en charge" (réanimation, médecine conventionnelle, soins de suite et de réadaptation ou lien avec les Ehpad); qu'un "plan d'augmentation des capacités de réanimation" soit élaboré de manière coordonnée; qu'un "plan de déprogrammation des activités gradué et ciblé" soit aussi préparé de manière coordonnée sur chaque territoire, les établissements devant s'assurer que les patients dont les interventions sont déprogrammées puissent être réorientés vers un autre hôpital "afin d'éviter tout retard de prise en charge ou toute perte de chance".

san/ab/APMnews

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LE CHU DE SAINT-ETIENNE RÉACTIVE SON PLAN BLANC, MAIS SANS DÉPROGRAMMATIONS "POUR L'INSTANT"

SAINT-ETIENNE, 23 septembre 2020 (APMnews) - Le CHU de Saint-Etienne et les autres établissements du bassin stéphanois ont annoncé mardi, dans deux communiqués, qu'ils réactivaient leur plan blanc, mais sans effectuer pour l'instant de déprogrammations d'interventions ou de réorganisations d'activités.

Dans un communiqué, le CHU de Saint-Etienne indique que la réactivation du plan blanc a lieu "en concertation avec l'agence régionale de santé (ARS)".

Cette décision fait suite à "l’évolution de la situation épidémiologique sur le territoire, ayant notamment conduit à classer le département de la Loire en zone rouge", à "l’accroissement du nombre d’hospitalisations, tant en soins non critiques qu’en réanimation, pour la prise en charge de patients Covid", à "l’accroissement du nombre de passages aux urgences" et à "la complexité organisationnelle de faire coexister des filières de prise en charge pour les patients Covid et non Covid", explique-t-il.

Le taux d'incidence dans la Loire est de 107/100.000 habitants, a précisé l'ARS dans un communiqué mercredi.

Il précise que le déclenchement du plan blanc "n’entraîne pour l’instant pas de déprogrammation ciblée des activités médicales et chirurgicales ou de modifications de l’organisation du travail". "De telles mesures pourront être prises dans les tout prochains jours en fonction de l’évolution de la situation sanitaire", ajoute-t-il.

Le CHU de Saint-Etienne assure une surveillance renforcée de la situation sanitaire à travers une cellule de crise quotidienne mettant en oeuvre les orientations définies par un comité de pilotage Covid.

Il a aussi identifié des lits spécifiques Covid en soins critiques et en soins non critiques "dont les capacités sont amenées à évoluer en fonction du nombre de patients Covid pris en charge".

Tous les autres établissements de santé, publics et privés, du bassin de Saint-Etienne ont également déclenché le plan blanc. Il s'agit de l’Institut de cancérologie Lucien Neuwirth, du CH du Forez, de la Clinique nouvelle du Forez, de la clinique du Parc, de l’hôpital privé de la Loire, de la clinique mutualiste de Saint-Etienne, de l’hôpital Le Corbusier-Firminy et de l’hôpital du Gier.

Les établissements du bassin roannais (CH de Roanne et clinique du Renaison) l'avaient déjà activé le 17 septembre (cf dépêche du 18/09/2020 à 18:18). "Le CH d’Ardèche-Nord à Annonay reste pour l’heure à une mobilisation dans le cadre du plan 'Hôpital en tension' et est en soutien des établissements stéphanois", précisent les établissements dans un communiqué commun.

"Si la situation est variable selon les établissements de santé du bassin, la gestion des lits dédiés Covid et l’orientation des patients s’effectuent dans un cadre territorial entre les équipes médicales", expliquent les établissements, en évoquant une coordination quotidienne et une adaptation de leurs offres de soins afin de mettre en place des filières de prise en charge adaptées pour les patients Covid et non Covid.

L'annonce de la réactivation des plans blancs dans la Loire est intervenue au moment où les Hospices civils de Lyon (HCL) annonçaient aussi le déclenchement du plan blanc dans tous les établissements lyonnais (cf dépêche du 22/09/2020 à 18:45).

Grande vigilance à Grenoble

Au CHU Grenoble Alpes (Chuga), le déclenchement du plan blanc ou uniquement des déprogrammations n'étaient, mardi, pas à l'ordre du jour, ont expliqué ses responsables, lors d'une conférence de presse mardi après-midi.

"La méthodologie de gestion de crise que nous avions mise en place pendant la première période a été maintenue pendant l'été, jusqu'à maintenant", a souligné toutefois la directrice générale du CHU, Monique Sorrentino. Ainsi, chaque établissement du territoire garde une cellule interne et tous les acteurs du territoire, y compris les représentants des professionnels de santé libéraux, de l'assurance maladie et de l'ARS, se retrouvent une fois par semaine pour évoquer la situation et prendre des décisions.

Dans ce cadre, "le CHU de Grenoble reste l'animateur du territoire avec comme enjeu de prendre en charge tous les patients, Covid et non Covid", a souligné la directrice générale.

Au CHU de Grenoble, la cellule dite "de crise", qui se réunit tous les mardis, est davantage désormais une "cellule de pilotage institutionnel", a expliqué Marie-Thérèse Leccia, présidente de la commission médicale d'établissement (CME). "La crise aiguë qu'on a connue au moment de la première vague est devenue chronique", a-t-elle justifié. "On gère l'arrivée d'une deuxième vague mais on doit aussi piloter ce qui n'est pas Covid" et "cela va durer plus longtemps", a-t-elle ajouté.

Sur le plan épidémiologique, le coronavirus circule de manière importante sur le territoire grenoblois, du fait de la venue de "beaucoup de vacanciers dans la région" et au retour, début septembre, d'étudiants, a observé le Dr Patricia Pavese, chef du service des maladies infectieuses. Le taux d'incidence est actuellement de 90 pour 100.000 habitants.

"Initialement, cette circulation se faisait chez des personnes qui n'étaient pas à risque et présentaient des formes peu graves. Depuis quelques semaines, on assiste à une augmentation du nombre de patients hospitalisés. Ils étaient au début moyennement graves et moyennement âgés mais, depuis une semaine et demie, on retrouve la même typologie que celle observée au printemps avec des patients qui ont des facteurs de risque et des formes plus graves d'infection".

Mais à la différence avec la première vague, le CHU a toujours "beaucoup" de patients non Covid à "gérer et à hospitaliser", dont certains sont "lourds" du fait de retard dans leur prise en charge.

S'agissant des patients Covid, contrairement à la période du printemps, pendant laquelle tous les patients Covid étaient hospitalisés au CHU, ils sont maintenant pris en charge aussi dans d'autres hôpitaux et cliniques, de manière coordonnée.

Mardi, le CHU de Grenoble comptait 56 patients Covid hospitalisés dont 14 en réanimation et 3 en soins intensifs, soit 40% du nombre le plus important atteint au moment de la première vague.

Face à cette situation, il a prévu trois scénarios, le premier fondé sur des réorganisations des unités, un deuxième qui prévoit des réorganisations plus importantes, et un troisième correspondant à une "grosse vague" de patients contaminés et nécessitant une extension des capacités de réanimation, a précisé la présidente de la CME.

"Actuellement, on en est au premier scénario, on réorganise des secteurs, comme l'ambulatoire, mais on n'en est pas au stade de la déprogrammation, notamment en chirurgie", a souligné la présidente de la CME qui a évoqué un pilotage et une régulation au quotidien toujours dans le cadre territorial. "Mais, avec l'expérience que nous avons, on sait qu'il est très important de se préparer en amont avec un travail avec les équipes et les acteurs de terrain." "Il ne faut qu'on arrive à un scénario catastrophe où tout le monde est redistribué et où on ne serait pas efficace", a-t-elle insisté.

Pour éviter une "saturation" des capacités du CHU, ses représentants ont lancé un appel à la responsabilisation et insisté sur la nécessité de respecter les gestes barrières, comme la distanciation physique ou le port du masque. L'établissement va rediffuser des vidéos qu'il avait élaborées sur ces gestes, lors de la première vague, a précisé le Dr Laurent Grange, adjoint à la CME, chargé de la communication.

Le CHU de Clermont-Ferrand en pré-alerte

Contacté mercredi par APMnews, le CHU de Clermont-Ferrand a indiqué qu'il était "pour le moment en pré-alerte" et qu'il n'avait pas déclenché le plan blanc.

Il comptait 25 personnes Covid+ hospitalisées et 6 en réanimation.

Une organisation régionale fondée sur 8 territoires

Dans un communiqué diffusé mercredi, l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes a expliqué avoir organisé la région en 8 territoires. Dans chacun de ces territoires, le directeur général de l’agence a confié à un établissement pilote "la mission opérationnelle de coordination de la mise en oeuvre des mesures nécessaires pour prendre en charge les cas graves de Covid-19 tout en maintenant une activité non-Covid".

Ces 8 territoires et pilotes sont:
  • Allier, Cantal, Puy-de-Dôme: CHU de Clermont-Ferrand
  • Ardèche et Drôme (hors Annonay): CH de Valence
  • Ain: CH de Bourg-en-Bresse
  • Loire + Annonay: CHU de Saint-Etienne
  • Isère: CHU de Grenoble
  • Rhône + Vienne + Bourgoin-Jallieu: Hospices civils de Lyon (HCL)
  • Savoie: CH Métropole Savoie
  • Haute-Savoie: CH Annecy-Genevois.

    Trois objectifs appuient cette organisation: que "chaque établissement dispose d'un rôle bien défini dans l'architecture de la crise pour fluidifier les filières de prise en charge" (réanimation, médecine conventionnelle, soins de suite et de réadaptation ou lien avec les Ehpad); qu'un "plan d'augmentation des capacités de réanimation" soit élaboré de manière coordonnée; qu'un "plan de déprogrammation des activités gradué et ciblé" soit aussi préparé de manière coordonnée sur chaque territoire, les établissements devant s'assurer que les patients dont les interventions sont déprogrammées puissent être réorientés vers un autre hôpital "afin d'éviter tout retard de prise en charge ou toute perte de chance".

san/ab/APMnews

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